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© DR- GET ON UP de Tate Taylor (2014) p12
27/03/2016 08:24
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© DR- GET ON UP de Tate Taylor (2014) fin
27/03/2016 08:26
Distinctions & Récompenses
Showing all 6 wins and 15 nominations
Screen Actors Guild Awards 2015
African-American Film Critics Association (AAFCA) 2014
Won AAFCA Award |
Best Ensemble |
Top 10 Films
9th place
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BET Awards 2015
Black Film Critics Circle Awards 2014
Won BFCC Award |
Top Ten Films
5th
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Black Reel Awards 2015
Camerimage 2014
Grammy Awards 2015
Hollywood Makeup Artist and Hair Stylist Guild Awards 2015
Image Awards 2015
Nominated Image Award |
Outstanding Motion Picture |
Outstanding Actor in a Motion Picture Chadwick Boseman |
Outstanding Supporting Actress in a Motion Picture Jill Scott |
Outstanding Supporting Actress in a Motion Picture Octavia Spencer |
Outstanding Supporting Actress in a Motion Picture Viola Davis |
Motion Picture Sound Editors, USA 2015
New York Film Critics, Online 2014
Santa Barbara International Film Festival 2015
St. Louis Film Critics Association, US 2014
Nominated SLFCA Award |
Best Soundtrack |
Village Voice Film Poll 2014
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©- DR-RENDEZ VOUS DE JUILLET de Jacques Becker (1949)
24/04/2016 04:15
Rendez-vous de juillet
est un film français réalisé par Jacques Becker et sorti en 1949.
Résumé
Les problèmes amoureux et les aspirations professionnelles d'une bande de jeunes dans le Paris de l'après-guerre, entre la préparation d'une expédition africaine, les répétitions théâtrales et les soirées dans les cabarets de jazz...
Le film est inspiré de faits réels. Jacques Becker découvrait, à travers ses enfants, une génération qui ressemblait à la sienne. Il se rend au Caveau des Lorientais, une boîte de jazz de Saint-Germain-des-Prés, où officie Claude Luter qui déclenche alors les passions, et lui demande de jouer son propre rôle.
L'expédition africaine a également eu lieu. Après avoir réuni les fonds nécessaires, Jacques Dupont, étudiant de l'IDHEC, s'était associé avec quelques-uns de ses condisciples pour se rendre en Afrique d'où ils ramèneront trois films : Voyage au pays des pygmées, Danses congolaises, et Pirogues sur l'Ogooué. Francis Mazière, qui avait participé à l'expédition, sera en particulier chargé de la décoration du film.
Fiche technique
Cast
Récompenses
Bibliographie
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©-DR-RENDEZ VOUS DE JUILLET de Jacques Becker (1949) p2
25/04/2016 05:26
SENS CRITIQUE
Critique publiée par Impétueux le 23 novembre 2012 (modifiée le 11 mars 2014) Quand il filme, en 1949, ces éclatants "Rendez-vous de juillet", Jacques Becker a 43 ans (et plus que onze ans à vivre), et, derrière lui deux réalisations magnifiques des années 40, "Goupi mains rouges" et "Falbalas" ; avant les deux chefs-d’œuvre "Casque d’or" et "Touchez pas au grisbi", il y a bien la place pour un très joli film, plein d’optimisme, sinon d’insouciance, où plusieurs thèmes s’entrecroisent, et qui constitue sans doute une des observations les plus justes et les plus tendres sur la génération qui a vingt ans dans une France qui sort doucement des restrictions de l’après-guerre, une France heureuse, ouverte, pleine d’espérance.
Ce qui est peut-être le moins intéressant, c’est le chassé-croisé sentimental, l’histoire de la vilaine belle fille ambitieuse, complètement démunie de talent, Christine (Nicole Courcel) qui veut faire du théâtre, est affublée d’un frère auteur dramatique, gigolo de grande veulerie (Philippe Mareuil), qui couche avec le premier rôle et metteur en scène de la pièce, Guillaume Rousseau, (Bernard La Jarrige), alors qu’elle aime l’ethnologue passionné Lucien (Daniel Gélin), beau personnage sur qui je reviendrai, et en est aimée ; cet aspect-là est un peu convenu, comme le sont les intrigues connexes.
Plus intéressante est la sorte de reprise, avec le cours d’art dramatique de Louis Seigner des scènes qui avaient fait le succès d’"Entrée des artistes" avec Louis Jouvet ; les apprentis comédiens, la passion du jeu, l’enseignement subtil du professeur. Mais ce qui pouvait tourner au drame dans le film de Marc Allégret apparaît, dans celui de Becker, comme un des épisodes du parcours de la jeunesse vers l’âge adulte.
La jeunesse. La jeunesse de 1949 ! Voilà qui est une merveille du film où les parents paraissent tant appartenir à un vieux monde, quelquefois ridiculement coincés dans la rigueur (l’industriel grand bourgeois père de Daniel Gelin), le sarcasme déphasé (le professeur de latin père de Maurice Ronet), la grognonnerie systématique (le boucher père de Pierre Trabaud), la prudence parcimonieuse (le coiffeur père de Brigitte Auber), voire la veulerie un peu louche (la mère de Nicole Courcel et de Philippe Mareuil). Mais tous les jeunes gens sont bien – à l’exception notable des deux derniers cités – sont positifs, enthousiastes, fervents, à cent lieues des "Tricheurs" que Marcel Carné filmera moins de dix ans plus tard.
