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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971

    29/12/2011 12:07

     © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971


    Max et les ferrailleurs. est un film franco-italien réalisé par Claude Sautet, sorti en 1971.

     

    *


    lien vers la fiche complete du film
    http://www.imdb.com/title/tt0067409/?ref_=fn_al_tt_1

     

    Cast 
    Michel Piccoli : Max
    Romy Schneider : Lily
    Georges Wilson : le commissaire
    Bernard Fresson : Abel Maresco
    François Périer : Rosinsky
    Boby Lapointe : P'tit Lu
    Michel Creton : Robert Saidani
    Henri-Jacques Huet : Dromadaire
    Jacques Canselier : Jean-Jean
    Alain Grellier : Guy Laronget
    Maurice Auzel : Tony
    Philippe Léotard : Losfeld
    Robert Favart : Loiselle
    Dominique Zardi : Baraduch
    Albert Augier : un client de Lily
    Betty Beckers : Maria
    Alain Belard
    Jean-Paul Blonday : un inspecteur
    Danielle Durou : Nicole
    Léa Gray : Madame Saidani
    Dany Jacquet : Ida
    Jack Lenoir : un inspecteur
    Bernard Musson : un inspecteur
    Jacques Cottin
                                    

     

     

     

     

     

    Résumé
    Issu d’une riche famille de vignerons du Mâconnais et dégagé des soucis matériels, Max est un solitaire qui se consacre entièrement à son obsession : l’arrestation des malfaiteurs. Ancien juge d’instruction, il a démissionné par dépit de devoir relâcher un coupable faute de preuve.

    Il est maintenant inspecteur de police et il voit de nouveau une bande de cambrioleurs lui échapper. Ce nouvel échec est encore présent dans son esprit lorsqu’il rencontre Abel, un ancien camarade de régiment, auquel il omet de révéler sa profession. Ce dernier est devenu « ferrailleur » et pille les chantiers de construction avec une bande de petits truands des environs de Nanterre.

    Max a l’idée de les inciter à commettre un gros coup afin de réaliser un flagrant délit indiscutable. Se présentant comme client, il fait la connaissance de Lily, une jeune prostituée d’origine allemande (Romy Schneider) qui est la compagne d’Abel...






    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971 p2

    29/12/2011 12:11

     © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971  p2


    Romy Schneider et Michel Piccoli

     

     

    *

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    Autour du film

    Au départ, les producteurs envisagent de donner le rôle de Max à Yves Montand, puis à Alain Delon. Les deux déclinent l’offre, au grand soulagement de Claude Sautet qui souhaite le proposer à Michel Piccoli.

    Celui-ci entre si bien dans le personnage qu’il arrive sur le tournage avec sa garde-robe toute composée, coiffé d’un chapeau type doulos et vêtu d’un costume trois- pièces déniché chez un spécialiste du vêtement pour policier en civil.
     
    Pour le personnage de Lily, Claude Sautet pense d’abord à Marlène Jobert(Ouh la la!!) qui refuse sèchement de jouer le rôle d’une pute(Ben tant mieux...je déteste Marlène Jobard)Catherine Deneuve réfléchit deux mois puis refuse à son tour. Romy Schneider, en revanche, l’accepte immédiatement après avoir lu un synopsis de trois feuillets.

    Claude Sautet eut du mal à trouver la fin de son histoire.Dans une première version, Abel se vengeait de Max en le tuant et finissait condamné à mort. Dans une autre, Lily rendait visite à Abel en prison qui l’interrogeait sur ses sentiments pour Max.Celle finalement choisie possède incontestablement plus de force.(Incontestablement mon cher Watson)

     






    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971 p3

    29/12/2011 12:19

     © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971  p3


    Commentaires

    Premier opus de la « série des noms », des films auxquels Claude Sautet donne pour titre le nom d’un ou plusieurs des personnages principaux, Max et les ferrailleurs se présente comme une histoire policière, celle d’un inspecteur qui devient par obsession de la justice l’instigateur d'un hold-up.C’est aussi l’analyse d’une relation amoureuse fondée sur la frustration qui conduit le personnage de Max jusqu'à une fin tragique. Une fin qui révèle la fragilité qu’il cache derrière le mensonge de l'austérité.

    On retrouve le duo des Choses de la vie avec Michel Piccoli dans le rôle d’un Max, puritain et compassé, et Romy Schneider, dans celui de Lily, la jeune prostituée.Comme on le sait, Claude Sautet remonte la plupart de ses films. Il touche cependant très peu à celui-ci qui était l’un de ses préférés. Le film connut pourtant un succès modéré avec seulement 393.400 entrées à Paris.                   

     

     






    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971 p4

    29/12/2011 12:24

    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971  p4


    Bernard Fresson 

     

     

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    SENS CRITIQUE

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    Critique publiée par Jambalaya le 16 octobre 2013
    Max est flic, un flic fou de justice, extrémiste de l’ordre et psychopathe de la morale, c’est peu dire qu’il est inquiétant. Le genre de type qui plombe une soirée entre potes tant il est lourd... Il vit seul, divorcé il a vendu son âme à son métier et sacrifie tout pour un idéal qui a fait le vide autour de lui, on le sent vite à deux doigts de péter un câble, un plomb et une durite. Mais Max en a assez, assez de la frilosité de sa hiérarchie sur les moyens à employer face aux criminels, assez de voir les braqueurs de banque se rire de la police, surtout se rire de lui. Alors Max décide d’employer les grands moyens, des moyens aussi extrêmes que lui qui vont le pousser à créer lui-même le hold-up qu’il se fera un plaisir de déjouer.

