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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc p4

    08/01/2012 19:23

    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc  p4


    DVD Fr.Com
    par Sabrina Piazzi

    Van Gogh est l’un des chefs d’oeuvre de Maurice Pialat. Merveille visuelle alliée à la puissance du récit, soutenu par des dialogues magnifiques et l’intense interprétation de Jacques Dutronc (César du meilleur acteur), ce film apparaît rétrospectivement comme le plus proche et personnel de Maurice Pialat dans le sens où le cinéaste a comme le célèbre peintre renié ses oeuvres en remettant en cause son talent, se sentant sans cesse incompris.

    Lui-même artiste-peintre, Maurice Pialat s’est visiblement toujours retrouvé en Van Gogh, artiste complexe et instable, dont il avait déjà signé une petite biographie illustrée en 1965. Film-fleuve de près de 2h40, Van Gogh transporte le spectateur à la fin du XIXè siècle et l’invite à suivre les 67 derniers jours du peintre et dessinateur néerlandais à travers ses rencontres, ses rapports avec son frère Théo (Bernard le Coq, excellent), ses coups de gueules, ses peines, ses coups de pinceaux, ses amours, ses moments de plénitude et de souffrance.

    Comme dans les autres films de Pialat, Van Gogh est inscrit dans le réel, loin des conventions et du cahier des charges des films du genre (contrairement au Van Gogh de Vincente Minnelli par exemple), évite tout lyrisme et romantisme appuyés. Le sublime côtoie la crasse : Van Gogh est le film-somme de la carrière de Maurice Pialat.

    Le Blu-ray contient le film ainsi qu’un entretien avec Bernard Le Coq (32’, 2012). Avec son élégance et sa disponibilité habituelles, le comédien partage ses souvenirs liés au tournage de Van Gogh. Il admet d’ailleurs avoir été angoissé à l’idée de travailler avec le metteur en scène en raison de sa réputation exécrable et sa méchanceté envers les acteurs. Notre interlocuteur en vient à sa rencontre avec Maurice Pialat avec lequel il s’est finalement très bien entendu. Ce portrait du cinéaste complète parfaitement celui dressé par d’autres artistes sur les Blu-ray de Loulou et A nos amours.

    L’interactivité de ce premier disque se clôt sur la bande-annonce.

    Les suppléments suivant sont disponibles sur un DVD.

    Jacques Dutronc, confortablement installé dans sa villa en Corse, répond aux questions de Serge Toubiana (2003, 21’). Tout d’abord, signalons que l’interview a été réalisée en extérieur et que le vent souffle dans le micro rendant l’écoute irritante. Malgré cet inconvénient, le comédien revient avec sa décontraction légendaire sur le tournage de Van Gogh, sa collaboration avec Maurice Pialat, et sa préparation. «?Tourner avec Maurice Palat valait tous les conservatoires du monde?» dit Jacques Dutronc, cigare en bouche, verre de vin à la main, amusé de dire que le tournage s’est bien passé mais que c’est après les prix reçus pour son interprétation, que le cinéaste s’est mis à le détester puisque son film n’était aimé qu’à travers son acteur principal.

    Emmanuel Machuel, chef opérateur sur Van Gogh, revient pendant 23 minutes sur l’épreuve endurée de tourner ce film avec Maurice Pialat aux manettes. Le directeur de la photographie, qui est parti du tournage avant la fin (pour survie mentale dit-il) mais qui a néanmoins participé à 95% des prises de vue, en dit long sur le caractère du réalisateur, sur son besoin de travailler dans un environnement conflictuel. Les propos tenus sont durs et souvent hallucinants, le tout regorge d’anecdotes de tournage et l’on en apprend beaucoup sur les partis-pris esthétiques adoptés.

    L’éditeur nous propose ensuite la version intégrale de l’émission Mon Zénith à moi (49’), durant laquelle Michel Denisot recevait Maurice Pialat quelques jours avant la cérémonie des César 1992 où Van Gogh partait largement favori avec 12 nominations. Finalement, seul Jacques Dutronc obtiendra celle du meilleur acteur, et c’est Tous les matins du monde d’Alain Corneau qui récolta 7 compressions. Pendant cette émission diffusée sur Canal+, Maurice Pialat paraît tendu bien que Michel Denisot le couvre de compliments pour le détendre. Maurice Pialat s’exprime sur la nouvelle génération de cinéastes (Beineix, Besson), parle de Gérard Depardieu, de ses rapports alors inexistants avec Sandrine Bonnaire, des femmes, des critiques, de la peinture. Finalement, Maurice Pialat s’est rarement autant livré que dans cette interview.

