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©-DR-WELCOME de Philippe Lioret (2009) p7
16/02/2015 07:14
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©-DR-WELCOME de Philippe Lioret (2009) p8
16/02/2015 07:23
La critique de WORLD SOCIALIST WEBSITE
Welcome : une dénonciation pleine d’humanité de la politique anti immigrant
Par Richard Philips
26 juin 2010
Le film au titre ironique Welcome, du réalisateur français Philippe Lioret, est un antidote intelligent à l’actuel battage gouvernemental et médiatique de la déshumanisation des immigrés sans papiers, en France comme à l’étranger.
Le film de Lioret, avec des dialogues en français, en anglais et en arabe et dont l’action se situe à Calais est inspiré d’événements réels. Le film est centré sur l’amitié naissante entre Bilal Kayani (joué par Firat Ayverdi), un réfugié kurde irakien de 17 ans dans le dénuement le plus complet, et Simon Calmat (Vincent Lindon), un maître nageur calaisien d’âge moyen.
Bilal essaie de rejoindre sa petite amie Mina (Derya Ayverdi) et la famille de celle-ci à Londres, et tout comme des milliers d’autres adolescents, il rêve de jouer au football pour Manchester United. Simon est en instance de divorce d’avec sa femme Marion (Audrey Dana), une enseignante, qui aide à organiser une soupe populaire clandestine à l’intention des centaines de soi-disant immigrants clandestins qui essaient de traverser la Manche pour se rendre en Angleterre.
Les scènes de nuit des entrepôts de transport calaisiens et des abords semi-militaires du tunnel sous la Manche font froid dans le dos, comme c’est le cas pour les mesures prises par les compagnies de transport transmanche (chiens renifleurs, détecteurs de battements cardiaques ou de dioxyde de carbone, ou toute autre technique pour détecter un éventuel clandestin).
Les premières scènes du film montrent Bilal avec cinq autres réfugiés passant clandestinement dans un camion à destination de l’Angleterre. Les jeunes hommes ont payé à un « passeur » 500 euros pour pouvoir monter à l’arrière du camion et se sont couvert la tête de sacs en plastique afin de faire échouer les détecteurs de dioxyde de carbone. Mais ils ne tardent pas à être découverts et ils sont arrêtés par les autorités françaises après que Bilal prenne peur et retire le sac qu’il a sur la tête. La panique de Bilal s’explique par le fait que, par le passé, il a été traumatisé par les militaires en Turquie qui, après l’avoir attrapé, l’ont « encagoulé » pendant 8 jours.
Bilal apparaît devant un tribunal de Calais. Même si on ne l’envoie pas en prison parce qu’il est mineur et qu’il vient d’un pays considéré comme « dangereux », on le met à la rue sans abri ni aide quelconque. Comme d’autre « clandestins » Bilal finit dans la « jungle », un ensemble d’abris de fortune pour des centaines de réfugiés, dont la moitié sont des jeunes, principalement originaires d’Irak, d’Afghanistan, du Pakistan ou d’Afrique.
Cependant, Bilal veut à tout prix parvenir à Londres et après avoir vu les falaises blanches de Douvres au loin, décide d’essayer de traverser la Manche à la nage. Même si Bilal est un footballeur de talent, il sait à peine nager et il utilise ce qui lui reste d’argent pour prendre des leçons de natation avec Simon. Le maître nageur, assez bourru, qui par le passé s’était peu intéressé au sort des immigrés – un sujet de tension entre lui et sa femme – se méfie de Bilal. Néanmoins, il décide d’aider le jeune Kurde, espérant regagner l’affection de sa femme, où du moins lui prouver qu’il est capable « d’aider les gens ».
Simon comprend assez vite la vraie raison des leçons de natation de Bilal, et alors qu’il commence à comprendre ce qui anime l’adolescent, un lien plus profond se développe entre eux. Simon essaie de dissuader le jeune de 17 ans d’entreprendre la dangereuse traversée de la Manche, un des bras de mer les plus fréquentés du monde – mais sans succès.
Welcome ne nous apprend pas grand-chose sur la vie de Bilal en Iraq, ni sur la situation catastrophique dans ce pays, ni non plus sur sa relation avec Mina, mais le film rend bien la nature répressive et brutale de toutes les mesures de contrôle aux frontières. Cependant, l’élément central du film de Lioret, c’est le compte-rendu fait de la manière dont la loi française persécute des gens de tous les jours qui essaient d’aider de jeunes réfugiés qui sont dans le dénuement le plus total.
En fait, en décidant d’aider Bilal, Simon contrevient à l’article L 622-1 du code pénal français qui stipule que c’est un délit d’aider des immigrants sans papiers. Selon la législation en vigueur, toute personne déclarée coupable « d’aider à l’entrée, au déplacement ou au séjour clandestin » d’un étranger risque une amende de 30 000 euros et une condamnation pour une période allant jusque 5 ans. Le gouvernement français détermine des quotas pour chaque année, et à plus forte raison pour des arrestations en rapports avec l’article L 622-1 – 5.000 arrestations en 2009 – dans le but d’essayer d’intimider la population locale.
