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© DR - Claude Sautet - L'humaniste p4
29/12/2011 10:58
Scénario, dialogues ou adaptation
1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro 1959 : Les Yeux sans visage, de Georges Franju (+ premier assistant réalisateur) 1963 : Symphonie pour un massacre, de Jacques Deray 1963 : Peau de banane, de Marcel Ophuls 1964 : L'Âge ingrat, de Gilles Grangier 1964 : Maigret voit rouge de Gilles Grangier 1964 : Échappement libre, de Jean Becker 1964 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois 1965 : La Vie de château, de Jean-Paul Rappeneau 1967 : Mise à sac, d'Alain Cavalier 1968 : La Chamade, d'Alain Cavalier 1969 : le Diable par la queue, de Philippe de Broca 1970 : Borsalino, de Jacques Deray 1971 : Les Mariés de l'an II, de Jean-Paul Rappeneau 1988 : Mon ami le traître, de José Giovanni 1994 : Intersection, de Mark Rydell
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Scénario écrit mais non tourné : Thomas l'agnelet (en collaboration avec Jean-Loup Dabadie pour Philippe de Broca, d'après un roman de Claude Farrère)
Sinon j'ai vu pratiquement tous ces films...Il y a longtemps.
Je serai bien incapable de les étoiler today!
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© DR - Claude Sautet - L'humaniste p5
29/12/2011 11:07
Sur le tournage de MAX ET LES FERRAILLEURS (1971)
Scène des CHOSES DE LA VIE
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Récompenses
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Césars Claude Sautet a emporté deux César du meilleur réalisateur : en 1993 pour Un cœur en hiver et en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud. Il a été nommé deux autres fois dans la catégorie meilleur réalisateur : en 1979 pour Une histoire simple et en 1981 pour Un mauvais fils. Egalement nommé trois fois dans la catégorie César du meilleur film : en 1979 pour Une histoire simple, en 1993 pour Un Cœur en hiver et en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud. Nommé trois fois dans la catégorie César du meilleur scénario. Une fois avec Jean-Loup Dabadie en 1979 pour Une histoire simple et deux fois avec Jacques Fieschi, en 1993 pour Un cœur en hiver et en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud.
Mostra de Venise Lion d'argent (prix de la mise en scène) (1969) en 1992 pour Un cœur en hiver * Prix Louis Delluc Les Choses de la vie (1969) et Nelly et Monsieur Arnaud (1996). * Oscar Une histoire simple a été nommé en 1980 dans la catégorie meilleur film étranger
Divers
-1992 : Patrick Dewaere, documentaire de Marc Esposito (Claude Sautet y apparaît comme témoin) -2003 : Claude Sautet ou la magie invisible de Nguyen Trung Binh. Montage d'une longue interview de Claude Sautet en voix off, réalisée peu de temps avant sa mort, illustrée par des extraits de ses films et les interventions de ceux qui ont travaillé avec lui.
Sélection officielle Cannes 2003.(Claude Sautet ou la magie invisible)
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© DR - Claude Sautet - CLASSE TOUS RISQUES (1960)
29/12/2011 11:11
1960 : Le début du succès avec CLASSE TOUS RISQUES
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Classe tous risques est un film réalisé par Claude Sautet, sorti sur les écrans en 1960.
Résumé Gangster condamné à mort par contumace et recherché par la police, Abel Davos s'est réfugié en Italie avec sa femme Thérèse et ses deux enfants. Il réussit avec Raymond un hold-up à Milan mais les deux compères sont vite pourchassés et décident de rentrer clandestinement en France. Le petit groupe débarque sur une plage déserte, mais deux douaniers les surprennent...
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Cast(partiel) Lino Ventura : Abel Davos, le gangster en cavale Jean-Paul Belmondo : Eric Stark, le jeune convoyeur Sandra Milo : Liliane, la jeune femme de la troupe de théâtre Marcel Dalio : Arthur Gibelin, le receleur Jacques Dacqmine : Le commissaire Blot Claude Cerval : Raoul Fargier, un ancien complice d'Abel Bernard Dhéran : Blastone, le directeur de la troupe théâtrale Michel Ardan : Henri Vintran, dit : Riton, un ancien complice d'Abel Stan Krol : Raymond Naldi, le complice d'Abel Simone France : Thérèse Davos, la femme d'Abel
Fiche technique Titre : Classe tous risques Réalisation : Claude Sautet Scénario : José Giovanni, Claude Sautet et Pascal Jardin, d'après le roman de José Giovanni (Éditions Gallimard) Dialogue : José Giovanni Assistants réalisateur : Jean Lefèvre, LU. Léone, Mary Gréco et Bernard Bertrand Musique : Georges Delerue, (éditions : Impéria) Directeur de la photo: Ghislain Cloquet Opérateur : Pierre Goupil, assisté de Jean Chiabaut et François Lauliac Décors : Rino Mondelini, assisté de Jacqueline Moreau et Jacques Dugied Son : Jacques Lebreton Montage : Albert Jurgenson, assisté de Éric Pluet Régisseur : René Fargeas Script-girl : Ginette Diamant-Berger Maquillage : Billy Bonnard Photographe de plateau : Paul Apoteker Accessoiriste : Raymond Lemarchand Enregistrement Western-Electric - Société Optiphone Caméra de location Chevereau Tirage : Laboratoire L.T.C Franay Saint-Cloud Effets spéciaux : LAX Pellicule 35 mm, noir et blanc Tournage du 7 octobre au 8 décembre 1959, dans les studios Francoeur Production : Filmsonor, Mondex, Odéon, Zébra - (Franco-Italienne) Chef de production : Jean Darvey Directeur de production : Jacques plante Administrateur de production : Simone Chotel Distribution : Cinédis Durée : 104 minutes Genre : Policier Sorti le 10 avril 1960
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© DR - Claude Sautet - CLASSE TOUS RISQUES (1960) p2
29/12/2011 11:15
Autour du film Le film a fait 1 725 000 entrées en France.(Quand ? à sa sortie en 1960?) * L'année 1960 est celle de la consécration Jean-Paul Belmondo : en effet, la même année, fut sorti le film emblématique de la Nouvelle Vague À bout de souffle, tourné peu de temps avant Classe tous risques, qui le fit connaître. * Le hold-up des 10 premières minutes a été tourné en caméras cachées, sans que Claude Sautet, adepte des méthodes de la Nouvelle Vague n'ait prévenu qui que ce soit; Ce qui, dans une des avenues les plus passantes de Milan, ne fut pas sans poser certains problèmes...les acteurs furent pourchassés par des piétons et il y eut un problème cardiaque dans la foule.
Critiques "Réalisation nerveuse, violente, donnant aux personnages beaucoup de relief et de vie, et à chaque scène une authenticité qui fait tout l'intérêt du film, et qui sauve de la banalité un scénario conventionnel." * "Très inspiré par le cinéma noir américain, Sautet, pour son premier film assumé, réalise une œuvre nette, directe, au rythme soutenu, avec deux truands mythiques ; Davos, le vieux routier, et Stark, le jeune voyou. Deux acteurs superbes dans un film classique, mais nerveux.
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Le personnage d'Abel Davos est inspiré d'Abel Danos (de son vrai nom), dit « le Mammouth » en raison de sa forte corpulence - que José Giovanni, l'auteur du roman d'origine, connaîtra à la Prison de la Santé. Davos était un tueur à gages, membre du « milieu » et de 1941 à 1944 un des bourreaux de la « Gestapo française de la rue Lauriston », menée par Henri Lafont et Pierre Bonny, et autrement appelée « la Carlingue », qui se livrait à des actes de collaboration active tout en s'enrichissant.
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Il sera fusillé pour collaboration en 1952. Le complice de Ventura dans le film s’appelle Raymond Naldi. Raymond Naudy (de son vrai nom), dit « Le Toulousain », était un ancien FFI, puis le compagnon de Danos dans le « Gang des Tractions Avant ». Quant au commissaire Blot, il est inspiré du commissaire Georges Clot, responsable à la Libération de la cellule anti-Gestapo de la police judiciaire.
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© DR - Claude Sautet - CLASSE TOUS RISQUES (1960) p3
29/12/2011 11:18
SENS CRITIQUE
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Critique publiée par Alligator le 16 février 2013 Magnifique film de Sautet. Comme toujours ce sont les personnages et les relations qu'ils tissent qui sont au centre des préoccupations du cinéaste. La chaleur de l'amitié qui unit sans réflexion, nette, franche, naturelle,quasi innée,les deux personnages joués par d'excellents Belmondo et Ventura est admirable.
* Sautet parvient à nous embarquer dans ce voyage intense. La précarité d'une cavale rend forcément les choses plus compliquées mais quand en plus il y a les enfants, cela devient plus que difficile. Et à ces évènements exceptionnels, Sautet ne fait pas que lier des personnages exceptionnels. Loin de toute dramatisation, d'engoncement mélo que l'on pourrait craindre, c'est cette satanée pudeur qui colle à la peau des films de Sautet. C'est cette délicatesse qui émeut plus que tout, qui développe chez le spectateur un regard plein d'admiration, devant tant de beauté humaine.
Revu hier soir sur un criterion à tomber en pamoison. La compression est exceptionnelle, difficile d'y trouver à redire. Beauté des images, du noir et blanc, des contrastes.La prestation de Ventura m'a particulièrement frappé. L'émotion, la colère, la peur, la lassitude sont admirablement maîtrisées. Un grand celui-là. C'en est un spectacle extraordinaire.Celles de Belmondo et de Milo sont largement en deça, bien moins compliquées J'ai bien aimé les performances de certains acteurs secondaires, tels Michel Ardan et Claude Cerval dans toute la veulerie et la honte de leurs personnages. Je ne les connaissais que de vue, je les retiens cette fois.
Critique publiée par littlebigxav le 13 novembre 2011
Claude Sautet signe son deuxième film de main de maître. Il a adapté le roman épo du mm nom de José Giovanni. Les thèmes des balances ou mouchards qui obsédait José Giovanni sont ici au centre du film. Ainsi que la cavale folle d'un homme qui n'a rien à perdre que la vie. Lino Ventura est impressionnant dans le rôle de Davos. Quant à Jean-Paul Belmondo il confirme sa prestation de "A bout de souffle" tourné juste avant ce film la même année. Il se révèle au grand public. Toute la distribution étincelle. Et Georges Delerue signe une musique noire à souhait.
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