    S’ensuit un autre entretien de Maurice Pialat (10’), cette fois mené par Christian Defaye dans le cadre de l’émission Spécial Cinéma. Certains propos font étrangement écho, parfois au mot près, avec ceux issus du segment précédent, et Christian Defaye en fait trop dans le genre courbettes et superlatifs en tous genres. C’est sans doute pour cela que Maurice Pialat lui dit qu’il a toujours aimé discuté avec lui.

    Les bonus se poursuivent avec un court-métrage réalisé par Maurice Pialat, simplement intitulé Van Gogh (1965, 6’), issu de la Collection Chroniques de France. Tourné sur les lieux mêmes où Van Gogh a passé la fin de sa vie, à Auvers-sur-Oise, ce court-métrage en N&B et au montage délicat, annonce la passion du cinéaste pour le peintre 35 ans avant le film avec Jacques Dutronc.

    Pas moins de 32 minutes de scènes coupées sont présentées par le monteur Yann Dedet (15’). Installé dans une salle de montage, notre interlocuteur revient sur la structure de Van Gogh, les essais, les partis-pris laissés de côté, sur la façon dont il a collaboré avec Maurice Pialat. Dans le lot, peu de scènes demeurent vraiment marquantes puisque certaines reprennent certaines séquences du film vues sous un autre angle ou issues d’une autre prise.L’interactivité se clôt sur une magnifique galerie de 30 toiles, aquarelles et dessins réalisés par Maurice Pialat, entre 1942 et 1947.

    Image - 4,5 / 5
    Comme pour les éditions Blu-ray d’A nos amours et Loulou, il serait difficile de faire mieux que cette édition HD (Encodage MPEG 4 / AVC - Format du film respecté 1.66, 1080p) qui respecte les volontés artistiques originales dont le grain original, tout en tirant intelligemment partie de l’élévation en Haute définition. La clarté est très appréciable, notamment sur toutes les séquences en extérieur, la propreté du master est irréprochable, ainsi que la stabilité, le relief, la gestion des contrastes et le piqué (voir la campagne environnante) qui demeure agréable. N’oublions pas la colorimétrie, pimpante, bigarrée, restituant à merveille la photographie faisant la part belle à la lumière naturelle. Si l’apport HD demeure moins flagrant sur les séquences sombres, on se délecte de revoir Van Gogh dans de telles conditions techniques !

    Ce mixage DTS-HD Master Audio Mono s’en tire mieux que celui de Loulou et A nos amours, en instaurant un confort acoustique probant et solide. Les dialogues sont ici délivrés avec ardeur et clarté, les ambiances naturelles ne manquent pas sur toutes les scènes tournées en extérieur (le chant des oiseaux est très présent et le vent souffle dans les champs de blés), la propreté est de mise et les silences sont denses. L’éditeur joint également les sous-titres anglais et français destinés au public sourd et malentendant.






    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc p5

    08/01/2012 20:57

    © DR -VAN GOGH / Pialat-Dutronc  p5


    External reviews

    Showing all 21 external reviews
    *
    Sites externes
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    Miscellaneous Sites

    Photographs






    © DR -VAN GOGH p6

    08/01/2012 21:05

    © DR -VAN GOGH   p6


    Index

    5 matching reviews (17 reviews in total) 


    *

    *


     

    One of the greatest French films ever !

    10/10
    Author:
    Michel PLAZANET (michel.plazanet@wanadoo.fr) from Paris, France
    19 August 2004

    This is Maurice Pialat's masterpiece, one of the best French films ever !Unlike the title may induce, it's not a Van Gogh "classic" biography as Pialat only shows the last three months of the painter's life, from his arrival in Auvers sur Oise until his suicide. The picture is constantly moving, intelligent, funny and masterfully photographed (some sequences along the river look like Renoirs's paintings). It's as much a movie about Pialat himself as about Van Gogh.

    The scene between Vincent and his brother Theo , or the ones between the latter and her wife Jo are just extraordinary. And the way Pialat films Van Gogh's agony at the Auberge Ravoux in Auvers sur Oise is the mark of a genius.Jacques Dutronc may not be a Vincent van Gogh lookalike, he's absolutely outstanding. And Bernard Le Coq as Theo makes his best performance so far. Unmissable!!!!!!!!!!

