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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p29

    22/12/2014 05:15

    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p29


    Critique publiée par cloneweb le 23 septembre 2013
    Il y a des vieux films qui ont tendance à mal vieillir. Décors en carton pâte, acteurs surjouants, prise de son aléatoire. Revoir un vieux film au 21e siècle est parfois une épreuve. Pourtant, certains traversent le temps sans prendre une ride et sont toujours un ravissement, cinquante ou soixante ans après leur sortie. C’est le cas de Casablanca de Michael Curtiz. C’est aussi le cas de la Belle et la Bête sorti quelques années plus tard, juste après la guerre.Ça doit être ça, un chef d’œuvre intemporel.

    Tourné dans des conditions difficile à la fin de 1945, La Belle et la Bête est pourtant une réussite de tous les instants. Il est vrai que Jean Cocteau a galéré à mettre son film en images. Après la Guerre, il était difficile de trouver des stocks de pellicule, le film est donc tourné sur trois sortes différentes (pour les scènes de jour dans le village, les scènes de nuit dans le château de la Bête et le final). Et outre les difficultés à se procurer du matériel,(il fallait faire avec les coupures électriques le courant fonctionnait un jour sur deux) ainsi que tous les aléas liés à ce genre de production.

    L’histoire est bien entendu celle que vous connaissez mais Cocteau est un grand fan de Perrault et il y ajoute donc des éléments faisant référencé à Cendrillon. Belle a donc deux soeurs qui lui font faire le ménage pendant qu’elles tentent de profiter de ce qui reste de leurs richesses. Leur père était en effet un riche marchand dont les bateaux ne sont jamais arrivés à bon port. Et il est donc ruiné. Le reste de l’histoire est le classique que l’on connait : il se perd dans la forêt, trouve la Bête dans son château et y dérobe une rose. Menacé de mort par la créature, il retourne néanmoins chez lui et Belle part prendre sa place. Petit à petit, elle va découvrir que sa véritable beauté est intérieure et se rapprocher de la Bête.

    Au delà de la mise en scène et de la narration de Cocteau qui fonctionnent parfaitement, il faut saluer plusieurs points dont la performance de Jean Marais qui incarne à la fois la Bête (avec cinq heure de maquillage par jour), le soupirant Avenant (c’est son nom, il est renommé Gaston dans la version de Disney) et à la toute fin le Prince. Cocteau, amoureux de Marais et le voulant tout le temps à l’écran, trouve d’ailleurs une pirouette pour permettre au Prince d’avoir à la fin du film l’apparence d’Avenant. L’astuce, si elle s’avère facile, permet d’aller plus loin que l’histoire d’origine. Celle-ci évoquait la beauté intérieure, Cocteau lui pousse le bouchon évoquant la bête qui sommeille en chacun de nous. On n’en dira pas d’avantage si vous n’avez pas vu le film, mais l’happy end est aussi bienvenue que réjouissante.

    L’autre point, c’est la qualité des effets spéciaux et truquages visuels, réalisés pourtant à partir de pas grand chose. Ne pouvant animer les objets eux-même, le réalisateur les met en mouvement grâce à des membres humains et certains sont très réussis. En tournant des séquences dans un sens pour les monter à l’envers, il permet des astuces visuelles impressionnantes pour un film qui a presque soixante ans. On retiendra en particulier des chandeliers tenus par des bras qui s’éclairent seuls dans le hall du château de la Bête. En réalité, les figurants tenant les bougies font un geste qui éteint les flammes. Cocteau prend la séquence dans l’autre sens et la magie opère.

    Charmant de bout en bout, la Belle et la Bête est aussi le parcours d’une jeune fille qui quitte -de force, certes- le cocon familial où elle voulait rester pour devenir un papillon auprès d’une créature. Belle trouve au travers de la Bête une revanche sur la vie et un nouveau départ.Et le final est bien magique pour les protagonistes, il l’est tout autant pour le spectateur qui prend du plaisir du début à la fin. Un classique indémodable.

     






    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p30

    22/12/2014 05:22

    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p30







    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p31

    22/12/2014 05:25

    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p31







    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p32

    22/12/2014 05:29

    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p32


     

    Critique publiée par Carlit0 le 2 mars 2012

    La Belle et la Bête ou la découverte de l'univers de M. Jean Cocteau dans mon cas est un véritable moment de féérie où l'amour du cinéma vient se mélanger à un conte cruel et beau, une histoire d'amour théâtrale et des décors ahurissants de charme et d'ingéniosité. Et si le film a certains défauts, il faut l'admettre, il encourage le cinéphile que j'espère être à continuer le voyage dans cet univers tout à fait différent, il me semble.

     Que dire sinon que les histoires de mon enfance refont surface, ces moments où le soir je lisais une histoire et les sentiments qui vont avec : la peur, la joie, le suspense, l'incompréhension... Tout est concentré dans un film d'un peu moins de deux heures qui malgré des effets spéciaux forcément vieillissants convainc encore de la réalité de la Bête. Car c'est de cela qu'il s'agit : faire réagir l'enfant enfouit profondément dans l'adulte que nous sommes en le mettant toutefois en garde, il faut vouloir y croire pour se laisser emporter dans ce monde où la magie est belle et bien là, palpable et acceptable.

     Bien que très enfantin le film ne part jamais dans la niaiserie, bien au contraire. Face au sort tragique de la Bête, dont on ne connait pas le passé, force est de constater qu'elle est attachante. Toujours ambigüe, le personnage joué par un Jean Marais tout ce qu'il y a de plus théâtral et pourtant parfait dans le rôle est attachant et effrayant à la fois, les paillettes nous apparaissent comme preuve de sa bonne volonté et pourtant ses victimes nous mettent en garde : que va-t-il arriver à la Belle ?

     Une histoire d'amour pas comme les autres et parfois même plus crédible que la plupart des films français de nos jours où la névrose, la bipolarité n'est qu'un cliché parmi tant d'autres. La Belle est douce, délicieuse et même naïve si bien qu'étant le parfait opposé du monstre qui la retient, elle va réussir à s'y attacher. Retenue contre son gré et contrainte de subir tous les jours la même question redoutée, "Voulez-vous être ma femme ?", elle ne pourra s'empêcher de promettre de revenir, d'avoir peur pour le sort de son geôlier, de vouloir l'aider à contrôler ses pulsions. Tout cela sans qu'à aucun moment on ne cesse d'y croire, sans qu'à aucun moment on veuille sortir de ce monde.

     Et si l'histoire est très bien adaptée, il ne faut pas oublier l'attirail technique du film, mélange évident de costumes élaborés, d'heures de maquillage interminables et d'astuces dans les décors qui étonne encore de nos jours. Quelle effroyable surprise que de voir des bras allumer les chandelles du couloir du hall d'entrée, ou bien d'en voir un autre servir du vin à table. Les statues épient les mouvements des protagonistes qui fatalement tomberont sur la Bête, maître incontesté des lieux. Le spectateur est émerveillé de toutes ces prouesses techniques mais attention, pas de 3D, pas d'écrans verts, juste l'art de personnes vouées au cinéma et au message qu'il fait passer : il n'y pas de limites à l'imagination, pas d'âge pour rêver, il suffit de se laisser transporter.

     Seul petit bémol au film, des raccords parfois maladroits ou trop nets qui peuvent empêcher l'immersion totale dans un univers qu'on devine malgré le noir et blanc tout en couleurs. Et c'est bien dommage quand on voit les efforts fournis et les qualités techniques du film. Sinon, tout n'est que conte de fées et ça fait du bien, de retomber en enfance.

     






    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p33

    22/12/2014 05:37

    ©-DR-LA BELLE ET LA BĘTE de Jean Cocteau (1946) p33


    Bien avant Startrek :

    La téléportation avec un gant magique






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