| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Octobre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    29300102030405
    06070809101112
    13141516171819
    20212223242526
    272829300102

    © DR -Natalie Portman / Egérie de Dior

    08/01/2012 09:43

     © DR -Natalie Portman / Egérie de Dior


                             






    © DR -Natalie Portman / Mannequin 2

    08/01/2012 09:48

     © DR -Natalie Portman / Mannequin  2







    © DR - Maurice Pialat (Biographie)

    08/01/2012 19:09

    © DR - Maurice Pialat (Biographie)


    En haut: Tournage de VAN GOGH
    Dessous tournage de A NOS AMOURS (Sandrine Bonnaire)
     
     
     
    *

     

    Maurice Pialat

    est était un réalisateur français de cinéma né le 31 août 1925 à Cunlhat (Puy-de-Dôme, France)
    et mortdécédé le 11 janvier 2003 à Paris d'une maladie rénale à l’âge de 77 ans.

    *

    Par l'approche réaliste ou mystique de son cinéma, il est considéré comme un héritier direct de Jean Renoir, mais aussi de réalisateurs internationaux comme Roberto Rossellini ou Akira Kurosawa qui partageaient tous les trois - comme lui - l'amour de la peinture, du dessin ou de la photographie. Maurice Pialat reste cependant inclassable. Anticonformiste, provocant, exigeant, très critique envers les films de ses contemporains autant qu'envers ses propres films, il tracera jusqu'à sa mort un cinéma sans concession proche de celui de Robert Bresson ou de Jacques Doillon. 

    Au cours de ses tournages, il avait l'habitude de tisser des liens très forts avec ses acteurs qui pouvaient être des professionnels reconnus, voire célèbres dans le monde entier (Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire), mais aussi de parfaits débutants ou inconnus. Sa direction était à la fois très souple ou très proche, avec un souci du ton juste, de la fraîcheur et de la spontanéité.Il pouvait pousser à bout ses acteurs comme ses techniciens. Il était fréquent qu'il remercie tel ou tel technicien ou qu'il se brouille avec tel ou tel artiste ou technicien au point de mettre en danger le film, de retarder sa réalisation. Ses équipes étaient en général réduites au minimum afin de ne pas alourdir les conditions de tournage.

    Bien que ne commençant à réaliser qu'à la fin des années 50 et ayant une esthétique proche de celle des cinéastes de la Nouvelle vague, il restera toujours en marge de ce mouvement n'ayant que peu de considération pour leur cinéma, hormis celui de Jean-Luc Godard et de quelques rares autres.Sa vie hors du star-system en a fait une des personnalités du cinéma international difficile à connaître, à comprendre, à cerner.De nombreux articles ou livres lui ont pourtant été consacrés depuis une quinzaine d'années.Il a profondément influencé toute une génération de cinéastes français et étrangers. Il a eu comme collaborateurs connus Patrick Grandperret, Cyril Collard et bien d'autres.

    Biographie

    La première passion de Pialat fut la peinture. Il gardera un rapport intime avec cet art (qu'il met en scènedans Van Gogh), même s'il cesse de peindre à partir du moment où il commence à tourner. S'il aimait à se décrire comme autodidacte, il n'en est rien. Maurice Pialat est passé par les écoles des Arts Décoratifs, puis par les Beaux-Arts de Paris. Suite à ces apprentissages il tente d'exposer, sans succès et vit de petits boulots (visiteur médical, représentant pour diverses sociétés...).En 1951, il achète une caméra et tourne quelques courts-métrages en amateur (Isabelle aux Dombes, Drôles de bobines tourné en 1957 ou L'Ombre familière en 1958...).

    En 1960, une commande le conduit à filmer en Turquie une série de courts-métrages, qui marqueront le début de sa carrière cinématographique. En 1964, il participe comme technicien au moyen-métrage d'Henry Zaphiratos Des Enfants sages. En 1968, à 43 ans, il tourne son premier long-métrage de fiction, L'Enfance nue.

