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©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p5
23/10/2014 07:54
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©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p6
23/10/2014 08:00
Jean Wall (Simon Carala)
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Fiche technique Titre : Ascenseur pour l'échafaud Réalisateur : Louis Malle Conseiller technique : Jean-Paul Sassy Scénario : Louis Malle et Roger Nimier, d'après le roman Ascenseur pour l'échafaud de Noël Calef, Dialogues : Roger Nimier Préadaptation : Noël Calef Assistants réalisateur : Alain Cavalier, François Leterrier Images : Henri Decae, assisté de Jean Rabier Opérateur : André Vilard Musique : Miles Davis, interprétée par Miles Davis (trompette), Barney Wilen (saxophone ténor), René Urtreger (piano), Pierre Michelot (contrebasse), Kenny Clarke (batterie) Décors : Rino Mondellini, Jean Mandaroux, assistés de Pierre Guffroy Accessoiriste: Jacques Martin Montage : Jean Trubert, assisté de Kenout Peltier et Jean-Louis Misar Son : Raymond Gauguier Maquillage : Boris de Fast Photographes de plateau : Jean-Louis Castelli, Vincent Rossell Scripte : Francine Corteggiani Régisseur : Hubert Mérial Production : Nouvelles Éditions de Films Producteur : Jean Thuillier Directeur de production : Irénée Leriche Distribution : Lux Compagnie Cinématographique de France Distribution VHS France: Fil à Film (Collection Les Films de ma Vie) Tournage du 23 septembre au 15 novembre 1957 Copyright : Nouvelles Éditions de Films Durée : 91 min 22 s Métrage: 2 500 m Pellicule 35 mm, noir et blanc, son mono, 1x1,66, procédé sphérique Date de sortie : 29 janvier 1958 (Paris) Affichiste : Clément Hurel
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©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p7
23/10/2014 08:05
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©-DR-ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p8
23/10/2014 11:07
ANALYSE ET CRITIQUE de DVD Classik
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Les premières années du parcours cinématographique de Louis Malle furent assez fulgurantes : bachelier à 16 ans, il étudie pendant deux ans à Sciences Po, mais est rattrapé par sa passion pour le cinéma et abandonne les études politiques pour présenter le concours d’entrée à l’IDHEC. Là, une fois admis, il acquiert une certaine compétence technique, mais déçu par le contenu trop théorique des cours, abandonne le cursus en cours de route.
C’est lors d’un stage à la télévision, en 1953, qu’il apprend que Jacques-Yves Cousteau s’est présenté à l’Institut en quête d’un stagiaire sachant nager : il postule pour le poste, est d’ailleurs l’un des seuls (les étudiants de l’IDHEC ne jurant que par la fiction) et devient successivement caméraman-plongeur, monteur, preneur de son, puis assistant réalisateur auprès du célèbre Commandant.
Pendant ces trois ans aquatico-documentaires, Louis Malle participe à la réalisation de deux courts métrages (Station 307 puis Fontaine de Vaucluse), avant que son rôle décisif dans la construction dramaturgique du film ne finisse par convaincre Cousteau de le créditer comme co-réalisateur du Monde du silence (1956).
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©-DR- ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD de Louis Malle (1958) p9
23/10/2014 11:11
A 24 ans, Louis Malle a donc en poche une Palme d’or - mais aussi, dans le milieu du cinéma, une réputation grandissante d’arriviste ou de dandy, réputation due à la fois à son tempérament charmeur autant qu’à ses origines sociales (il est l’héritier des industries Béghin) : son insolente réussite agace, et le cinéaste sait qu’il a encore beaucoup à prouver. Dans l’attente du sujet idéal, qui lui permettrait de montrer ses talents de cinéaste, il observe encore beaucoup, auprès de Robert Bresson (il devient assistant sur Un condamné à mort s’est échappé, sur lequel il se liera d’amitiés avec François Leterrier), toujours auprès de Cousteau ou au contact de l’actualité (ainsi part-il en Hongrie au moment des évènements de Budapest, à l’automne 1956).
C’est finalement son ami Alain Cavalier qui lui finit par lui soumettre un roman de Noël Calef, intitulé Ascenseur pour l’échafaud : comme tant d’autres cinéastes débutants, son premier film sera donc policier, mais Louis Malle a décidé qu’il ne ressemblerait à aucun autre. Il sait qu’il a beaucoup à prouver, mais il entend démontrer bien plus encore. C’est de cette intention, pleine d’audace et de tempérament, que naissent les qualités comme les défauts d’Ascenseur pour l’échafaud, rendant ce coup d’essai aussi admirable qu’assurément imparfait.
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