Et cet enthousiasme de la jeunesse trouve à s’exprimer dans les caves du Quartier latin avec le jazz de Claude Luter et de Mezz Mezzrow et les figures folles et virtuoses du be-bop, dans des courses extravagantes à travers Paris (la traversée de la Seine en voiture amphibie, récupérée sans doute des stocks américains de la Libération est une idée délicieuse et cocasse), dans le rythme constant impulsé par Becker, qui passe avec une infinie virtuosité d’un appartement à l’autre, d’une scène intime à des extérieurs brillants sur un Paris d’été.
Qui connaît un peu Paris s’émerveillera d’ailleurs de trouver constamment au cours du film des rues de la Capitale dans leur permanence, mais aussi dans leurs transformations, des aménagements de place, des sens uniques renversés, des boutiques qu’on n’imagine plus aujourd’hui de voir à la place qu’elles occupaient jadis (ainsi l’échoppe du coiffeur, à l’angle de la rue Galande, en face de Saint-Julien le Pauvre, à deux pas de Notre-Dame, dans un quartier désormais voué à la boustifaille pour touristes, mais à côté du cabaret de jazz des Trois Maillet, qui existe toujours…)
Il y a beaucoup d’aspects autobiographiques dans le film de Jacques Becker : le jeune ethnographe brûlant d’enthousiasme est, comme le réalisateur, le rejeton d’un industriel autoritaire, rigoriste, fortuné (dans le film, la famille habite même à l’immédiate proximité de la place de la Concorde, dans l’hôtel de Talleyrand-Périgord, alors – et jusqu’à peu – siège du Consulat des États-Unis d’Amérique), et l’expédition en Afrique fut vraiment réalisée par un jeune cinéaste de l’IDHEC, camarade de Becker ; il y a aussi et surtout la captation d’un monde…
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©-DR-RENDEZ VOUS DE JUILLET de Jacques Becker (1949) p3
26/04/2016 06:37
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Photographs
Critique publiée par gallu le 13 septembre 2012 (modifiée le 14 septembre 2012) On croit souvent que l’adoration de la jeunesse française pour la culture américaine date des années 50/60 : Johnny Hallyday, le Golf-Drouot, Salut les copains... Hors, dans les années 40, et notamment sous l’occupation, la jeunesse bourgeoise-bohême de Paris était déjà gangrénée par le « hip » que décrivait Norman Mailer dans Le Nègre blanc. Tout comme chez les jeunes hipsters américains, il existait en France des groupes de jeunes branchés qui vibraient aux sons de la musique noire américaine et improvisait des bœufs de jazz dans des caves (la génération Boris Vian). C’est dans cet univers que nous immerge Jacques Becker dans Rendez-vous en juillet, l'univers de ceux que l’on appelait les « zazous ».
Les zazous, c’est la première tribu de jeunes français à avoir intégré la contre-culture américaine, en portant des vêtements trop amples, en cultivant une gestuelle et un mode de vie bohême et clownesque, et se laissant pousser une tignasse précurseur des futures « bananes », et en swinguant acrobatiquement dans des caves. Une chronique de l’ère pré-beatnik, ça a l’air intéressant. Mais voilà : les jeunes que filme Becker n’ont rien de fondamentalement attachant. Ce sont pour la plupart des jouisseurs égocentrés : les filles minaudent, les garçons braillent. On se croirait dans un cour de récréation de lycée et le niveau des conversations juvéniles ne dépasse pas le niveau des productions AB.
************ Critique publiée par Sergent Pepper le 11 mars 2014 La scène d’ouverture de Rendez-vous de juillet est une fausse piste intéressante : diner compassé dans la bourgeoisie parisienne, il semble reprendre l’esthétique du panoramique familial exploité dans Goupi Mains Rouges et le transposer dans une nouvelle classe sociale. Mais c’est le mouton noir qui intéresse ici : non pas un fils de retour, comme pour le film précédent, mais bien celui qui s’en ira, le plus loin possible.
Avoir 20 ans en 1949 : tel est le programme auquel nous invite ici Jacques Becker. La France bouillonne et sa jeunesse la propulse dans une nouvelle ère, fraichement influencée par les libérateurs américains : le jazz est partout, et rythme ces danses aussi frénétiques que les rêves qui les accompagne. On joue du théâtre, on prévoit des voyages, on s’initie à l’amour.
D’un mouvement continu, le film joue dans sa longue exposition sur sa construction chorale, notamment par le téléphone assurant la liaison entre les différents camarades, qui investissent ensuite un espace totalement conquis : le véhicule amphibie, probable récupération de l’armée américaine, symbolise cette fluidité insolente, sur la Seine comme dans les rues.
Certes, les désillusions jalonnent aussi le parcours, comme les répits accordés à l’improvisation musicale : c’est la fragilité d’un couple, la rencontre de deux continents (celui, intime, de l’amour ou du rêve d’expédition en Afrique, contre le plus vaste du monde du théâtre ou de l’Administration française) et les choix nécessaires.
* Mais la jeunesse ne s’embarrasse pas de tragique : c’est l’âge des possibles que donne à voir Becker, à travers tous ces escaliers qu’on gravit et ces compagnons qu’on galvanise ; l’envol final de la joyeuse troupe, même s’il laisse quelques larmes au sol, confirme cette valse habitée, des caves de St Germain aux cieux de l’aéroport.
Ça aurait pu être un film intéressant tout de même : le cinéma français a souvent su se moquer de divers stéréotypes nationaux : le paysan, l’épicier, la matrone, le coureur... Pourquoi pas le bobo ? Eh bien non : Becker porte sur ses personnages un regard mou et attendri. Il filme leur bêtise avec gout.
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