     En 1972, au festival de Cannes qui le révèle au grand public par le film Nous ne vieillirons pas ensemble (Prix d'interprétation masculine, attribué à Jean Yanne), il déclare : « Ce qui est grave dans le cinéma, c'est qu'il n'a jamais fait de progrès. Le premier film était le meilleur… Il y avait déjà tout. »

    En 1978, il se fait remarquer par la critique et la jeunesse par un film polémique, Passe ton bac d'abord.En 1980, il débute sa collaboration avec Gérard Depardieu par Loulou. Le film est un succès critique et commercial. En 1985, il réalise Police avec Sophie Marceau, Gérard Depardieu et Richard Anconina, d'après un scénario de Catherine Breillat, deuxième collaboration avec Gérard Depardieu qui se sentira toujours proche de ce réalisateur atypique.

     Il reçoit la Palme d'Or au festival de Cannes 1987 pour Sous le soleil de Satan. Sous les sifflets d'une partie de la salle qui aurait voulu voir le prix adressé aux Ailes du désir de Wim Wenders, il dresse le poing et lâche : « Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus.»Il est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.

     

    Réalisateur et scénariste Courts-métrages
     

    1951 : Isabelle aux Dombes
    1952 : Congrès Eucharistique Diocésain (tourné à Cunlhat, Puy-de-Dôme son village natal)
    1957 : Drôle de Bobine
    1958 : L'Ombre familière
    1961 : Pigalle et L'Amour existe
    1962 : Janine
    1964 : Istanbul, Byzance, Corne d'Or, Bosphore et Maître Galip dits les Courts-Métrages Turcs
    1966 : Les Champs-Élysées et La Camargue
    1967 : De la mer jaillira la lumière et Paris étudiant
    1968 : Tauromachie en France, Lugdunum
     
    Longs métrages

    1968 : L'Enfance nue***
    1970 : La Maison des bois (Feuilleton TV de sept épisodes)
    1972 : Nous ne vieillirons pas ensemble(?)
    1974 : La Gueule ouverte
    1978 : Passe ton bac d'abord
    1980 :
    Loulou(m'en rappele pas)
    1983 :
    À nos amours***
    1985 :
    Police*
    1987 :
    Sous le soleil de Satan**
    1991 :
    Van Gogh****
    1995 : Le Garçu (m'en rappelle pas)

     
    Acteur(excel acteur)

    1957 : Le Jeu de la nuit de Daniel Costelle
    1969 : Que la bête meure de Claude Chabrol
    1970 : La Maison des bois
    1973 : Mes petites amoureuses de Jean Eustache
    1982 : Cinématon #236 de Gérard Courant
    1983 : À nos amours
    1987 : Sous le soleil de Satan
     
    Théâtre

    1956 : Marie Stuart de Frédéric Schiller, 

     
    Récompenses

    1968 : Prix Jean-Vigo pour L'Enfance nue
    1983 : Prix Louis Delluc pour À nos amours
    1984 : César du meilleur film pour À nos amours, ex-aequo avec le Bal d'Ettore Scola.
    1984 : César du meilleur espoir féminin attribué à Sandrine Bonnaire.pour À nos amours
    1987 : Palme d'or pour Sous le soleil de Satan

     

     






    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc p2

    08/01/2012 19:13

    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc  p2


    Van Gogh
    est un film français de Maurice Pialat sorti en 1991
    Biographie des derniers jours de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise.

     

    *

    Lien vers la fiche complete du film
    http://www.imdb.com/title/tt0103190/?ref_=fn_al_tt_3

     

    *

    Cast

    Jacques Dutronc : Van Gogh
    Alexandra London : Marguerite Gachet
    Bernard Le Coq : Théo
    Gérard Séty : docteur Gachet
    Corinne Bourdon : Jo
    Elsa Zylberstein : Cathy
    Leslie Azzoulai : Adeline Ravoux
    Chantal Barbarit : Mme Chevalier
    Jacques Vidal : Ravoux
    Frédéric Bonpart : La mouche
    Lise Lamétrie : Madame Ravoux
    Christian Maes : l'accordeoniste
    Gilbert Pignol : Gilbert

    Fiche technique
    Réalisateur : Maurice Pialat
    Scénariste : Maurice Pialat
    Assistant réalisateur : Alain Olivieri
    Monteur : Yann Dedet et Nathalie Hubert
    Directeur de la photographie : Gilles Henry et
    Emmanuel Machuel
    Ingénieur du son : Jean-Pierre Duret
    Société de production française :
    Centre national de la cinématographie
    Cofimages 2
    Films A2
    StudioCanal
    Sofica Investimage 3
    Sofica Investimage 2
    Sortie : 30 octobre 1991
    Durée : 158 minutes
    Type : Drame, Biographie

     

     

    Après son internement à l’asile, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, amateur d’art et protecteur des peintres. Entre les relations conflictuelles qu’il entretient avec son frère Théo et sa santé mentale vacillante, Vincent continue son oeuvre. Il devient l’amant de Marguerite, la fille de son hôte, mais celle-ci comprend vite qu’il ne l’aime pas, que seul son art le fait vivre.






    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc p3

    08/01/2012 19:19

    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc  p3


    DVD Classik
    par Olivier Bitoun

    « J'aurais préféré être peintre, même médiocre, plutôt que cinéaste, même un grand cinéaste » déclara Pialat. Faut-il, à partir de cette citation (parmi d'autres) et des toiles que Pialat nous a laissées, voir dans son Van Gogh une forme d'autoportrait ? Tout nous y invite. Le film parle d'un artiste se heurtant au monde, à ses proches, à la société, et parvenant malgré tout à s'extraire d'un quotidien, qui pour lui est insupportable de médiocrité et de vanité, par l'acte de créer. On peut aisément imaginer qu'à travers son portrait de Van Gogh, Pialat parle de lui, de ses relations houleuses avec la profession, les critiques, les amis.

    Si Pialat n'est pas un grand admirateur de la peinture de Van Gogh (« des croûtes » dit-il), il est par contre clairement fasciné par l'homme, artiste maudit, incompris, qui rejette les avis (bons ou mauvais) sur son œuvre, qui travaille avec acharnement, qui ne cesse de lutter contre les contraintes, qui mène une vie de solitaire tout en étant assoiffé de reconnaissance. Pialat se reconnaît dans cet homme et c'est d'ailleurs sa propre main qu'il filme dans les rares scènes où l'on voit Van Gogh peindre. Dans son Van Gogh, Pialat s'attache aux derniers mois de l'artiste, de son arrivée à Auvers-sur-Oise à son agonie. Il est sombre, renfermé sur lui-même, ne communique presque plus avec son entourage, ou alors pour vociférer, se brouiller.

    Dans le même temps, il prend du plaisir à côtoyer les gens du village, à manger et boire avec eux. Comme on pouvait s'y attendre, Pialat refuse de faire de son film un portrait biographique. Plus étonnant, il y parle à peine de peinture. Qu'est donc ce film qui n'est ni un film sur l'art, ni un film sur Van Gogh ? A quoi s'attache Maurice Pialat ? Il filme des détails : Van Gogh choisissant ses pinceaux, les nettoyant, préparant ses toiles. Il montre ses déboires financiers, ses brouilles. Il le filme au repos, au travail, buvant ou mangeant. Il capte du trivial, un quotidien jamais transfiguré par la vision de l'artiste.

    Et pourtant le film, qui nous frappe par la brutalité de ses enchaînements, est traversé par une énergie saisissante, porté par l'exaltation de son personnage. Il y a ici à l'œuvre de la fureur, de la colère, de la vie, une tension palpable dans chacune des scènes. Lyrique, tourmenté, sensuel, violent... Van Gogh est peut-être celui de ses films où Pialat touche au plus près à cette vérité, cette vie qu'il n'a cessé de vouloir imprimer sur pellicule. Il filme la chair, la maladie, la fatigue, l'abandon, la mort. Si chaque interprète (Elsa Zylberstein, Alexandra London...) brille par la justesse d'un jeu jamais empesé malgré la reconstitution historique (qui se fait d'ailleurs oublier en une fraction de temps), Jacques Dutronc irradie le film.

    Complètement habité par son personnage, l'acteur n'évita pas pour autant les critiques de Pialat qui lui reprocha ses effets, le fait d'avoir imposé au film ce Van Gogh par qui il s'est senti possédé. On ne peut suivre le cinéaste dans tous ses jugements, et la puissance de Van Gogh tient aussi à l'interprétation fiévreuse de Dutronc. Mais sa prestation ne doit pas éclipser (comme ce fut le cas aux Césars où Dutronc remporta un prix d'interprétation mais où le cinéaste sortit bredouille une fois de plus) la beauté singulière de ce film qui tient d'abord par la pureté de la mise en scène de Pialat. Van Gogh est un morceau de vie brute, une œuvre perturbante qui déjoue nos attentes, nous bouscule. Si un film devait résumer le cinéma de Pialat, ce pourrait être celui-là.






    Début | Page précédente | 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus