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© DR - HOUSE OF FLYING DAGGERS de Zhang Yimou (2004) p6
17/12/2011 03:47
SENS CRITIQUE
* C'est très poétique, romantique, épique, et onirique aussi. Les cerisiers en fleurs, les courtisanes, la blanche neige, et cette histoire d'amour..Au début, on se dit que tout ça verse beaucoup trop dans le cliché, mais on pardonne (un peu) car c'est chinois, puis on commence à s'ennuyer...jusqu'à ... ce formidable retournement de situation, qui, pour m'a part, m'a complètement prise au dépourvu. Et c'est alors que naît le film, voire, qu'il renaît, et on se dit que la jolie mais barbante mélancolie qui en émanait n'était qu'un prémice à la grande épopée.Il ya de la timidité dans ce film, à tel point qu'on parlera parfois de pruderie, mais surtout de la délicatesse, ce qui ne fait pas de mal dans ce monde de BRUTES! Sauvés par quelques chinoiseries, en somme...
par el_blasio Comme Hero, ce film est formellement magnifique. Alors que dans son précédent film, Zhang Yimou s'efforçait de trouver une ambiance visuelle différente pour chacun de ses tableaux, ici il a réalisé un énorme travail au niveau du son. L'héroïne étant "aveugle", le film s'efforce de nous faire percevoir sa "vision" des choses. Les combats (ou plutôt les chorégraphies) gagnent une dimension encore jamais vue dans ce genre de film. Dommage que le scénario soit si "sucré" (c'est une romance qui se veut tourmentée mais assez basique finalement) malgré le fait que les scénaristes se soient efforcé de ménager des rebondissements qui parviennent à nous surprendre...
par Enlak Film à l'esthétisme sublime dans la lignée de « tigre et dragon » et « hero ». L'histoire d'amour impossible de deux êtres au milieu d'une guerre de clans. Entre violence de la guerre et puissance des sentiments d'amour et de haine, des combats stylisés, une histoire prenante et une musique tout aussi sublime, cette histoire belle et tragique est de celle qui marque durablement.
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© DR - HOUSE OF FLYING DAGGERS de Zhang Yimou (2004) p7
17/12/2011 03:51
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© DR - HOUSE OF FLYING DAGGERS de Zhang Yimou (2004) p8
17/12/2011 03:55
CINECLUB DE CAEN
Deuxième wu xia pan de Yimou, ce film diffère quelque peu de son précédent, Hero. Ici le scénario ne revêt pas la même importance, il est réduit au minimum syndical, il ne sert que de base au metteur en scène pour développer la mise en forme de son histoire. Les thèmes du désir (impossible), de la trahison, de la jalousie et de la transgression y sont traités avec un souffle peu commun.
Deuxième wu xia pan de Yimou, ce film diffère quelque peu de son précédent, Hero. Ici le scénario ne revêt pas la même importance, il est réduit au minimum syndical, il ne sert que de base au metteur en scène pour développer la mise en forme de son histoire. Les thèmes du désir (impossible), de la trahison, de la jalousie et de la transgression y sont traités avec un souffle peu commun.
Le personnage central du film, Wind/Mei, cristallise tout cela, elle est l'objet unique du désir pour les deux guerriers, mais en tombant amoureuse de Jin, l'agent double qui a la charge de l'amener à découvrir l'identité du chef des Poignards Volants, elle passe outre les règles strictes de son clan et renie par là-même les sentiments que lui voue Leo, qui par amour pour elle a infiltré la garde impériale…bref, aucun des trois protagonistes n'est celui qu'il prétend être au début, chacun s'est créé un masque, derrière lequel ils dissimulent aussi leur souffrance. On devine assez vite que le dénouement de ce trio amoureux en peut être que tragique, car une fois les vrais visages dévoilés et les sentiments révélés il est trop tard.
Yimou a parsemé son film de superbes scènes de combat, chorégraphiées par le maître Ching Siu-tung (le meilleur avec les frères Yuen), qui défient encore les lois de la pesanteur. Toujours dans des décors, naturels ou pas, grandioses elles apportent au film un rythme qu'on ne retrouve guère que dans ces wu xia pan destinés à l'exportation. Visuellement splendides, ces scènes/ballets érotisent ces corps, les nimbant d'une grâce éthérée, replaçant ces personnages et leur tragique destin dans un monde/décor qui, en les montrant " minuscules " leur donne une beauté spéciale, celle de l'éphémère.
Tous ont transgressé les règles fondamentales grâce auxquelles leurs camps respectifs peuvent se maintenir, tous ont cédé à leurs sentiments et à l'appel de l'amour. En faisant primer l'individu sur la collectivité ils paieront un lourd tribut.Si le parti pris de transmettre l 'émotion par cette sorte de surenchère visuelle et esthétique est discutable il n'en demeure pas moins que ce film est une réussite qui a trouvé l'équilibre parfait entre une histoire d'amour classique et un film de sabre abouti. Les trois interprètes sont convaincants et la sublime Zhang Ziyi est toujours aussi…sublime.
Jean Sébastien Leclercq le 15/11/2004
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© DR - HOUSE OF FLYING DAGGERS de Zhang Yimou (2004) p9
17/12/2011 03:59
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© DR - HOUSE OF FLYING DAGGERS de Zhang Yimou (2004) p10
17/12/2011 04:04
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