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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p57

    09/07/2018 23:33

    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p57







    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p58

    09/07/2018 23:35

    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p58


    La critique frenchy

    Les Chroniques de Cliffhanger & Co (part 1)

    Aujourd’hui souvent décrié voire moqué, non sans quelques raisons, par une partie de la critique qui regarde avec un mélange de circonspection et parfois d’amusement (il est devenu une cible facile pour ceux qui aiment se payer de bons mots pour assassiner des films et des auteurs) sa carrière, il faut reconnaître à Luc Besson le mérite de n’avoir jamais cédé ni à l’abattement, ni à l’aigreur, et de continuer à écrire et mettre en scène ses rêves de gosse, tel un enfant indifférent au regard des adultes,  parlant à ses jouets et s’inventant des histoires improbables.

    Le tout puissant producteur / réalisateur autrefois enfant prodige du cinéma français (il faut se souvenir de l’aura dont il bénéficiait légitimement après ses six premiers films: Le Dernier Combat, Subway, Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément) était attendu (au tournant) pour son retour à la science fiction 20 ans après le Cinquième Élément pour lequel il collabora avec Jean-Claude Mezières, qui n’est autre que le dessinateur de la célèbre bande-dessinée, enfin portée à l’écran par le Peter Pan du cinéma français. L’ayant découvert à l’âge de 10 ans, Luc Besson aura attendu d’avoir les moyens techniques et financiers de rêver plus grand. Valérian et la Cité des Mille Planètes a en effet réuni le plus gros budget de l’histoire du cinéma français et des compétences techniques qui n’ont pas grand chose à envier au cousin américain.

    Transpirant par tous ses pores d’un amour inconditionnel pour le matériau d’origine et d’une passion juvénile intacte pour le cinéma tel que le conçoit Luc Besson, c’est à dire un gigantesque magasin de jouets dans lequel l’enfant qu’il est s’éclate sans aucune retenue, Valérian et la Cité des Mille planètes est le prototype du film « attachiant ».  On en voit tous les défauts, parfois exaspérants mais il est bien difficile de lui résister totalement et de ne pas faire preuve d’indulgence, tant ce film échappe au formatage des blockbusters que l’auteur de ces lignes déplore par ailleurs.






    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p60

    09/07/2018 23:39

    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p60







    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p61

    09/07/2018 23:41

    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p61


    Les Chroniques de Cliffhanger & Co (suite)

     Il y a une forme de naïveté telle dans le cinéma de Luc Besson, portée à son paroxysme dans Valérian et la Cité des Mille Planètes, qu’il faut assurément laisser son cynisme devant la porte de la salle de cinéma si on veut pouvoir se connecter à son univers. Besson le producteur aux commandes d’un blockbuster qui pourrait, au vu des sommes engagées, être en cas de gros flop « La Porte du Paradis » d’Europacorp a laissé les commandes de ce gros paquebot à Besson l’enfant, qui écrit des histoires dans lesquelles triomphent l’amour et la fraternisation entre les peuples et dont l’imagination ne semble avoir aucune limite.

    Valérian et la Cité des Mille Planètes offre durant 2h20 un condensé de tout ce qui peut fasciner et agacer chez son réalisateur. La forme est aussi foisonnante et généreuse que le fond est limité à des enjeux simples (simplistes diront ses détracteurs) servant avant tout de prétexte à l’incroyable trip visuel dans lequel le spectateur se trouve embarqué.

    La débauche d’effets spéciaux qui inondent l’écran, à ce stade on pourrait parler de « sfx porn », peut parfois faire mal aux yeux ou passer pour une démonstration de savoir faire mais l’univers créé est si riche qu’il faudra plusieurs visions pour en faire le tour. Le prologue du film présentant l’évolution des stations orbitales et de la fraternisation spatiale entre les peuples depuis la mission Apollo-Soyouz de 1975, jusqu’à la station Alpha devenue la Cité des Mille Planètes témoigne de l’ambition de son metteur en scène. En mode Georges Lucas, Luc Besson s’amuse à faire de la géopolitique interstellaire et à mettre à l’écran des créatures extrêmement nombreuses et différentes, parfois très improbables comme ces Doghan Daguis, cousins éloignés d’un Howard the Duck dégarni auquel il aurait poussé des ailes de chauve souris.

    Heureusement pour improbables que soient certaines de ces créatures, aucune n’est horripilante comme pouvait l’être le sinistre Jar Jar Binks. Le fil narratif est mince mais suffisamment solide pour ne pas rompre sous l’enchaînement de péripéties qui conduisent Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) à explorer des « mondes » et rencontrer des personnages qui existent au delà de leur enveloppe numérique et de la prouesse technique qui a permis leur création. La seule scène qui soit vraiment purement gratuite et un peu embarrassante est celle de la rencontre entre Valérian et Bubble, une entité extraterrestre capable de prendre l’apparence de n’importe quelle créature ou être humain et qui a en l’occurrence eu la bonne idée de prendre celle de Rihanna pour gagner sa vie dans un cabaret géré par Ethan Hawke.

    Le show de Bubble/Rihanna accompagné au piano par un Ethan Hawke apparemment ravi de perdre toute crédibilité pour les 20 ans à venir est un moment hors du temps, hors du film, une saillie nanardesque (?!)  improbable, mais pendant laquelle on sourit en imaginant Luc Besson faire des bonds et applaudir derrière son combo. Aussi improbable soit t-elle l’histoire de cet extraterrestre transformiste, sans papiers, exploité par un patron sans scrupules, sous ses apparences débonnaires, donne un peu d’épaisseur à ce personnage qui avait tout pour être insupportable et dont on finit presque par regretter qu’il n’ait pas plus de temps de présence à l’écran. Au final, on peut même dire que les personnages secondaires, même les moins développés, sont mieux caractérisés et plus attachants que Laureline et Valérian. (pas faux)






    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p62

    09/07/2018 23:50

    ©-DR- Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson (2017) p62


    à suivre...Merci à toutes zé à tous d'être venus si nombreux hier

    cheeky






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