Le lendemain, Simon invite Bilal et son ami Zoran à manger une pizza chez lui. La police convoque le maître nageur. Plus tard Simon est arrêté et inculpé pour avoir aidé un immigré, et puis de trafic d’être humain pour avoir aidé Bilal dans sa tentative de traverser la Manche à la nage.
Le film de Lioret ne révolutionnera le cinéma, mais c’est une œuvre sincère et compatissante. L’année dernière, plus d’un million de spectateurs sont allés voir ce film dans les deux premiers mois qui ont suivi sa sortie en France. Ceci montre bien que les Français ordinaires ne veulent pas être entraînés dans les attaques du gouvernement et de la presse contre les réfugiés.
Le jeu d’acteur de Firat Ayerdi, dont c’est le premier rôle, est tout à fait crédible dans son interprétation de Bilal. Lindon est particulièrement remarquable dans le rôle de Simon. La mutation, alors qu’il est entraîné dans le combat de Bilal et émotionnellement transformé par leur amitié est nuancée en même temps que plausible.
Welcome qui vient de sortir en Australie, est une contribution notable à un sujet qui a été largement traité par de nombreux réalisateurs au cours des deux dernières décennies. On se souviendra en particulier de Journey of Hope de Xavier Fuller (1990) et de Ghosts de Nick Broomfield (2006).
Il est malheureux de constater que seulement une poignée de réalisateurs australiens ont fait des films sur ce sujet. Etant donné que les gouvernements australiens (aussi bien les gouvernements conservateurs que les gouvernements travaillistes) ont sytématiquement diabolisé les réfugiés en mettant en place une législation contre les demandeurs d’asile, il s’agit là d’un oubli inexcusable. Des critiques australiens se sont élevés contre la loi française 622-1. Aucun d’entre eux n’a mentionné le fait qu’une législation identique a été mise en place au début de cette année par le gouvernement travailliste de Kevin Rudd.
(Article original publié le 17 avril 2010)
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©-DR-WELCOME de Philippe Lioret (2009) p9
16/02/2015 07:26
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©-DR-WELCOME de Philippe Lioret (2009) p10
16/02/2015 10:29
La critique de MATIERE FOCALE
Vincent Lindon est en fait un prof de natation, ce qui expliquerait bien des choses quand on y repense, et dans le Pas-De-Calais en plus, pour ne rien arranger. Il rencontre, près du grand bassin, un jeune Kurde qui lui demande de lui apprendre à nager. Ce dernier aimerait en fait rejoindre l'Angleterre pour manger des chips au vinaigre et hurler des refrains des Smiths, le samedi soir, au pub, dans les oreilles de touristes français. Lindon, fraîchement divorcé de Madame qui, elle, est justement bénévole auprès des sans-papier Q, comme on dit à Groland, va aider le jeune homme et même l'héberger ce qui lui vaudra de sacrées remontrances de la police, alertée par son voisin homophobe et vichyste. Que faire ?
Laisser le jeune homme se noyer dans la Manche où il a peu de chance de survivre aux non-compressibles cinq heures de nage, ou le laisser pourrir avec ses rêves ? Devant la belle obstination de la maréchaussée à lui pourrir l'existence, Vincent décide d'en afficher une (d'obstination, suivez un peu), non moins convaincue et dit à voix basse une fois que le commissaire a tourné le dos, comme à lui-même "toi le keuf, je te nique" et faisant un geste ostensible de l'index dans la poche de son K-Way. Mais un malheur n'arrive jamais seul... Philippe L., qui n'a pas 13 ans, ne se drogue pas et n'est pas prostitué, nous propose là son nouvel opus après JE VAIS NE T'EN FAIS PAS, son poussif téléfilm, avec beaucoup de Kad Mérad dedans, (ben oui jlé pah vu passekeu c'est mon problème)ainsi que du rock indé de Kriss qui sent bon la marde, comme dirait mon ami (que je ne connais absolument pas, du reste) rédacteur du site JOUR DE VIDANGE dont je ne saurais que vous conseiller, plutôt que de lire mes âneries, de découvrir les merveilleux articles (aujourd'hui, une critique de HIROSHIMA MON AMOUR 2 et un article sur Nietzche et le savon). De JE VAIS BIEN..., votre serviteur n'avait rien retenu, si ce n'est ce sentiment d'ennui et de guimauve, et aussi de photo de téléfilm France 3.