    Son plan est simple mais assez risqué : pousser une petite pute, petite ami d’un petit malfrat à suggéré à ce dernier de commettre un petit casse qui lui permettrait de sortir de sa vie végétative. Max s’occupe de suggérer à la fois le lieu et la date du casse, il ne lui restera plus qu’à cueillir les braqueurs à la sortie. Encore une fois Claude fait Sautet la banque, cette fois au sens propre. Encore une fois il explore la vie parisienne et sa banlieue, décortique la faune d’une capitale bourrée de principes moraux et ignorante d’une vie au-delà du périphérique. Le casting aligne gueules et stars, Michel Piccoli captivant dans sa défense des valeurs morales et effrayant tant on sent qu’il est prêt à tous les dérapages pour faire coffrer le premier criminel qui aura le malheur de croiser son chemin.

    Sur son chemin justement, Romy Schneider en pute (sexy !!!) qui ressent son métier comme une tumeur dont on pense être débarrassé et qui revient toujours. Les gueules évidemment avec Bernard Fresson, sorte de gros ours bien léché qui ne ferait pas de mal à une mouche mais qui ne sait plus comment faire pour avoir sa part du gâteau et ne pas perdre sa petite pute. Michel Creton et Philippe Léotard qui n’auraient presque pas besoin de jouer tant voir leur tête à l’écran suffit à rendre heureux le cinéphile.Des fleurs Sautet en a reçu des wagons entiers dans sa carrière, son film est comme toujours magnifiquement juste et maitrisé, ce n’est pas du professionnalisme messieurs dames, c’est de l’art.

    Un génie trouve un sujet, le laisse germer dans son imaginaire, puis il trouve les acteurs, le budget, le scénario et la musique qui permettront de faire éclore son chef-d’œuvre. Sautet plaisait à tout le monde, à l’élite et à la plèbe, tout le monde peut ressentir et comprendre que Max est border-line, chacun se posera la seule question qui importe à la fin du film : savoir si justice à vraiment été rendue quand on déjoue un casse qu’on a soi-même provoqué et honnêtement, la question reste posée même après le mot fin.






    © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971 p5

    29/12/2011 12:27

     © DR - Claude Sautet - MAX ET LES FERRAILLEURS - 1971  p5


    SENS CRITIQUE

    *

    Critique publiée par Dimitricycle le 5 février 2014
    "D'un côté, des ordures ; de l'autre, des imbéciles..."

    En ce moment, niveau cinéma, je fais de la boulimie de 70s françaises. Certes inférieures à leurs aînées, elles ont une touche qui m'est décidément sympathique, et m'ont réservé quelques surprises de taille, comme ce Sautet.Passé un générique, il faut quand même bien l'avouer, assez dégueulasse, accompagné heureusement d'une musique accrocheuse, on apprend d'entrée que quelque chose va mal tourner avec Max. Mais ce qui est bien c'est que c'est loin de tuer le suspense, qui sera d'ailleurs particulièrement aigu les vingt dernières minutes.

    Ancien juge d'instruction qui ne supportait plus que des coupables ne soient pas inquiétés faute de preuves, Max est devenu un inspecteur de police avec une obsession : prendre des malfaiteurs en flagrant délit. Une petite affaire de cambriolage va lui offrir une opportunité en or, quand il s’aperçoit qu'il connaît un des suspects, Abel, qui est dans le fer à ras (un ferrailleur). Il va instiller en lui l'idée d'un casse bien plus gros ; idée que lui et sa bande de voleurs à la petite semaine n'auraient jamais eue eux-mêmes.

    De ce scénario assez original, avec incursion dans le monde des ferrailleurs, Sautet livre un film à la mécanique bien réglée, servi par des acteurs au diapason.Bon, Piccoli sous-joue un peu (comme souvent, non?), mais ce n'est pas sans coller au personnage, froid, avec un côté inhumain (il y a d'ailleurs une scène très explicite où il bricole une horloge. Et à un moment Lily lui demande s'il est humain). Les autres autour sont bons : Romy Schneider en prostituée dont les tenues feront loucher même les plus chastes, François Périer en commissaire c'est comme une main et un gant, et la bande de ferrailleurs est très naturelle, avec en tête Bernard Fresson, le pervers des "Galettes de Pont-Aven".

    Quant au personnage de Max, on voit vite qu'il n'est pas seulement en quête de justice. Lui qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche, il a l'air d'avoir besoin d'être respecté pour ce qu'il fait ("Je passe pour un con. Une fois de plus..."). Et peut-être d'autre chose... (mmm, Romy ?)8 c'est peut-être un peu trop. J'allais mettre 7 mais au final j'ai trouvé ça très propre. Et ces vingt dernières minutes m'ont tenu en haleine. Bon petit polar.(FFfffff!!)






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