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© DR - Federico Fellini Bio /HUIT ET DEMI p31
08/12/2012 19:27
L'affiche américaine (?)
Récompenses
1953 : Lion d'argent à la Biennale de Venise pour Les Vitelloni 1954 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour Les Vitelloni 1954 : Lion d'argent à la Biennale de Venise pour La Strada 1955 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour La Strada 1956 : Bodil du meilleur film européen pour La Strada 1956 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour La Strada 1957 : David di Donatello d'or de la meilleure réalisation pour Les Nuits de Cabiria 1957 : Mention spéciale (prix de l'OCIC) au festival de Cannes pour la réalisation de Les Nuits de Cabiria 1958 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour Les Nuits de Cabiria 1958 : Blue Ribbon Shou du meilleur film en langue étrangère pour La Strada 1960 : Palme d'or au festival de Cannes pour la réalisation de La Dolce vita 1960 : David di Donatello d'or de la meilleure réalisation pour La Dolce vita 1961 : Ruban d'argent du meilleur sujet original pour La Dolce vita 1961 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour La Dolce vita 1963 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour Huit et demi 1963 : Grand Prix du festival de Moscou pour Huit et demi 1964 : Trois Rubans d'argent (réalisation du meilleur film, meilleur sujet original et meilleur scénario) pour Huit et demi 1964 : Bodil du meilleur film européen pour Huit et demi 1965 : NYFCC Award pour Juliette des esprits 1970 : Quatre Rubans d'argent (meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleurs décors et meilleure scénographie, meilleur acteur dans un rôle secondaire) pour Satyricon 1972 : Grand Prix de la Commission supérieure technique au festival de Cannes pour Fellini Roma 1974 : Deux Rubans d'argent (réalisation du meilleur film italien et meilleur sujet original) pour Amarcord 1974 : Deux David di Donatello d'or (meilleur film et meilleure réalisation) pour Amarcord 1974 : NYFCC Award du meilleur film pour Amarcord 1975 : Bodil du meilleur film européen pour Amarcord 1978 : BAFTA Film Award de la meilleure direction artistique pour Le Casanova de Fellini 1980 : Ruban d'argent de la réalisation du meilleur film italien pour La Cité des femmes 1984 : Ruban d'argent de la réalisation du meilleur film italien pour Et vogue le navire... 1984 : Deux David di Donatello d'or du meilleur film et du meilleur scénario pour Et vogue le navire... 1984 : David di Donatello Luchino Visconti pour sa carrière 1985 : Lion d'or pour la carrière à la Biennale de Venise 1986 : David di Donatello spécial René Clair pour Ginger et Fred 1986 : Médaille d'or de la ville de Rome pour le 30e anniversaire des David di Donatello 1986 : Prix spécial du jubilé d'or aux DGA Awards (Directors Guild of America) 1987 : Prix du 40e anniversaire du Festival International du Film de Cannes pour Intervista 1987 : Grand Prix du Festival international du film de Moscou pour Intervista 1989 : Prix du cinéma européen pour la carrière 1993 : Oscar d'honneur en appréciation de l'un des maîtres-conteurs de l'écran
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© DR - Federico Fellini / HUIT ET DEMI p32
08/12/2012 19:34
Distinctions Chevalier grand-croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne
Anecdotes (partielles)
-Le terme « paparazzi » vient d'un personnage du film La Dolce vita nommé Paparazzo, un journaliste photographiant des célébrités. -Le nom de Federico Fellini a été donné à l'aéroport international de Rimini-San Marino. -Un musée à sa mémoire a ouvert en octobre 2003 à Rimini, sa ville natale.(ce qui est bien le moins quand même...)
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© DR - Federico Fellini / HUIT ET DEMI p33
08/12/2012 19:37
Sélection bibliographique
1955 - Fellini, Federico, Bazin, André, et al. , La Strada. Un film de Federico Fellini, Paris, éd. du Seuil. 1956 - Agel, Geneviève, Delouche, Dominique, "Les Chemins de Fellini", suivi de "Journal d'un bidoniste", Paris, éd. du Cerf, coll. "7e Art. 1974 - Fellini, Federico, et Tonino Guerra, Amarcord (Je me souviens), Paris, Gallimard. 1977 - Salachas, Gilbert, Federico Fellini, Grenoble, éd. Jacques Glénat. 1980 - Fellini, Federico, Les propos de Fellini, Paris, éd. Buchet/Chastel. 1980 - Fellini, Federico, et Zapponi, Bernardino, La Cité des femmes, Paris, éd. Albatros. 1980 - Betti, Liliana, Fellini: un portrait, Paris, éd. Albin Michel. (ISBN 2-226-00963-9) 1984 - Fellini, Federico, et Grazzini, Giovanni, Fellini par Fellini, Paris, Calmann-Levy. (ISBN 2-7021-1309-5) 1987 - Fellini, Federico, Intervista, Paris, éd. Flammarion. 1988 - Ciment, Gilles, éd.Federico Fellini. Dossier Positif-Rivages. Paris, éd. Rivages. (ISBN 2-86930-102-2) 1990 - Collet, Jean, La création selon Fellini, Paris, José Corti. 1990 - Fellini, Federico|Manara, Milo, "Voyage à Tulum", Casterman. (ISBN 2-203-33902-0) 1990 - Fellini, Federico, Giulietta, Paris, éd. de Fallois. 1992 - (en) Bondanella, Peter, The Cinema of Federico Fellini, Princeton, Princeton University Press. (ISBN 0-691-00875-2) 1993 - (it) De Santi, Pier Marco, I disegni de Fellini, Roma, Editori Laterza. (ISBN 88-420-2063-X) 1993 - De Villalonga, José Luis, Fellini, Paris, éd. Michel Lafon/Ramsay cinéma. 1994 - Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, Fellini, je suis un grand menteur, Paris, L'Arche. (ISBN 2-85181-340-4) 1994 - Levergeois, Bertrand, Fellini, Paris, éd. de l'Arsenal, coll. "Curriculum". (ISBN 2-910470-00-8) 1994 - Levergeois, Bertrand, Fellini. La Dolce Vita du Maestro, Paris, éd. de l'Arsenal. (ISBN 2-910470-05-9) 1994 - Fellini: Costumes and Fashion, catalogue de l'exposition au Musée Stedelijk d'Amsterdam du 1er juillet au 19 septembre 1994, sous la direction de Ida Panicelli, Milan, Edizioni Charta. 1995 - Tornabuoni, Lietta, éd., Federico Fellini, New York, Rizzoli. 1995 - Costantini, Costanzo, Conversations avec Federico Fellini, Paris, éd. Denoël. 1996 - Fellini, Federico, Faire un film, Paris, éd. du Seuil. 1996 - Fellini, Federico|Manara, Milo, "Le Voyage de G. Mastorna, Casterman. 1997 - Méjean, Jean-Max, Fellini, un rêve, une vie, Paris, Le Cerf, coll. "7e Art". (ISBN 2204055891) 1998 - Fellini, Federico, et Simenon, Georges, Carissimo Simenon, Mon cher Fellini, Paris, éd. de l'Etoile/Cahiers du cinéma. 1998 - Bossèno, Christian-Marc, Et vogue le navire (étude critique), Paris, Nathan. 2002 - Mollica, Vincenzo, Fellini mon ami, Paris, éd. du Rocher. 2003 - Zapponi, Bernardino, Mon Fellini, Paris, éd. de Fallois. 2003 - (en) Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, I'm A Born Liar: A Fellini Lexicon, New York, Harry N. Abrams, Inc. (ISBN 0810946173) 2003 - (it) Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, Fellini, sono un gran bugiardo, Roma, Elleu. (ISBN 88-7476-122-8) 2003 - (en) Mollica, Vincenzo, Fellini !, catalogue de l'exposition au Musée Guggenheim du 31 oct 2003 au 14 jan 2004, Genève, éd. Skira. 2003 - Pernot, Hervé, L'atelier Fellini, une expression du doute, Paris, L'Harmattan. 2007 - Kezich, Tullio, Fellini, Paris, Gallimard. 2007 - Delouche, Dominique, Mes felliniennes années, Paris, éd. P.A.S.. 2007 - Merlino, Benito, Fellini, Paris, Gallimard, coll. "Folio biographies". (ISBN 978-2-07-033508-4) 2007 - Fellini, Federico, Le Livre de mes rêves, Paris, éd. Flammarion. (ISBN 978-2-0812-0538-3) 2008 - (it) Scolari, Giovanni, L'Italia di Fellini, Edizioni Sabinae. 2009 - Stourdzé, Sam, Fellini : la grande parade, Paris, Éditions Anabet. 2009 - Gili, Jean, Federico Fellini, le magicien du réel, Découvertes Gallimard, 2009 2009 - Federico Fellini - Collection Positif. Coordonné par Jean A. Gili. Éditions Scope La Collection Positif ISBN : 2-912573-50-5
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© DR - Federico Fellini / HUIT ET DEMI - fin
08/12/2012 19:43
Documentaires sur Fellini
1971 : Ciao Federico !, un film de Gideon Bachmann. Reportage sur le tournage du Satyricon et entretiens de Gideon Bachmann avec Fellini. Film présenté au Festival de Cannes
2003 dans le cadre Hommage à Fellini. 1 DVD avec bonus : Fellinikon, Le Monde de Fellini et des rushes (durée totale 120 min). 2002 : Fellini, je suis un grand menteur de Damian Pettigrew. Produit par Olivier Gal et Arte France, ce long-métrage documentaire - sortie en salle dans plus de 14 pays - utilise les dernières interviews majeures avec le Maestro filmées à Rome en 1992 par Pettigrew.
Autour de Fellini : Présenté au Festival international d'Édimbourg en 2002 et nommé pour le Prix Arte du Meilleur Documentaire aux European Film Awards / Prix du cinéma européen, le film a gagné le Prix Rockie au Festival International de Banff et le Coup de Cœur au Festival international du documentaire de Marseille (Vue sur les docs). 2 DVD avec les suppléments (durée totale 200 min).
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© DR - LA DOLCE VITA de F.Fellini (1960)
09/12/2012 16:03
La dolce vita
sorti initialement en France sous le titre La Douceur de vivre, est un film italien de Federico Fellini, sorti en 1960. Ce film marque un tournant dans la filmographie de Federico Fellini. Il fait suite à trois films proches du néoréalisme : La strada (1954), Il bidone (1955) et Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) (1957) et inaugure le vocabulaire cinématographique personnel qui deviendra définitivement la marque de fabrique « fellinienne » des films de la maturité.
Résumé Journaliste, Marcello est appelé par son travail à faire des reportages à écrire des articles sur les sujets les plus divers : transport d'une statue du Christ, ragots mondains glanés dans les boîtes de nuit. Lassé par les exigences et les cris de sa maîtresse, il passe la nuit avec la fille d'un industriel dans le lit d'une prostituée. Il réussira in-extrémis le lendemain à sauver sa maîtresse qui a tenté de se suicider. Un peu plus tard il accueille une star et cherche avec elle une nouvelle aventure. Il sera rossé par le fiancé. Steiner, un ami écrivain, le sermonne et Marcello semble découvrit que la vie a un autre sens.
Résumé Wiki La dolce vita est composé d'une série d'épisodes en apparence déconnectés. La structure du scénario n'est pas sans rappeler celle des films à sketches chers au cinéma italien et auxquels Fellini a lui-même eu recours plusieurs fois. Situé à Rome dans les années 50, le film suit, sur ce mode apparemment décousu, les pérégrinations de Marcello Rubini (Marcello Mastroianni), un jeune provincial aux aspirations littéraires devenu chroniqueur dans un journal à sensations.
La longueur du film (2 h 46) empêche souvent d'en percevoir, à la première vision, le caractère extrêmement structuré. À travers des tableaux connectés par la présence de Marcello et de quelques autres personnages-clés (Pierotto, Paparazzo), Fellini explore systématiquement, en faisant appel à sa propre biographie, les choix existentiels qui s'offrent à un jeune homme doué : le mariage et la famille, la foi, les exigences de l'intellect, la facilité de l'hédonisme. Sans porter de jugement, le film évoque la face obscure et la face claire de chacun des parcours possibles, laissant finalement Marcello devant le choix de l'innocence ou de la déchéance.Cette exploration se déroule en 12 étapes, précédées par un prologue et conclues par un codicille.