* Ici, changement de cap, c'est merveilleux. On poucera deux fois le réalisateur en faisant des grands LOLs, tant son film respire l'amélioration sur les plans cinématographique et humain. Comment rester humain dans un pays qui a oublié de se laver les dents le matin, mais où on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Tel est l'enjeu de WELCOME, film profondément lemoniste puisque qu'il nous rappelle que l'onanisme c'est mal, hors des liens sacrés du mariage ou alors, à la rigueur dans le vestiaire du sporting-club de Manchester, après une bonne matinée à courir en liberté dans les champs du Seigneur.
Côté mise en scène, c'est aussi beaucoup mieux, notamment par la photo, moins bleue, moins France Bleu même, dirais-je, beaucoup plus précise qu'une retransmission de LCI du Tour d'Italie. Le son aussi, c'est mieux. Lioret exploite à fond sa mère en ce qui concerne l'utilisation du Dolby Surround Digital 5.1, D'un point de vue musical, aussi, il y en a. Les dialogues s'entendent, c'est merveilleux, à l'image de la bande-annonce, plus que fidèle, conforme dirais-je, qui redonne espoir dans les objets de conception européenne, créés par des artisans qualifiés professionnels. WELCOME a été voulu et construit comme une fenêtre ouverte sur soi et le monde, et replace la pertinence du cinéma du réel (ce qui n'empêche pas le lyrisme, comme dans cette scène où le jeune kurde, en pleine traversée du Channel, pète dans sa combinaison de plongée et dans la Manche, ce que mon voisin commentera d'un "vachement souple !") dans un contexte d'actualité des plus contemporains. Ni prêchi-prêcha, ni autoritaire, le film retrace avec un style fordien les luttes nécessaires de notre humanité d'individus ressentant, bien loin des films-jetables (et souvent rasoirs ! hihihi !) qui envahissent trop souvent nos multiplexes. WELCOME rappelle que le cinéma est là pour changer le monde et le faire évoluer au prix d'idées plus juste et gorgées de pertinence, comme en plein Gers. Changer le monde et le faire évoluer, voilà bien aussi ce que pense faire cette humble critique. Kiss. Bsx. Ptdr. Woké Michel. Pour ça, on accueille Petite-Critique. Bonsoir. Bonsoir Gérard. Ta fréquence ? Ta Fréqueeeeeence, merde ! Bon, c'est bon, celui-là, il retourne au standard. Dr Devo.
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©-DR- WELCOME de Philippe Lioret p11
16/02/2015 17:31
SENS CRITIQUE
Critique publiée par Gérard_Rocher le 28 octobre 2013
Le centre de Sangatte a été fermé et c'est ainsi que dans Calais une foule d'émigrants erre dans les rues dans un état de dénuement total, subissant les contrôles et les sarcasmes des autorités et le mépris d'une certaine catégorie de la population locale. Seuls quelques bénévoles tentent de leur apporter un peu de chaleur humaine malgré les interdits d'une loi répressive. Simon qui est maître nageur dans une piscine de Calais est sur le point de divorcer de Marion laquelle ne compte pas son temps pour venir en aide et porter assistance aux clandestins. Toujours amoureux il aimerait reconquérir le coeur de sa femme. L'occasion va peut-être lui en être donnée lors d'une rencontre avec Bilal, un jeune kurde de dix-sept ans.
Celui-ci, comme tant d'autres, vient d'effectuer quatre mille kilomètres dans d'atroces conditions afin de rejoindre l'Angleterre où il espère retrouver Mina sa bien aimée et trouver du travail. Malheureusement l'entreprise échoue à Calais et Bilal qui veut jouer sa chance à fond espère traverser la Manche à la nage. Il va donc à la piscine suivre quelques cours et Simon va le prendre en main, l'héberger et s'attacher à ce jeune homme. Il va tout mettre en oeuvre pour que Bilal puisse atteindre son objectif malgré les menaces et les tracasseries incessantes de ses voisins et de la police.
Dans la nuit noire et sous la pluie, de longues files de camions sont en attente afin de partir vers l'Angleterre. Cachés dans les remorques des émigrants qui ont tout quitté croyant partir vers un hypothétique eldorado essayent de sauter d'un camion à l'autre et tentent d'échapper à de fatidiques arrestations. Les véhicules sont contrôlés, fouillés par les policiers accompagnés de chiens. Certains émigrants comme Bilal craquent. Ils ont usé leurs dernières forces et voient leurs maigres espoirs de liberté s'arrêter net. Calais sera leur terminus. Ils erreront comme tant d'autres, tenteront de survivre sous le regard parfois méprisant d'une population lassée de cette atmosphère de misère, de règlements de comptes et de larcins.
Quelques bénévoles sensibilisés par cette extrême détresse tentent de nourrir dehors et par tous les temps ces êtres perdus. La police surveille et fiche ces personnes qui luttent comme elles peuvent afin d'éviter la mort de ces émigrants. Marion fait partie de ces gens dévoués et courageux. Elle va divorcer de Simon le maître nageur qui lui ne se soucie guère à ce moment de la misère environnante. Son proche divorce le mine, il souffre en silence et l'arrivée dans sa vie de Bilal et d'un compagnon d'infortune va tout bouleverser.
C'est sous le regard bienveillant de Simon que Bilal s'entraîne comme un fou à la piscine avec la ferme intention de traverser la Manche à la nage. Par sa ténacité très vite il se sent prêt à rejoindre Mina à Londres. Mais de ce côté, les nouvelles ne sont pas bonnes car la jeune fille va se retrouver mariée de force par son père avec un restaurateur, un homme de sa culture en pleine réussite. Une véritable complicité s'établit alors entre Bilal et Simon qui, dénoncé par son voisin, se retrouve en garde à vue pour avoir offert un refuge à un clandestin mais qu'importe, la lutte continue. Le jeune Bilal jugeant le moment venu de traverser la Manche à la nage s'élance alors vers sa destinée et vers sa bien aimée mais attention car la police patrouille sur terre comme sur mer...
C'est un honneur de commenter une oeuvre aussi aboutie que celle-ci. Le réalisateur Philippe Lioret lequel vient récemment de se faire brillamment remarquer par son film "Je vais bien, ne t'en fais pas" rencontre l'écrivain Olivier Adam auteur du livre "A l'abri de rien" dont le sujet relate l'histoire d'une femme qui porte assistance aux clandestins laissés sans toit depuis la fermeture de Sangatte. Le metteur en scène part de cette histoire pour nous entraîner dans l'une des pires réalités que connaît la France, patrie des "Droits de l'Homme". Sangatte est supprimé jetant à la rue, dans les bois, sans aucune hygiène et nourriture, quantités de gens désespérés et livrés à eux-mêmes.
Quel drôle de climat que celui que fait régner un gouvernement demandant aux autorités concernées de réprimer les bénévoles qui tentent de rendre un peu moins atroce des existences broyées par les conséquences politico-économiques d'un monde en folie! Sur le paillasson du voisin de Simon qui prend soin de son petit caniche, il est marqué "welcome". Et pourtant ce voisin "accueillant" va dénoncer à la police la présence de clandestins chez Simon. Un tel contexte mène à des situations ignobles qui nous font penser à des moments peu glorieux que la France connut naguère.
Dénonciations, humiliations, misère, mafia et racisme, voici les conséquences d'un problème humanitaire que les gouvernements n'ont pas su appréhender au regard de l'humanitaire. L'honneur de la France et des autres pays concernés est en jeu. Il faudra bien qu'un jour cette question soit réglée et que ces personnes désespérées retrouvent toit, dignité et famille. Il faudra bien se mobiliser aussi pour ces personnes dont la situation empire de jour en jour. Il faudra bien que l'on s'intéresse un peu plus aux passeurs qu'aux bénévoles qui ne font en fait que porter assistance à personnes en danger. Allons assez d'hypocrisie!
La France n'est pas le pays aussi acueillant et humanitaire que l'on veut bien nous faire croire car la précarité, la misère et la détresse gagnent sournoisement du terrain. Philippe Lioret a réalisé un film que chacun se doit d'aller voir si l'on a pas peur de regarder en face la vérité qui dérange. Vincent Lindon est absolument admirable dans son personnage, passant de l'indifférence à l'affection pour son protégé, le préparant alors afin que, comme un oiseau, il prenne son envol vers des horizons meilleurs. Firat Ayverdi compose avec beaucoup d'émotion ce gamin de dix-sept ans privé de liberté, privé de son amour et sans cesse rejeté ou traqué.
Audrey Dana est excellente dans son rôle de femme combattante, peut-être encore amoureuse et en tout cas sensible à la "métamorphose" de son ex- mari. On vit avec beaucoup de tendresse l'épreuve que subit Mina, Derya Ayverdi, la bien aimée de Bilal, victime elle aussi de la misère et d'une culture rigide imposée par son père. J'ai également apprécié la musique composée par Wojciech Kilar, Nicola Piovani et Armand Amar qui colle avec beaucoup de subtilité aux situations et aux images très réalistes.
Je disais dans mon article qu'il s'agit là d'un film abouti et je le répète car rarement une oeuvre n'a donné autant à méditer sur une terrible situation d'actualité dont on ne parle pas à sa juste mesure. Là-bas, tout près de chez nous, chaque jour des gens meurent de faim, d'épuisement, de maladie. Si ce film peut servir à faire connaître auprès du plus grand nombre ce "cancer" qui ronge non seulement Calais mais la France toute entière, Philippe Lioret défenseur des causes nobles, comme Costa-Gavras, aura atteint son but. Personnellement, il m'a convaincu et bouleversé, ce film est un chef-d'oeuvre absolu !
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