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©-DR-HELLZAPOPPIN' de H.C.Potter (1947) p26
06/02/2015 15:37
Critique publiée par Kalopani le 16 décembre 2014
Ah, ah, non mais là vous vous trompez ! Si vous... Oui, enfin, c'est bien à vous que je m'adresse ! Oui, à vous... et à vous aussi ! Voire à vous qui êtes dans le fond, là-bas...bon vous, ici, non pas vraiment, mais vous pouvez rester quand même !
Donc, je disais, si vous êtes un grand amoureux du cinéma, chose que l'on peut facilement concevoir si vous traînez dans ces lieux, vous avez peut-être une idée préconçue sur les films que vous aimez voir... Et là, ce serait affreux ! Oui, car si vous aimez les belles romances, avec des acteurs beaux comme des dieux qui déclament leur amour au son de doux violons...si vous aimez les films finement écrits, les histoires prenantes, incroyables ou irrésistibles, les personnages complexes ou encore les mises en scène prodigieuses, avec ce qu'il faut de plans-séquences dantesques ou de mouvements de caméra improbables...
Eh bien, "Hellzapoppin" n'est sans doute pas fait pour vous ! Car ce film ressemble à tout, sauf à un vrai film ! D'ailleurs le panneau d'introduction nous mets parfaitement en garde sur ce point. Partisans du bon sens et de la logique, passez donc votre chemin ! Par contre, ceux qui n'ont pas peur du "grand n'importe quoi" et des ambiances de folie douce, vous pouvez vous précipiter sur "Hellzapoppin", il est fait pour vous !
Chef d’œuvre de l'absurde et du loufoque, "Hellzapoppin" érige le non-sens au rang d'art absolu. Ici rien n'a de sens, surtout pas l'histoire ou le devenir des personnages. Adapté d'une pièce à succès, le film se veut être une succession de sketchs, plus ou moins biens pensés, qui défilent à l'écran sans aucun souci de cohérence. "L'enfer explose" nous dit-on, mais en fait c'est plutôt la structure filmique qui est ici dynamitée : les gags, les jeux de mots, les moments musicaux et les parodies en tous genres se succèdent à un rythme infernal, sous l'oeil bienveillant des maîtres de cérémonies, Ole Olsen et Chic Johnson !
Alors bien évidemment, à le voir aujourd'hui, le film peut décevoir quelque peu car certains gags ont affreusement vieilli ! Et puis, il faut reconnaître que le rythme endiablé, qui est ici imposé, ne nous laisse pas toujours le temps d'apprécier les situations : on a véritablement l'impression d'assister à un feu d'artifice visuel, les sketchs partant dans tous les sens, renforçant la sensation de folie ambiante mais donnant également le sentiment d'assister à une œuvre incroyablement foutraque ! Au final, on sourit plus qu'on ne rit, mais on passe indéniablement un bon moment devant ce joyeux capharnaüm !
"Hellzapoppin" est en quelque sorte le mélange improbable entre l'humour des Marx ou de W.C. Fields avec la folie d'un Tex Avery : ce n'est pas toujours finaud mais c'est bigrement jouissif ! "Hellzapoppin" est film rare, unique, déconcertant, un peu foutraque, mais foncièrement sympathique comme sa chanson finale qui nous invite à faire des bisous...pour être fous !
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©-DR-HELLZAPOPPIN' de H.C.Potter (1947) p27
06/02/2015 15:48
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©-DR-HELLZAPOPPIN' de H.C.Potter (1947) p28
06/02/2015 15:52
à gauche : Ole Olsen à droite Chic Johnson
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©-DR-HELLZAPOPPIN' de H.C.Potter (1947) p29
06/02/2015 18:26
Martha Raye
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Critique de ch’ais puki
Universal purchased the film rights to Ole Olsen's and Chic Johnson's Broadway hit HELLZAPOPPIN' (1938 - 1941), an 'anything-goes' revue of non-stop jokes and sight gags... with some minor conditions that included the introduction of musical numbers, a linear storyline, and a romantic subplot. Olsen and Johnson complied, and with the help of screenwriter Nat Perrin, lampooned everything that Universal wanted.
The filmed insanity of HELLZAPOPPIN' is unacceptable to the director (Richard Lane), so Ole and Chic break the fourth wall of reality with the help of projectionist Louie (Shemp Howard) and screen an imaginery film with the requisite studio demands. Louie and his film projector control the goings-on around Ole & Chic, with reality-altering complications provided by his fat, short-tempered girlfriend in the projection booth.
Rich Kitty Rand loves struggling stage producer Jeff Hunter, and Jeff's new high-class production of orchestral music and ballet will premiere at a society affair on her parent's vast estate. Kitty's parents disapprove of Jeff and want her to marry dim-witted playboy Woody Taylor. Jeff's partners Olsen & Johnson bring their inspired insanity to the Rand estate, along with Chic's man-hungry sister Betty (Martha Raye),and Jeff's ballet star Pepi (Mischa Auer), a phony, exiled Russian Prince.
Betty's late night pursuit of Pepi launches a series of misunderstandings, leading O&J to conclude that Kitty has fallen for Pepi. The comics decide that Jeff's honor is worth more than the success of the show, so Chic and Ole set out to sabotage the premiere, resulting in...HELLZAPOPPIN'! Throughout it all, zany master-of-disguise PI Quimby (Hugh Herbert) plays the Greek chorus, wandering through scenes with a series of trademark 'hoo hoo's' and nonsensical observations.Don't worry, none of this is supposed to make sense... it's HELLZAPOPPIN!
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©-DR-HELLZAPOPPIN' de H.C.Potter (1947) p30
06/02/2015 18:31
Mischa Auer - Pepi
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