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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - John Cassavetes - Réalisateur fin

    06/01/2012 18:15

    © DR -  John Cassavetes - Réalisateur  fin


                                                               LOVE STREAMS
     

    Expression corporelle

     « Il y a chez Cassavetes, plus que chez n'importe quel cinéaste moderne, une littéralité absolue du corps comme mode de figuration et surtout comme présence existentielle ». Dans ses films, le corps joue un rôle prédominant en termes d'expression. Ce que le personnage ne peut dire est souvent exprimé par le mouvement du comédien.

    Une femme sous influence est un film qui repose pour une grande partie sur la gestuelle hystérique de son personnage Mabel, interprété par Gena Rowlands. À la fois rejet de l'autre, de ses propos (Mabel contre la famille de Nick, joué par Peter Falk) ou recherche d'amour, voire trop-plein d'amour, extase (Mabel organisant une fête avec les enfants qui dégénère à cause de son enthousiasme affectif débordant), le corps de l'actrice passe par une pleïade de postures et de gestes qui expriment au-delà des dialogues la détresse, la joie ou le désir de son personnage.

    Le corps est aussi un mode de communication. Les contacts corporels sont courants. Les personnages s’embrassent, se prennent à bras le corps, se battent. Souvent placés dans des situations extrêmes, les personnages sont rendus à dialoguer avec leur corps. Dans une longue séquence de Faces, Chet (Seymour Cassel) s'emploie à réanimer Maria (Lynn Carlin) qui vient de tenter de se suicider aux barbituriques, en la portant, en la prenant dans ses bras, en la faisant danser.

    Dans Love Streams, Robert (John Cassavetes) se pique de visiter son ex-femme et voir son fils, il est rossé par le nouvel époux et, gisant sur le trottoir, son fils vient l'enlacer. Le contact est recherché, voire provoqué par les protagonistes. Son absence est d'autant plus intolérable. La scène de réanimation de Faces est suivie du retour du mari de Maria (John Marley), l'absence de tout contact entre les deux époux contraste amèrement avec le sauvetage de Chet.

    John Cassavetes n'a jamais véritablement revendiqué de filiation. Il admire Frank Capra parce que ses films montrent « la beauté des gens qui ont encore une espèce d'espoir et de dignité quel que soit le milieu dont ils sortent » mais sa démarche est fondamentalement différente. Capra est d'abord d'une autre génération, celle du rêve américain et de l'idéalisme tandis que John Cassavetes adopte une vision réaliste, avec des personnages qui ont un confort matériel et qui doivent faire face à leur nature, au modèle de société qui leur est imposé.  Il cite à l'occasion Carl Theodor Dreyer (avec qui il avait l'ambition de faire un film) ainsi que le cinéma italien néoréaliste.

    Son parcours dans la télévision américaine des années cinquante aura une certaine influence sur ses méthodes de travail. Toutes ces références n'ont cependant que des relations très indirectes avec son cinéma..

    C'est que le réalisateur s'inscrit davantage dans la rupture. Shadows a été conçu à New York, loin des studios, porté par un courant de cinéma indépendant fédéré par Jonas Mekas qui avait l'ambition d'échapper à une logique budgétaire en réalisant des films sans contraintes financières. Par la suite, et après son expérience hollywoodienne désastreuse, le cinéaste n'aura de cesse que de préserver son indépendance esthétique et financière.

    L'une et l'autre seront menées de front. Il réinjecte ses cachets d'acteur dans ses productions ; au besoin, il hypothèque sa maison. Peu de cinéastes auront fait preuve d'une telle détermination* dans leur démarche créative. La plupart des réalisateurs reconnus pour leur liberté d'esprit (Arthur Penn, Robert Aldrich, Martin Scorsese ...), une fois entrés dans le système hollywoodien ne le quitteront pas.(mais ils feront de meilleurs films)

    L'œuvre de John Cassavetes ne sera véritablement connue du public que sur le tard, probablement en raison de la distribution laborieuse de ses films de son vivant. Néanmoins, d'une manière générale, la critique s'accorde à reconnaître le talent du cinéaste dès ses premiers pas dans la réalisation. La singularité de sa démarche n'est pas d'ailleurs sans provoquer la controverse.

