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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD p20

    23/10/2014 16:22

    ©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD  p20







    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p21

    23/10/2014 16:27

    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958)  p21


    Georges Poujouly : Louis

    *

    *

    Avant de voir, éventuellement, où le film mène, il est donc au moins aussi important de savoir d’où il vient, et le réseau routier est au moins aussi complexe. Outre des emprunts sommaires à Roger Vadim (lequel avait confié la bande-originale de Sait-on jamais..., l’année précédente,au Modern Jazz Quartet de John Lewis)ou à Robert Bresson, on peut distinguer trois lignes de force qui divergent et s’entremêlent à l’occasion : l’une (qui concerne plutôt le couple Véronique-Louis) vient d’Italie, où le néoréalisme des années 40 a ouvert la porte à de jeunes talents iconoclastes,

    dont Mauro Bolognini ou Michelangelo Antonioni : le couple Véronique-Louis peut ainsi au moins autant faire penser aux blousons noirs des Vaincus (I Vinti, 1953) qu’à Michel Poiccard. Une autre vient, évidemment, des Etats-Unis, et de la grande tradition du Film noir, dans lequel un individu lambda (par exemple un employé d’une grande compagnie) met le doigt dans un engrenage criminel qui ne fera que révéler le poids de la fatalité (on peut immédiatement citer la séquence d'interrogatoire de Julien et son éclairage singulier).






    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p22

    23/10/2014 16:29

    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958)  p22


    Et la troisième est franco-française, mais dans les tensions propres au cinéma hexagonal de l’époque : dans son exploration du "milieu" criminel, particulièrement active dans les  années 50, le cinéma français oscille alors entre une tradition "à l’ancienne" (plutôt littéraire, avec des dialogues ciselés maîtrisés par des comédiens de stature et d’expérience)  et une volonté de réinventer le genre, notamment formellement, en y insufflant une forme d’efficacité "à l’américaine".Entre Henri Decoin et Jean-Pierre Melville (3), entre Gilles  Grangier et Jacques Becker, Louis Malle semble parfois naviguer à vue : la première séquence faisant intervenir Julien Tavernier, peut par exemple - toutes  proportions gardées - rappeler l’impressionnant casse central du Rififi chez les hommes de Jules Dassin : muette, elle décrit une préparation méticuleuse, dans laquelle le silence  et le cadre seuls génèrent la tension.

    En ce sens, il y a une démarche quasi-béhavioriste chez Malle, qui semble s’interdire de commenter l’action qu’il décrit. Et puis, aux  antipodes, débarquent les monologues intérieurs de Jeanne Moreau, extrêmement (trop) écrits, avec des commentaires comme : « Je t’ai perdu dans cette nuit, Julien. Il fallait te  laisser tranquille, ne pas t’embrasser, ne pas caresser ton visage. Si tu n’as pas tué Simon ; tant pis, si tu as eu peur, tant mieux, mais il faut que tu reviennes, il faut que tu sois là, vivant, à côté de moi, Julien. Il faut. Il faut. Il faut. »






    ©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD p23

    23/10/2014 16:46

    ©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD  p23







    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p24

    23/10/2014 16:50

    ©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958)  p24


    Félix Marten : Christian Subervie affalé sur Jeanne Moreau : Florence Carala






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