    Great Portrait of Van Gogh & His Last Days
    10/10
    Author:
    user1684 from United States
    28 May 2007

    If you haven't seen this movie yet, set aside a few hours and treat yourself to this gem of a film.
    Jacques Dutronc is great as the Von Gogh, but Alexandra London is fantastic stealing almost every scene she is in with Dutronc. Bernard Le Coq as big brother, Theo, turns in a good controlled performance as well.The supporting cast is also first rate.

    The movie covers the last two months of Van Gogh's life from his arrival in Auvers sur Oise ( then a sleepy suburb 17 miles from Paris) until his death from apparently self-inflicted wounds. He is buried there by the way, next to his brother Theo, and the inn where he stayed is still standing. (Google "Auvers-Sur-Oise") The sad part is that Van Gogh appeared to suffered from a form of depression, if it were today it could have been treated with proper medication. If he had lived 110 years later he might have been fine.

    I loved the research they appeared to do on everything from period trains, blacksmiths, inn keepers, farmers, day laborers, other artists and family members. It has an authentic feel to it.Another good part is the lack of a sappy soundtrack to detract from the story at hand. The lack of a soundtrack renders it almost as if you are standing in the same town watching what is going on. "Excuse me, are you Vincent Van Gogh?" The picture is beautifully photographed and as one IMDb'er from France pointed out in his comments "some sequences along the river look like Renoirs's paintings" It's true.
    Don't miss this.

    Every single frame of this movie seems an impressionistic painting
    10/10
    Author:
    priapo (priapo@tiscalinet.it) from Catania, Italy
    21 August 2000

    "Lust for life" of Minnelli is a great film, but in my opinion doesn't give a faithful portrait of Van Gogh: his nature is too romanticized. On the contrary this film of Pialat gives a real mirror of the inner nature of the great painter. I think Van Gogh was really so misanthrope as the film describes. This puts the film of Pialat above the one of Minnelli. Besides this film seems a moving painting, because if you pause the playing when you see the video you can see an impressionistic picture. this peculiarity is so marked that there are scenes that are in the film only for a visive aim (for example the Vincent's sister-in-law that washes herself in a tub). Even if "Lust for life" is a great film, I think "Van Gogh" is greater.

    Divine. Must See.
    10/10
    Author:
    Sam Rupani (rupanisp) from Houston, Texas
    28 November 2003
    Beautiful Direction.Beautiful Art Direction.This movie is a painting.
    Must see.Thanks and Regards.

    The People In Van Gogh's Life
    8/10
    Author:
    Lechuguilla from Dallas, Texas
    12 May 2013

    The film focuses entirely on the final three months of the artist's life, as he lived in Auvers, near Paris. What we get is a cinematic study, not so much of Vincent himself, but of his relationship with those around him in those final weeks: the doctor and his family, the brother and his wife, the people at the hotel, his various love interests. For a film about a painter, the plot has him painting very little. The film is almost a soap opera of back-and-forth talk, mostly serious but with some lighter moments mixed in. Too much dialogue is my main complaint.

    Vincent (Jacques Dutronc) comes across as introverted, shy, temperamental, intellectual, and unpredictable. He gets a lot of criticism of his painting from those around him. It's hardly a supportive environment, especially given how prosaic, trite, and banal these people are. Tensions arise over mundane issues like comparisons with contemporary painters, money, Vincent's recurring mental problems, romance, and so on.

    The visuals look really good. Cinematography is competent and unobtrusive. Costumes and prod design seem authentic for the period and suggest strong tendencies toward a Victorian, prim, pretentious culture. Casting is acceptable. Acting is very good because it is so understated. Pace trends slow. There's very little music in this film, and no score; which conveys a sense of realism as people come and go amid the perfunctory activities of everyday life.

    It's been said that legends don't look like legends when they are being made. I think that applies to Van Gogh, here. He's just another painter worrying about his art, suffering from mental and/or physical ailments, and surrounded by banal people. That would not be Hollywood's approach to this famous artist. But it's an approach that's far more realistic and believable. The legend stuff would come later.






    © DR -VAN GOGH p7

    08/01/2012 21:13

    © DR -VAN GOGH   p7


    Récompenses et nominations(source Wiki)

    César du meilleur acteur pour Jacques Dutronc lors de la 17e cérémonie des César.
    César du meilleur film,
    César du meilleur réalisateur,
    César du meilleur acteur dans un second rôle pour Gérard Séty et Bernard Le Coq,
    César de la meilleure photographie,
    César du meilleur scénario original ou adaptation,
    César du meilleur espoir féminin pour Elsa Zylberstein et Alexandra London,
    César des meilleurs costumes,
    César du meilleur décor et
    César du meilleur son
    Prix Michel Simon de la meilleure actrice pour Elsa Zylberstein.
    Prix des auditeurs 1991 du Masque et la Plume.
    Nommé pour la Palme d'or au festival de Cannes 1991.