    On a pu lui reprocher notamment de ressasser le thème rebattu du mal de vivre ce qui pour d'autres, dénote plutôt l'attachement quasi-obsessionnel du réalisateur à dépeindre l'infirmité physique ou morale de ses personnages et le comportement qui en découle (peut-être sa propre infirmité ?).

    En tout état de cause, John Cassavetes laisse son empreinte dans l'histoire du cinéma américain. Son indépendance, en particulier, qui se manifeste dès ses premiers films Shadows et Faces, sera perçue aux États-Unis comme une formidable ouverture pour la génération de cinéaste qui va suivre. Martin Scorsese, par exemple, le sollicitera personnellement pour le guider dans ses premiers pas dans le cinéma

     Certains réalisateurs s'essaieront, par ailleurs, à son style en guise d'hommage (ou pour le pomper,tout simplement...). Pedro Almodóvar, notamment, "s’inspire ouvertement" d’Opening night dans Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre, 1999). L'influence de Cassavetes se fait sentir  également sur Maris et femmes (Husbands and wives, 1992) de Woody Allen. (Marrant...deux films particulièrement chiants)

    De façon plus profonde, les œuvres de Maurice Pialat ne sont pas sans rapport avec celles de John Cassavetes. Les deux réalisateurs partagent le goût de l'indépendance mais aussi une direction d'acteur portée sur le jeu corporel de l'interprète. Enfin, Jean-François Stévenin se revendique, quant à lui, ouvertement dans sa continuité.(Pour moi les films de Pialat et de Stévenin dans une moindre mesure sont bien meilleurs)

    *

     Longs métrages

    1959 : Shadows (m'en rappelle pas du tout)
    1961 : Too Late Blues ou La Ballade des sans-espoir
    1963 : Un enfant attend (A Child Is Waiting)
    1968 : Faces  (m'en rappelle pas du tout)
    1970 : Husbands*
    1971 : Minnie et Moskowitz ou Ainsi va l'amour (Minnie and Moskowitz)
    1975 : Une femme sous influence*** (A Woman Under the Influence)
    1976 : Meurtre d'un bookmaker chinois (The Killing of a Chinese Bookie)
    1978 :
    Opening Night
    1980 :
    Gloria***
    1984 : Love Streams ou Torrents d'amour (m'en rappelle pas du tout)
    1985 : Big Trouble

     
    Distinctions- Récompenses


    Mostra de Venise
    1960 : Prix Pasinetti (Shadows) National Society of Film Critics
    1969 : Meilleur scénario (Faces).
    Festival de Saint-Sébastien
    1975 : Prix OCIC mention honorable (Une femme sous influence),
    Coquille d'argent (Une femme sous influence).
    Mostra de Venise 1980 : Lion d'or (Gloria).
    Berlinale 1984 : Ours d'or du meilleur film (Love Streams), prix FIPRESCI.
    Syndicat national italien des critiques de cinéma 1984 : Médaille d'argent du meilleur acteur (Love Streams).
    Los Angeles Film Critics Association Awards 1986 : Prix de l'ensemble
    de l'œuvre.

    Nominations

    BAFTA 1961 : BAFTA du meilleur film (Shadows).
    40e cérémonie des Oscars : Meilleur second rôle (Les Douze Salopards).
    Golden Globes 1968 : Meilleur second rôle (Les Douze Salopards).
    Laurel Awards 1968 : Meilleur second rôle (Les Douze Salopards).
    Laurel Awards 1968 : Meilleur réalisateur.
    Mostra de Venise 1968 : Lion d'or (Faces).
    41e cérémonie des Oscars : Meilleur scénario (Faces).
    Golden Globes 1971 : Meilleur scénario (Husbands).
    Writers Guild of America 1969 : Meilleur drame (Faces).
    Laurel Awards 1971 : Meilleur réalisateur.
    Writers Guild of America 1975 : Meilleure comédie (Minnie et Moskowitz).
    47e cérémonie des Oscars : Meilleur réalisateur (Une femme sous influence).
    Golden Globes 1975 : Meilleur réalisateur, meilleur scénario (Une femme sous influence).
    Writers Guild of America 1975 : Meilleur drame (Une femme sous influence).
    Berlinale 1978 : Ours d'or du meilleur film (Opening Night).
    Emmy Awards 1980 : Meilleur second rôle (Flesh and Blood, téléfilm).
     

     Autres

    National Film Registry 1990 : Sélection d'Une femme sous influence pour conservation à la Bibliothèque du Congrès américain.
    National Film Registry 1993 : Sélection de Shadows pour conservation à la Bibliothèque du Congrès américain.

     

    En ce qui me concerne à propos de Cassavetes -dont les auteurs de l'article font un dieu-j'ajouterai que je reconnais l'originalité de la démarche,que les films ne sont pas tous dénués d'intéret,mais que je me suis très souvent  franchement emmerdé,en les regardant. (OPENING NIGHT,MINNIE & MOSCOWITZ pour ne citer que ces deux là .J'ajoute que Gena Rowlands est toujours excellente quels que soient les délires de son cher époux

    J'ai vu plusieurs de ses films,mais n'en ai conservé aucun...pareil pour ,Eric Rohmer,Alain Cavalier et beaucoup d'autres cinéastes ayant de très grandes prétentions. Le comble c'est que j'ai crié au génie en mentionnant tous ces gars là (dans ma jeunesse quand je me prenais pour un cinéphile...des casses couilles oui!)

    Malgré tout je préfère 10 fois regarder un de ces films là ,plutôt que ces vieillies productions d'Hollywood totalement ineptes des années 40/50,style comédies musicales,péplums,où ces comédies stupides aux couleurs tapageuses (avec Jane Russel,Rita Hayworth,Doris Day,Robert Taylor,David Niven etc....) T.W

    *Determination ?...moi j'appelle ça de l'entêtement!!

     

     

     






    © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005

    07/01/2012 08:10

     © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005


    Domino

    est un film franco-américain réalisé par Tony Scott, sorti en 2005.

     

    *

     lien vers la fiche complete

     

     

     

    Résumé

    Jeune mannequin célèbre issue d'une famille en vue, Domino Harvey décide de tout quitter pour devenir chasseuse de primes. Fuyant les défilés et les mondanités, elle se jette dans l'univers de la traque et du danger où elle rencontre Ed et Choco qui deviendront sa nouvelle famille ...

     

    *
    Cast partiel

    Keira Knightley : Domino Harvey
    Mickey Rourke : Ed, patron de Domino
    Édgar Ramírez : Choco, collègue et petit ami de Domino
    Mena Suvari : Kimy, assistante du producteur TV
    Christopher Walken : Mark Heiss, producteur de télé-réalité
    Lucy Liu : Taryn Miles, psychologue travaillant pour le FBI
    Rizwan Abbasi : Alf, le chauffeur du gang de Domino
    Macy Gray : Lashindra Davis, sœur jumelle de Lashandra,
    Jacqueline Bisset : Sophie Wynn, mère de Domino
    Mo'Nique : Lateesha Rodriguez, la femme de Claremont
    Joseph Nunez : Raul Sanchez, le meilleur ami de Lateesha
    Shondrella Avery : Lashandra Davis, sœur jumelle de Lashindra
    Jerry Springer : lui-même
    Brian Austin Green : lui-même
    Ian Ziering : lui-même
    Tom Waits: le prêcheur en voiture (Wanderer)
    Delroy Lindo : Claremont, le patron de la société de chasseurs de primes
    Ashley Monique Clark : Kee Kee, la fille de Lateesha et Claremont
    Dabney Coleman : Drake Bishop, le propriétaire de l'Hôtel Stratosphere à Las Vegas
    *

    Fiche technique
    Titre : Domino
    Réalisation : Tony Scott
    Scénario : Richard Kelly, d'après une histoire de
    Richard Kelly et Steve Barancik
    Musique : Harry Gregson-Williams
    Musique additionnelle : Toby Chu,
    Heitor Pereira et Martin Tillman
    Photographie : Daniel Mindel
    Montage : Tony Ciccone,
    William Goldenberg et Christian Wagner
    Décors : Chris Seagers
    Costumes : B. Akerlund
    Production : Skip Chaisson, Samuel Hadida, Tony Scott,
    Lisa Ellzey, Toby Emmerich, Victor Hadida,
    Zach Schiff-Abrams et Barry Waldman
    Sociétés de production : New Line Cinema,
    Metropolitan Filmexport, Scott Free Productions,
    Davis-Films et Domino 17521
    Distribution :États-Unis : New Line Cinema
    France : Metropolitan Filmexport
    Budget : 50 millions de dollars
    Recettes engrangées au box-office : 21 millions de dollars dans le monde.
    Pays d'origine : France, États-Unis
    Langue originale : anglais
    Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
    Genre : policier, action
    Durée : 127 minutes
    Dates de sortie :
    Canada : 25 septembre 2005
    (Festival international de films de Montréal)
    États-Unis : 14 octobre 2005
    Belgique, France : 23 novembre 2005
    Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France






    © DR/ DOMINO de Tony Scott - 2005 p2

    07/01/2012 08:15

    © DR/  DOMINO de Tony Scott - 2005  p2


    Keira Knightley -"DOMINO HARVEY"

     

     

    *

     SENS CRITIQUE

    *



    Critique publiée par el_blasio le 28 février 2013

    Visiblement ce film ne semble pas plaire... Dommage ! Ce film est une véritable expérience jubilatoire : le montage, la musique, les images, tout ça dégage une énergie assez hallucinante. Ajoutez y Mickey Rourke qu'on avait oublié qu'il avait tant de charisme, un scénar qui ne casse pas des briques mais qui est plaisant à suivre, et une pléthore de caméos qui souligne d'autant plus l'ambiance complètement décalée et survoltée de ce film. Il se dégage la même jubilation (honteuse parfois)qu'à la vision d'un Bad Boys 2...sauf que là, c'est moins stupide. Bref, un film fun, au rythme effréné et jubilatoire.

    Critique publiée par nihoneiga le 1 février 2012

    Je n'étais pourtant pas le client légitime pour ce film. Mais Tony Scott m'avait déjà fait le coup avec Man on Fire. Là encore, j'ai plongé. Et j'ai aimé m'y noyer.Il y a quelques fois, des rares fois, où un réalisateur ose triturer la grammaire. Car c'est purement de ça dont il s'agit. De réappropriation, d'expérience, sur la grammaire cinématographique. Et à ce jeu Tony Scott est un candidat surdoué. Trop, peut être. C'est en ça que Domino peut repousser, déplaire. Dépayser, serait plus logique. Domino oublie toute conventionnalité de grammaire. Tony Scott s'invente une écriture à la lisère de tout ce que le médium cinéma impose comme ressenti sensitif. Il triture, il malaxe, il mélange, il forge. Il n'est plus question d'image, de son, de sentiments en tant que composantes plurielles, s'ajoutant en couche successives.

    Dans Domino, tout cela ne forme qu'une seule matière première. Un son peut alors continuer narrativement parlant ce que les images montraient, là où usuellement il ne fait que surligner. Ultra sensitive, cette approche est alors tout sauf brouillonne. Comme presque toujours chez Tony Scott, l'action est d'une lisibilité sans faille. Ici, juste, c'est cette audace qui engendre une sentiment d'illisibilité. Dans Domino le spectateur n'est plus en terrain conquis.

    Il explore une grammaire explosive, souvent poussée dans un paroxysme à tendance prétentieuse, comme si Scott, certain de son talent, voulait emphaser ce qui est pourtant totalement évident.Ce style, cette déferlente d'informations cognitives, suffit à faire de Domino un de mes films de références. Le reste, c'est à dire les acteurs au top de leur charisme (Rourke impérial, Keira en contre emploi, Tom Waits...), une bande son démente, c'est juste du bonus. Le formalisme me submerge déjà assez pour me faire cotoyer le nirvana. Un putain de plaisir que ce Domino.


    Critique publiée par JeanGirard le 14 avril 2011
    4/10
    En fait, ce film, c'est comme un solo de 17 minutes de Steve Vai.On salue la performance, oui bravo c'est impressionnant, ouh là là regarde j'accélère l'image et paf je la ralentis, et mon filtre jaune tu l'as vu? Ah ouais il est beau mon filtre jaune hein, c'est pas un filtre de pédé mon filtre jaune.. Hé regarde, je mets les dialogues à l'écran comme ça paf, puis ils y sont plus, et PAF! ils y sont de nouveau, putain t'as vu comment je suis fort hein, et tiens vas y je suis chaud là, je vais jouer avec la bande son là, ça va être fuuuuuun.Et au final, ouais c'est un peu fun. Mais c'est surtout d'un creux abyssal. Dans le registre "je suis Tony Scott et je vais chercher un jeune scénariste chébran pour faire un film chébran", préférez LARGEMENT True Romance.


    Critique publiée par FRIDIGERPANE le 5 mai 2012

    Disons le tout de suite , le film épynonime de Tony Scott n'a de similaire à la réalité que le nom et prénom de la protagoniste .Sachant que la véritable Domino Harvey a travaillé aux côtés du réalisateur sur le script le film si il est pure fiction n'en est pas moins excellent .On retrouve un Tony Scott en très grande forme .Entouré de son équipe habituelle ( Dan Mindel à la photographie , Harry Gregson Williams à la Bande originale ) le cadet de Ridley Scott nous offre 2 heures purement jouissives permettant à notre cervelle de se reposer .(moi il m'a épuisé ce film !!)

    Outre la monumentale prestation de Keira Knightley dans le rôle titre , Domino est une panoplie d'acteurs et de :" gueules" jubilatoire , du journaliste mégalo interprété par Christopher Walker vraiment désopillant dans ce registre au rebel Afghan les personnages du films s'avèrent bien travaillés et le cocktail est explosif dans le sens positif du terme .Notons les sympathiques caméos de Ian Zerring et Brian Austin Green rendus populaire par la série Beverly Hills 90010 dans leurs prôpre rôle et jouant l'autodérision et la caricature pour notre plus grand plaisir .

    Domino joue la carte de la surrenchère et l'assume pleinement avec ce film Tony Scott confirme qu'il est à l'instar de Michael Bay un maitre de la pyrotechnie et du spectacle .Tony Scott a opté pour un style experimenté sur Man On Fire , à savoir caméra à manivelle , filtres de couleurs , image saccadée , sous titres , arrêts sur image ..un véritable délire visuel qui si il peut ne pas être du goût de tout le monde a le mérite d'être approprié à l'ensemble .Nous retrouvons également des caractéristiques propres aux films de ce bon vieux scott et Domino n'est pas sans rappeler la bonne aire 90's où fleurissaient des films d'action cultes .

