| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Novembre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    272829300102
    03040506070809
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930

    © DR - STRELLA p15 - Entretien avec Panos H.Koutras & Larry Portis

    27/02/2013 17:21

    © DR - STRELLA  p15 - Entretien avec Panos H.Koutras & Larry Portis


    Christiane Passevant : Le personnage de Strella a un besoin énorme de recevoir comme de donner, on voit bien la tendresse et la connivence qu’elle entretient avec ses proches, la personne qui va mourir, l’enfant… Il y a dans ce contexte la famille réelle et la famille choisie.
     
    Panos H. Koutras : Tout à fait. C’est le choix de la vie. Vous savez, la vie est dure et hostile en général, et elle l’est d’autant plus pour les êtres fragiles comme le sont les personnages du film. Dans ma vie personnelle, j’essaie de ne pas être seul pour faire ce parcours. Les personnages du film se cherchent des alliés, c’est essentiel pour eux/elles.
     
    Christiane Passevant : Concernant le père qui est un personnage très complexe, il ressent fortement ce besoin de lien affectif. On le voit dès le début du film dans sa relation avec son co-détenu qu’il encourage à tenir et à prendre soin de lui. Est-ce son machisme qui l’empêche de passer outre les conventions et les interdits ? Il refuse d’aimer son enfant de cette manière car la transgression est trop forte.
     
    Panos H. Koutras : Mais je pense que ça le serait pour tout le monde. C’est tout de même difficile de transgresser ce tabou, mais l’important pour lui est de le contourner et pour cela, il doit remonter à la période de son enfance. C’est ce que le film montre avec le jouet qu’il retrouve dans la maison familiale. C’est le moment où il prend conscience de son enfance manquée et qu’il ne faut pas imposer de code moral. L’essentiel est de se retrouver ensemble, de se réconcilier.
     
    Larry Portis : Les personnages de Strella et du père ont tous deux des caractères forts, entiers, mais il semble que Strella ait plus de maturité.
     
    Panos H. Koutras : C’est intéressant, mais je pense que tous deux poursuivent encore leur parcours vers la vie adulte. C’est peut-être un peu bizarre de le dire pour un homme de 48 ans,dont l’expérience en prison a été dure,mais à sa libération,il lui reste bien des problèmes à résoudre.Et c’est son enfant qui, dans une épreuve finale, l’aide à en prendre conscience.
     
    Larry Portis : Strella a en quelque sorte profité de ce temps, durant l’incarcération du père ?
     
    Panos H. Koutras : Mais elle l’a payé très cher dans sa vie. Strella est une personne très généreuse, pleine d’affection et aussi très créative. Elle a du talent, elle transforme les objets, elle chante. Il me semble cependant qu’elle choisit un chemin difficile. Elle est courageuse.
     
    Larry Portis : Mais finalement a-t-elle le choix ?
     
    Panos H. Koutras : C’est une personne sincère et le chemin dur, non seulement en ce qui concerne la transsexualité, mais aussi en référence à la manière dont elle organise sa vie. Elle choisit une voie difficile.
     
    Christiane Passevant : D’autant que la transsexualité doit être un phénomène mal accepté dans la société et en particulier la société grecque ?
     
    Panos H.Koutras: Dans toute société,je pense.En Grèce peut-être un peu plus,c’est un pays où l’homophobie et la transphobie sont importantes. Si cela est visible, ce n’est pas accepté. Sinon, il faut être en apparence une femme.
     
    Larry Portis : En Grèce, la religion joue-t-elle un rôle important ?
     
    Panos H. Koutras : Je crois que c’est le seul pays en Europe où il n’y a pas séparation de l’Église et de l’État dans les institutions. Ce n’est pas comme en France, en Angleterre ou en Allemagne.
     
    Larry Portis : Si la Grèce n’était pas en Europe, on pourrait dire que c’est un État intégriste ?
     
    Panos H. Koutras : Depuis l’antiquité, la Grèce a toujours été au seuil de l’Orient. C’est aussi l’intérêt du pays. Je trouve fascinant ce mélange occidental/oriental. Nous sommes au milieu de ces deux civilisations.
     
    Larry Portis : Vous avez dit que votre film est un clin d’œil à culture grecque, je dirais plutôt que c’est un affrontement.
     
    Panos H. Koutras : J’avais dans l’idée de faire un essai sur la tragédie grecque aujourd’hui, mais ce n’est pas l’exercice qui m’intéressait en soi, même si c’est bien qu’il en soit ainsi. Je dis un clin d’œil parce que l’histoire fonctionnait sur la base de la tragédie grecque. C’est une correspondance, mais sans plus. De ce point de vue, ce n’est aucunement un travail académique.






    © DR - STRELLA (fin) - Entretien avec Panos H.Koutras & Larry Portis

    27/02/2013 17:31

    © DR - STRELLA  (fin) - Entretien avec Panos H.Koutras & Larry Portis


     

    Christiane Passevant : Pour marquer des repères dans l’évolution du récit dramatique, vous utilisez une animation qui fait référence à la trajectoire du père, au jeu de son enfance. Avez-vous conçu les différentes phases de cette animation en même temps que la construction du film ou bien après ?
     
    Panos H. Koutras : J’y ai pensé dès le début. Cela marque le cheminement de sa prise de conscience. Il se rapproche de lui-même.
     
    Christiane Passevant : Vous avez choisi cette fin avec l’animation, la musique qui explose et la fête qui donne une vision optimiste d’une famille élargie et différente de l’image généralement véhiculée ?
     
