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©-DR- MARCHE à L'OMBRE p28
27/07/2014 06:57
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©-DR- MARCHE à L'OMBRE fin
27/07/2014 07:03
Showing all 0 wins and 2 nominations
César Awards, France 1985
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Nominated
César Most Promising Actress (Meilleur jeune espoir féminin)
Sophie Duez
Best First Work (Meilleure première oeuvre)
Michel Blanc
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©-DR- ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg (1967)
28/07/2014 16:33
Elvira Madigan est un film suédois réalisé par Bo Widerberg et sorti en 1967.
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Résumé
Juin 1889. Suède. Le jeune comte Sixten Sparre, passionnément épris d'une artiste de cirque danoise, Elvira Madigan, abandonne femme et enfants pour vivre avec elle. Leur aventure scandalise la société qui les pourchasse puis les condamne. Une histoire basée sur des faits authentiques et fort célèbre en Suède.
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Cast
Pia Degermark : Elvira Madigan Thommy Berggren : le comte Sparre Lennart Malmer : Kristoffer Cleo Jensen : Cleo Yvonne Engdal : la voix d'Elvira Madigan
Fiche technique Titre du film : Elvira Madigan Réalisation, scénario et montage : Bo Widerberg Assistant réalisateur : Kalle Boman Photographie : Jörgen Persson - Eastmancolor, 1,66:1 Musiques: Wolfgang Amadeus Mozart, 21e Concerto pour piano et orchestre (Andante) ; Antonio Vivaldi, Concerto "L’Été" RV 315 (1- Allegro non molto), Concerto pour violon "L'Amoroso" RV 271 (-1 Allegro) Production : Waldemar Bergendahl Durée : 91 minutes Pays d'origine : Suède Sortie : 24 avril 1967
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©-DR- ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg (1967) p2
28/07/2014 16:40
Autour du film L'accompagnement musical du film, très réussi, a permis d'accroître la renommée du Concerto pour piano n° 21 de Mozart, à tel point qu'il fut même nommé, par la suite, Elvira Madigan par les distributeurs de disque. En complément il convient de mentionner la musique de Vivaldi : 1er mouvement de "l'été" - RV 315 (Les Quatre Saisons) et surtout le 1er mouvement du concerto "L'Amoroso" - RV 271 qui accompagne les séquences où l’héroïne renoue brièvement avec son art de la corde.
Commentaire D'une histoire qui défraya la chronique contemporaine, Bo Widerberg en a fait un film romantique, traversé par la force irrépressible de l'amour. Elvira Madigan, « très belle élégie impressionniste sur l'amour coupé du réel, demeure toutefois une condamnation implicite de l'isolement : la funambule (Pia Degermark) et l'officier déserteur (Thommy Berggren) sont devenus incapables d'affronter la vie.»
Selon Peter Cowie,le film de Widerberg révéla également les qualités d'un jeune directeur de la photo graphie Jörgen Persson, digne héritier de Julius Jaenzon et Sven Nykvist, dont les images « communiquent, comme certaines toiles de Bonnard, un sentiment de béatitude intérieure, une tendresse sensuelle pour la lumière naturelle et pour les objets, à laquelle se mélange, suivant la tradition nordique, une prémonition de la mort (les fraises sauvages indiquant le bonheur, le vin répandufaisant pressentir la perte finale du sang et de la vie). »
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©-DR- ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg (1967) p3
28/07/2014 16:57
La critique de DVD Classik A la fin du XIXe siècle, l'histoire vraie (et apparemment très célèbre en Suède) d'Elvira Madigan, jeune artiste de cirque, et de son amoureux Sixten Sparre, comte déserteur de l'armée et de sa famille, qui fuient à travers la campagne pour vivre leur passion défendue. Acculés dans une impasse faute d'argent et de soutien, ils finiront par se donner la mort.
Sur le papier, Elvira Madigan s'inscrit complètement dans la tradition romanesque de l'amour tragique à laquelle la littérature romantique pourvut nombre d'héroïnes, ce qui rend les développements de l'histoire prévisibles. L'intérêt n'est pas là. C'est le style qui fait tout. Bo Winderberg filme au plus près des corps, des visages, évite la raideur du film de costumes en créant, par le naturalisme de la photographie et la composition des cadres dans la nature, un sentiment de proximité, de sensualité et de quiétude qui convoque l'esprit des impressionnistes.
On se sent bien, dans ce film. La pénétration de la lumière à travers les feuillages, les brindilles qui s'agitent doucement, l'impression d'écoulement du temps et de symbiose amoureuse sous la protection de la nature... l'apaisement de ces images donne paradoxa lement encore plus de fatalité au parcours de notre couple, car on sait dès le départ que cet état de grâce n'est pas promis à être durable.
Cette façon de filmer fait immanquablement penser au style de Malick, et pas seulement à cause des motifs de jeune femme courant dans les champs ou de gros plans sur des insectes: le scénario et les caractérisations sont en effet également relativement allusives, ce qui contribue à ce climat fragile d'envoûtement, de même que la musique aérienne et sur-utilisée de Mozart (son concerto pour piano n°23(nan ...le 21) sera même rebaptisé "Elvira Madigan" par certains publicitaires distributeurs de maisons de disques pour surfer sur le film). Un dernier mot enfin sur ce qui est sans doute LA raison numéro 1 de voir ce film: la superbe Pia Degermark (c'est pas Jack Carter qui dira le contraire :mrgreen: ). Ingmar Bergman aura eu beau baver sur elle, la jeune femme est absolument éblouissante et mémorable dans le rôle-titre. Elle remportera d'ailleurs le Prix d'interprétation à Cannes pour ce film.
Sa carrière ne s'en relèvera pas. Mais c'est un de ces miracles que permet occasionnel lement le cinéma: cette fille déboule de nulle part et met de suite la caméra à ses pieds. Avec sa crinière blonde et son regard azur, la jeune femme nous fait immédiatement chavirer. Elle a la candeur et la spontanéité idéales et adoucit les longueurs d'un bon film auquel il manque la fièvre, la puissance dramatique, pour être réellement abouti à mes yeux. Je recommande quand même.
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