     

    Showing all 2 wins and 12 nominations

    Acteurs à l'Écran 1992

    Won
    Prix Michel Simon
    Best Actress
    Elsa Zylberstein

    Cannes Film Festival 1991

    Nominated
    Palme d'Or
    Maurice Pialat

    César Awards, France 1992

    Won
    César
    Best Actor (Meilleur acteur)
    Jacques Dutronc
    Nominated
    César
    Best Film (Meilleur film)
    Maurice Pialat
    Best Supporting Actor (Meilleur acteur dans un second rôle)
    Bernard Le Coq
    Best Supporting Actor (Meilleur acteur dans un second rôle)
    Gérard Séty
    Most Promising Actress (Meilleur jeune espoir féminin)
    Alexandra London
    Most Promising Actress (Meilleur jeune espoir féminin)
    Elsa Zylberstein
    Best Director (Meilleur réalisateur)
    Maurice Pialat
    Best Screenplay, Original or Adaptation (Meilleur scénario, original ou adaptation)
    Maurice Pialat
    Best Cinematography (Meilleure photographie)
    Gilles Henry
    Emmanuel Machuel
    Best Production Design (Meilleurs décors)
    Philippe Pallut
    Katia Wyszkop
    Best Costume Design (Meilleurs costumes)
    Edith Vesperini
    Best Sound (Meilleur son)
    Jean-Pierre Duret
    François Groult






    © DR -VAN GOGH / Jacques Dutronc p8 /Bio/Carrière (très succintes)

    08/01/2012 21:18

    © DR -VAN GOGH /  Jacques Dutronc  p8 /Bio/Carrière (très succintes)


    Jacques Dutronc

    né le 28 avril 1943 à Paris, est un chanteur, compositeur et acteur français.fait une carrière au cinéma,démarrée en 1973 avec Antoine et Sébastien.

     

    C'est Jean-Marie Périer, l'ex-photographe de Salut les copains, qui lui propose son premier rôle au cinéma. Nous sommes en 1973. Il se glisse facilement dans un rôle fait pour lui et Antoine et Sébastien, tourné dans le Bordelais marque les débuts de Jacques Dutronc acteur.Sa carrière cinématographique ne fait que commencer. Elle sera longue, le retiendra finalement davantage que la chanson et sera marquée par de nombreuses  réussites : la première est L'important c'est d'aimer de Andrzej Zulawski, réalisé en 1974. Jacques Dutronc y joue aux côtés de Romy Schneider.En 1991, il se distingue *dans Van Gogh de Maurice Pialat, (il obtint en 1992 le César du meilleur acteur pour ce film)

    * Houh la quel raccourci! ...Il se "distinguera" comme vous dites bien avant, durant les 17 années balayées par votre petite conclusion bien légère...très cher

    Sa personnalité demeure présente et marquante dans tous les rôles qu'il interprète: à propos de son interprétation de VanGogh,on a dit ainsi qu'il « vampirisait le personnage ».Ses films plus récents, comme Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc, le montrent toujours décalé et distant.

    Parmi la longue filmographie de Jacques Dutronc, on pourra retenir également Mado de Claude Sautet en 1976, Tricheurs de BarbetSchroeder, aux côtés de Bulle Ogier en 1983, Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard, en 1980, aux côtés de NathalieBaye, Merci pour le chocolat de Claude Chabrol et C'est la vie, de Jean-Pierre Amaris, au début des années 2000.

    Dans unautre registre, Jacques Dutronc s'était vu proposer le rôle de Belloc dans le premier Indiana Jones : Les Aventuriers de l'arche perdue.

    À la fin des années 80, il tenta de réaliser lui-même un long métrage dont l'action devait se dérouler en Corse, Pinzuti, qui ne vit toutefois pas le jour.

    Il a obtenu en 2005 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

    Il a épousé le 30 mars 1981 la chanteuse Françoise Hardy avec laquelle il vivait depuis 1967. Leur fils Thomas, né le 16juin1973, participe désormais à la conception de leurs disques. Il vit en Corse sur les hauteurs de Monticello.







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