    Panos H. Koutras : Je ne voulais pas passer de message avec la fin. Cette fin était pour moi la plus réaliste et la plus naturelle. Ils passent ensemble le nouvel an. J’adore moi-même passer le nouvel an avec ma famille et des amis, c’est fun, c’est bien, et c’est ce qu’ils font. C’est aussi simple que cela. Le film ne dit pas ce qu’il va se passer ensuite.Peut-être qu’il y aura des problèmes, des heurts, des dissensions, on l’ignore. Mais un lien a été créé et ils se sont battus pour le créer, pour l’accepter.La fin m’est apparue tout à fait logique et naturelle.
     
    Larry Portis : Vous avez employé le mot kitsch pour votre film, mais une des caractéristiques est aussi la beauté et la beauté intérieure des personnages. Et la musique y joue un rôle essentiel.
     
    Panos H. Koutras : J’ai trouvé les personnages, Strella, Yorgos, Alex, beaux et c’est pourquoi je les ai filmés de très près.
     
    Larry Portis : Et la Callas ? La voix ?
     
    Panos H. Koutras : Dans la première partie du film, c’est Strella qui chante. La Callas — Strella le dit dans le film — est quelqu’un qui a poussé ses limites au plus loin, c’est pour cela qu’elle a perdu sa voix en dix ans. Elle a chanté ensuite, mais sans la perfection à laquelle elle était parvenue. Strella le dit :"nous partageons la folie".
     
    Christiane Passevant : Depuis plusieurs années, nous découvrons des films grecs très forts par leurs sujets. Je pense notamment à Eduart d’Angeliki Antoniou . Le cinéma grec reçoit-il des aides financières ? Et peut-on parler de nouvelle vague du cinéma grec ?
     
    Panos H. Koutras : Je ne sais pas si l’on peut parler de nouvelle vague, mais il existe actuellement un désir général des cinéastes de changer un peu les choses dans la société. Il faut dire que les artistes reflètent généralement leur société…
     
    Christiane Passevant : Ils/elles en sont aussi parfois l’avant-garde.
     
    Panos H. Koutras : Oui, une avant-garde, mais proche des problèmes sociaux. Je ne parlerai pas cependant de nouvelle vague — enfin peut-être — parce que cela concerne toutes les générations, mais il est vrai qu’actuellement les artistes sont plus engagés.Un groupe de cinéastes et de producteurs, dont Angeliki Antoniou et d’autres font partie, sont très actifs — c’est un mouvement ou un groupe de réflexion — et font pression sur le gouvernement pour passer de nouvelles législations sur le cinéma.C’est pour cela que nous n’envoyons pas de film au festival de Thessalonique en novembre. Nous avons fait une sorte de grève. Le nom de notre groupe est « les cinéastes dans le brouillard ».
     
    Christiane Passevant : Cela fait un beau titre. Et Angeliki Antoniou fait partie du groupe ?
     
    Panos H. Koutras : Angeliki et beaucoup d’autres puisque nous sommes 140 dans ce groupe de cinéastes, réalisateurs et producteurs de longs et courts métrages.
     
     
    Cet entretien a eu lieu le 31 octobre 2009, à Montpellier, lors du 31e festival international du cinéma méditerranéen. Transcription et présentation de Christiane Passevant.
     
     
     
     





    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998)

    01/03/2013 03:33

    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998)


    Deep Impact
    est un film américain réalisé par Mimi Leder, sorti en 1998.
    avec notamment :Morgan Freeman,Robert Duval,
    Téa Léoni,Vanessa Redgrave,Elijah Wood...

    *

    *

    *

            External Reviews

             Showing all 120 external reviews





    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998) p2

    01/03/2013 14:53

    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998) p2


    Téa Léoni

    *

    *

    *

    Résumé
    Jenny Lerner, journaliste d'investigation, enquête sur la démission inattendue d'un ministre du gouvernement américainAlors qu'elle est en pleine recherche,le FBI et le président des Etats-Unis en personne la somment de garder le silence jusqu'à la conférence de presse que le premier homme du pays tient à organiser prochainement.

    Il s'apprête à révéler à la nation l'existence d'une gigantesque comète qui prend la direction de la Terre. Un vaisseau spatial, «Le Messie», est chargé de dévier la trajectoire de l'astéroïde, mais cette mission échoue. Afin de permettre à quelques-uns de survivre, un grand tirage au sort est mis en place pour mettre à l'abri 800 000 personnes. Les autres ne devront leur salut qu'à un miracle...






    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998) p3

    01/03/2013 16:46

    © DR -DEEP IMPACT de Mimi Leder (1998) p3


    Fiche technique
    Titre : Deep Impact
    Titre québécois : L'Impact
    Réalisation : Mimi Leder
    Scénario : Bruce Joel Rubin et Michael Tolkin
    Musique : James Horner
    Photographie : Dietrich Lohmann
    Montage : Paul Cichocki et David Rosenbloom
    Décors : Leslie Dilley
    Costumes : Ruth Myers
    Production : Joan Bradshaw, David Brown, Walter F. Parkes,
    Steven Spielberg et Richard D. Zanuck
    Sociétés de production : DreamWorks SKG et Paramount Pictures
    Sociétés de distribution : Paramount Pictures (Amérique du Nord)
    DreamWorks SKG (international)
    Budget : 75 millions de dollars (56,9 millions d'euros)
    Pays d'origine : États-Unis
    Langue : anglais
    Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
    Genre : Catastrophe, science-fiction
    Durée : 120 minutes
    Dates de sortie : 7 mai 1998 (première au Mexique)
    8 mai 1998 (Canada, États-Unis), 27 mai 1998
    (Belgique, France, Suisse romande)

     






    Début | Page précédente | 799 800 801 802 803 804 805 806 807 808 809 810 811 812 813 814 815 816 817 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus