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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p2)

    23/03/2013 08:36



     

    Une gloire immédiate
     
    Mais c’est la rencontre avec Frank Capra qui va lancer sa carrière. Le réalisateur impose, contre l’avis des studios Columbia, Barbara Stanwyck en 1930 dans Ladies of Leisure.
     
    C’est en visionnant un bout d’essai que l'actrice a fait pour la Warner que Capra l’engage. "...Au bout de trente secondes seulement, j’avais le cœur serré comme dans un étau. Elle suppliait le gouverneur de gracier son mari emprisonné. Jamais de ma vie je n’avais vu ou entendu une telle sincérité dans l’expression des sentiments humains. J’avais les larmes aux yeux lorsque la lumière revint. J’étais comme foudroyé."
    [Frank Capra]
     
    Capra est conquis par la personnalité de l’actrice, il l’aidera à adoucir son image un peu trop abrupte et va lui ouvrir de nouveaux horizons à Hollywood.Le réalisateur lui fait signer un contrat non exclusif avec la Columbia, ce qui permettra à l’actrice de tourner également pour les studios Warner Bros ainsi qu’avec toutes les principales compagnies hollywoodiennes, de la RKO à la 20th Century Fox.
     
    Capra et Stanwyck enchaîneront avec The Miracle woman en 1931 dont le sujet est inspiré de la vie d’Aimée Semple McPherson, célèbre prédicatrice qui, en exploitant la crédulité des gens dans leur foi, se bâtit une fortune au milieu des années 1920 aux États-Unis.Mais c’est le troisième film avec Capra, Amour défendu (Forbidden) (1932), qui la révèle au grand public.Le réalisateur tournera encore  films avec elle : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen)  (Chef d'oeuvre absolu !!) 
     
    Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier écriront à propos de Capra :
     
    « L’une des réussites les plus personnelles de cette période nous semble être The Bitter Tea of General Yen, dont l’atmosphère à la Sternberg est contrebalancée par une direction fluide, nuancée, dans laquelle Barbara Stanwyck se révèle prodigieuse et d’une sensibilité très moderne… »), et huit ans plus tard, L'Homme de la rue (Meet John Doe) -1941  avec Gary Cooper.Projetée au firmament des stars, elle est classée parmi les plus grandes du moment : Greta Garbo, Marlène Dietrich, Katharine Hepburn, Joan Crawford et Bette Davis.
     
     





    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p3)

    23/03/2013 11:15

    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p3)


     

    Liliane (1933)
    Elle incarne les femmes combatives et indépendantes dans l’Amérique en crise du début des années 1930 à l’ère du Pré-Code, dans des films aussi divers que Illicit (1931), Toujours dans mon cœur (Ever In My Heart) (1933) et Franc jeu (Gambling Lady) (1934), tous trois signés Archie Mayo, Ladies They Talk About (1933) de Howard Bretherton, Liliane (Baby Face) (1933) de Alfred E. Green, Mariage secret (The Secret Bride) (1935) de William Dieterle ou La Dame en rouge (The Woman in Red) (1935) de Robert Florey.
     
    Elle fait une composition remarquée spécialement dans Liliane (1933), d'après une histoire du producteur Darryl F. Zanuck, où elle use de ses charmes pour se retrouver au sommet de l’échelle sociale sans se soucier de briser des carrières ou de provoquer des suicides. Le scénario, par trop sulfureux, eut des problèmes avec la censure. Jack Warner, directeur de la Warner Bros, effectua quelques édulcorations et imposa une fin plus conforme à la morale de l’époque.William Wellman lui offrira également de beaux rôles dès le début des années 1930 dans L'Ange blanc (Night Nurse) (1931), Mon grand (So Big) (1932), The Purchase Price (1932), plus tard dans L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) (1942) et L'Étrangleur (Lady of burlesque) (1943).
     
    Outre Capra, Wellman et Dieterle, elle tourne avec de grands réalisateurs : John Ford pour Révolte à Dublin (1936), Cecil B. de Mille pour Pacific Express (1939), un hymne dédié aux pionniers du chemin de fer des États-Unis dont le souffle épique sera rarement égalé12, Rouben Mamoulian dans L'Esclave aux mains d'or (1939) : elle y rencontre un tout jeune débutant encore hésitant, William Holden, qu’elle défendra en menaçant de quitter le tournage à l’instant où on menace de le renvoyer. Holden déclara bien plus tard qu’il lui devait sa carrière.
     
     
    La Fièvre des tropiques (1936)
    Elle est encore remarquable dans le bouleversant mélodrame de King Vidor grâce à qui elle obtient sa première nomination aux Oscars pour son rôle dans Stella Dallas (1937), où elle incarne un personnage de femme élevant seule son enfant et qui finira par sacrifier son amour maternel pour le bonheur de sa fille.
    *
    Entre temps ses relations avec son mari se sont dégradées car, contrairement à celle de Barbara, la carrière de Frank Fay est au point mort, il se met à boire et devient violent3. Ils finiront par divorcer en 1935 et se déchirer la garde de leur fils adoptif. Certains historiens prétendent que leur relation a inspiré le film de William Wellman, Une étoile est née.
     
    Elle rencontre, en 1936, sur le plateau de La Fièvre des tropiques un des jeunes premiers les plus séduisants d'Hollywood, Robert Taylor. Une liaison s’instaure qui se concrétisera trois ans plus tard par un mariage en 1939 organisé par Metro-Goldwyn-Mayer, pratique courante autrefois dans les studios d'Hollywood. Mais lassée des infidélités de son mari, l’actrice finira par divorcer le 21 février 1951.
     
    The Queen
    Au début des années 1940, elle est une des rares stars indépendantes libres d’engagement à long terme avec les studios, elle gère seule sa carrière. Viennent les années de gloire : en 1944, elle est classée par le ministère du Trésor américain la femme la mieux payée aux États-Unis (plus de 400 000 dollars).Refusant de se cantonner dans un certain type de rôles, Barbara Stanwyck va composer des personnages des plus éclectiques dans tous les genres cinématographiques1. Et comme l’écrit Noël Simsolo : « Parfaite dans la comédie, le mélodrame ou la tragédie, chaque film lui est un moyen de renouveler son image et de prouver l’étendue de son jeu. »
     
    Elle aborde la décennie avec un genre cinématographique où elle va exceller : la comédie. Elle démontre un réel talent comique dans des chefs-d’œuvre éblouissants tel Un cœur pris au piège (par un maître du genre, Preston Sturges) où elle incarne une aventurière sans scrupules qui séduit un milliardaire timide incarné par Henry Fonda, et dans Tu m'appartiens où elle retrouve Henry Fonda ; elle joue une voleuse impénitente aux côtés de Fred MacMurray dans Remember the Night.
     
    Howard Hawks lui fait jouer une pétulante chanteuse de cabaret qui bouleverse la vie de professeurs dont fait partie Gary Cooper dans le brillant Boule de feu. Le réalisateur prit un immense plaisir à travailler avec Barbara Stanwyck et la rangea toujours parmi les meilleures actrices qu’il avait dirigées. Son abattage et sa fantaisie hors pair seront récompensés pour ce film par une nomination aux oscars. Mention spéciale pour MEET JOHN DOE(L'Homme de la rue) de son réalisateur fétiche Frank Capra, où elle côtoie le drame et la comédie de façon sensible et qui sera annonciateur de ses futurs rôles les plus tourmentés.
     

     






    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p4)

    23/03/2013 11:22



     

     
    La suite de sa filmographie sera enrichie de mélodrames, genre de films où elle a déjà fait ses preuves. Elle est, avec Bette Davis et Joan Crawford, une des plus grandes vedettes du genre avec des films comme Le Droit d'aimer (My Reputation) (1946) de Curtis Bernhardt, L'Orchidée blanche (The Other Love) (1947) d’André De Toth, Ville haute, ville basse (East Side West Side) (1949) de Mervyn LeRoy (avec James Mason et Ava Gardner), Chaînes du destin (No Man of Her Own) (1950) de Mitchell Leisen, Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) (1952) de Fritz Lang, Le Souffle sauvage (Blowing Wild) (1953) de Hugo Fregonese, La Tour des ambitieux (Executive Suite) (1954) de Robert Wise, All I Desire (1953) et Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow) (1956), tous deux de Douglas Sirk, La Rue chaude (Walk on The Wild Side) (1962) d’Edward Dmytryk…
     
    Aucune actrice n’incarnera mieux qu’elle les femmes fortes et « viriles » dans un autre genre, celui-là essentiellement masculin, le Western. Elle en tournera de nombreux, tout particulièrement dans les années 1950, parmi lesquels La Gloire du cirque où elle interprète Annie Oakley, partenaire de Buffalo Bill, dans le film de George Stevens en 1935, Pacific Express (Union Pacific) (1939) de Cecil B. DeMille, Californie terre promise (California) (1946) de John Farrow, Les Furies (The Furies) (1950) d’Anthony Mann où elle affronte son père (Walter Huston) propriétaire terrien, La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) (1954) d’Allan Dwan, Le Souffle de la violence (The Violent Men) (1955) de Rudolph Maté, La Horde sauvage (The Maverick Queen) (1956) de Joseph Kane et Quarante tueurs (forty guns) (1957) de Samuel Fuller. Dans ce film, elle renverse à nouveau les lois du genre en incarnant une chef de bande despote, fouet à la main, habillée tout en noir en habit d’homme. Elle fait dès le début du film une apparition fulgurante, à la tête de quarante cavaliers.
     
    À cinquante ans, elle effectue elle-même certaines cascades plusieurs fois dont celle où elle est désarçonnée par son cheval et traînée sur le sol sur plusieurs mètres, faisant preuve d'une abnégation que Hollywood n'avait pas connue depuis Lillian Gish.Mais c’est dans le film noir qu’elle donnera le meilleur d’elle-même.





    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p5)

    23/03/2013 11:33

    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p5)


     

    Assurance sur la mort (1944)
    En 1944, Billy Wilder lui confie un rôle très noir dans Assurance sur la mort qui sera déterminant pour sa carrière. D’abord réticente à cause de la noirceur du personnage, Billy Wilder la convainc d’accepter en lui lançant un défi :"Vous êtes une souris ou une actrice?" "J’espère être une actrice" lui répondit-elle,"Alors, acceptez le rôle."Elle l’accepta et lui fut très reconnaissante.
     
    Transformée pour l'occasion en une vamp blonde, séduisante et perverse, elle incarne là un de ses meilleurs personnages. Chef-d’œuvre du film noir, le film est sublimé par l’utilisation de la lumière, un scénario et une réalisation sans concession et des interprétations sans failles dont celle, sidérante, de Barbara Stanwyck, qui l'impose dans la mythologie du genre parmi Lana Turner*, Gene Tierney, Hedy Lamarr et Joan Crawford notamment.Le film sera encensé par Alfred Hitchcock. Sept nominations aux oscars couronneront le film (dont celle des meilleurs film, scénario, réalisation et actrice) mais il n’en remportera aucun.
     
    Elle incarnera encore la « bad girl » dans plusieurs films marquants comme La Femme à l'écharpe pailletée, un beau rôle de garce où, dans une scène célèbre, elle brûle le visage de son amant avec un allume-cigare, L'Emprise du crime avec un débutant Kirk Douglas, Le Souffle sauvage, Meurtrière ambition ; et les victimes dans La Seconde Madame Carroll face à Humphrey Bogart, Raccrochez, c'est une erreur avec un autre débutant : Burt Lancaster, La Plage déserte, Témoin de ce meurtre...
     
    En 1948, pour la quatrième et dernière fois, elle échoue aux Oscars malgré la qualité du sombre Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number) d’Anatole Litvak et de son interprétation d'une femme malade qui surprend une conversation téléphonique entre deux tueurs préparant son propre assassinat (les votants des Oscars lui préférant Jane Wyman dans son personnage de sourde-muette du Johnny Belinda de Jean Negulesco).
     
     
    *Avec une petite différence quand même (c'est mon opinion) Lana Turner était très mauvaise...
     





    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p6)

    23/03/2013 11:56

    © DR -Biographie /Carrière de Barbara Stanwyck(p6)


     THE LADY EVE (UN COEUR PRIS AU PIEGE) avec Henri Fonda

     






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