    Entre :" têtes de vainqueurs" dialogues cru il n'y a pas de doute , Domino est un Scott pur jus .Harry Gregson Williams signe une bande originale aussi explosive et burlesque que réussie , si la période de dépression du compositeur pouvait se ressentir dans les partitions de Man On Fire , le score de Domino laisse à penser que le fidèle compagnon de Tony Scott depuis Ennemi d'Etat s'est :" lâché" partant dans un délire mélomane dont lui seul à le secret .

    Domino est plus malin qu'il n'y parait et derrière les péripéties de nos protagonistes se cache une critique toute en finesse de la télé réalité . Notons à ce propos une sympathique séquence à l'émission de Jerry Springer connue pour ses moments de clashs en direct . L'animateur y joue son propre rôle non sans second degré .Prenons et regardons Domino pour ce qu'il est , un explosif film d'action rendant superbement hommage aux classiques du genre .Le final vaut son pesant d'or et fait directement référence à True Romance ( Tony Scott 1993 ) .

    Une Keira Knightley sulfureuse , un Mickey Rourke en forme , un Edgard Ramires convainquant et une panoplie de seconds rôles jubilatoires , aucune raison de bouder notre plaisir , Domino est une réussite et qui si il n'aboutira surement pas à des réfléxions philosophiques remplit parfaitement sa mission :Il divertit de bout en bout !:" My name is Domino Harvey ....i'm a bounty hunter"Verdict :9,5 / 10 .

     






    © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005 p3

    07/01/2012 08:20

    © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005  p3







    © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005 p4

    07/01/2012 08:27

    © DR / DOMINO de Tony Scott - 2005  p4


    A droite : Macy Gray

    *

    *

     

    Tournage
    *
    Le tournage principalement eu lieu en Californie (Los Angeles, Beverly Hills, Désert des Mojaves, Santa Clarita, Santa Monica) et dans le Nevada (Las Vegas, Bonnie Spring)


    Clins d’œil

    À la fin du générique on peut voir un caméo de la « vraie » Domino Harvey fumer une cigarette devant l'immeuble en feu. Le film lui est dédié car elle est morte d'une overdose quelques mois après la fin du tournage.
     
    Les comédiens Ian Ziering et Brian Austin Green, célèbre pour avoir joué dans la série Beverly Hills 90210, jouent avec beaucoup d’auto-dérision leur propre rôle et se retrouvent malgré eux coincés dans une situation délicate.

    Production Genèse du projet

    Tony Scott voulait depuis les années 1990 adapter la vie de Domino Harvey. Cette jeune mannequin célèbre des années 80 faisait partie de la prestigeuse agence Ford. Mais au début des années 90, elle a décidé de tout plaqué* dont sa vie à Beverly Hills, afin de devenir chasseuse de primes. Domino Harvey est par ailleurs la fille de l'acteur Laurence Harvey et du mannequin Paulene Stone.

    Le film n'est cependant pas à 100% biographique et les noms des personnages ont été changé(s)."Le film est une fiction, une palpitante aventure portée par la force de la personnalité de son héroïne. Domino a toujours choisi son chemin, en méprisant les facilités. Plus qu'à son histoire, c'est à son esprit de liberté que nous nous sommes attachés"- Samuel Hadida, producteur

    Casting

    C'est le scénariste Richard Kelly qui a suggéré Keira Knightley à Tony Scott pour le rôle-titre.
    "J'ai tout de suite su que Keira Knightley serait parfaite pour ce rôle. Elles ont en commun certains points essentiels : elles sont britannique, et refusent de se laisser enfermer dans les conventions. Elles tracent leur route à l'instinct, sans compromis, et s'imposent là où on ne les attend pas. Et en plus, elles sont belles !»— Tony Scott

    L'acteur vénézuélien Édgar Ramírez a été découvert au dernier moment par la directrice de casting, alors qu'il venait présenter à Los Angeles le film Punto y Raya qui concourait à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

     

    * Elle a plaqué (participe passé..c'est passé,c'est fait)
     .de tout plaquer (infinitif  la période n'est pas determinée + il y a déjà "a décidé de " avant )





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