-Prologue — Une statue du Christ destinée au Vatican est transportée par hélicoptère au-dessus de Rome.
-Le travail de Marcello — Marcello et son photographe ont suivi un couple dans un restaurant. On comprend qu'il travaille pour un journal à scandales. Il y retrouve Maddalena (Anouk Aimée), une grande bourgeoise désœuvrée.
-Les plaisirs pervers — Maddalena et Marcello quittent le cabaret et traînent dans Rome. À l'instigation malsaine de Maddalena, ils raccompagnent une prostituée en banlieue et se font prêter sa chambre pour y faire l'amour. À l'aube, Emma (Yvonne Furneaux), la compagne délaissée de Marcello, a fait une tentative de suicide. Marcello la découvre et la transporte à l'hôpital.
-La femme — Sylvia (Anita Ekberg), une star américaine, arrive à Rome. Cette séquence se divise en six tableaux : l'arrivée à l'aéroport, la visite au Vatican, l'interview, la fête dans les ruines, la promenade nocturne, la fontaine de Trevi. D'abord entouré d'une foule de confrères journalistes et photographes, Marcello, à la fois envoûté et calculateur, manœuvre pour se trouver, finalement, seul avec la star. Le jour se lève sur la scène mythique de la Fontaine de Trevi et l'aube dissipe le rêve de la « vie inimitable ».
-La force de l'intellect — Cette séquence est la première apparition du personnage de Steiner (Alain Cuny). On comprend qu'il a connu Marcello en d'autres temps, à un moment où celui-ci avait des ambitions littéraires. Marcello, fourvoyé dans le journalisme à scandale, supporte mal le reproche muet de cette personnalité qui lui a sans doute été un modèle.
-Les mirages de la foi — Le travail de Marcello l'appelle hors de Rome, sur les lieux d'un prétendu miracle : deux enfants, manipulés par une famille peu scrupuleuse, attirent les foules en simulant des apparitions de la Vierge. Après la montée de la ferveur, le jour se lève sur l'escroquerie et la détresse des croyants trompés.
-Les labyrinthes de l'intellect — Marcello et Emma sont invités à une soirée chez Steiner. Triée sur le volet, la compagnie rivalise d'intelligence pour le seul plaisir de la joute intellectuelle. À Marcello qui lui demande conseil, Steiner révèle ses propres doutes et sa crainte du chaos tenu en respect par une fragile sérénité. L'innocence entrevue — Retiré dans un petit restaurant de plage du littoral romain (l'Arcobaleno), Marcello essaye de reprendre l'écriture. Il est distrait par le va-et-vient de la serveuse, une très jeune fille qui incarne l'innocence et la pureté.
-La jeunesse enfuie — De retour à Rome, Marcello retrouve son père, de passage en ville. Celui-ci entraîne Marcello sur les traces de sa jeunesse, dans un cabaret qu'il a jadis fréquenté. Ils en sortent aux petites heures, le père de Marcello au bras de Fanny (Magali Noël), une danseuse qu'ils raccompagnent chez elle. L'aube se lève sur un malaise qui rappelle le vieil homme à la réalité.
-La décadence — Entraîné par Nico (dans son propre rôle), une jeune femme qu'il a connue lorsqu'elle était mannequin, Marcello se joint à un groupe d'aristocrates dégénérés qui investissent un château de la campagne romaine pour une fête décadente. Marcello croit y avoir retrouvé Maddalena. Après une fin de partie dans un pavillon délabré, l'aube trouve les invités défaits et avilis.
-L'amour captatif — Sur une route de nuit, Marcello et Emma se disputent dans une voiture arrêtée. Il la chasse. À l'aube, il revient la chercher.
-L'absurdité de l'intellect — Son travail amène Marcello à être informé le premier du suicide de Steiner. Il se rend chez lui et examine la scène avec la police : Steiner s'est donné la mort après avoir tué ses deux enfants.
-La déchéance — Marcello et un groupe de noctambules investissent une villa du bord de mer pour y terminer la soirée par une orgie. Interpellé par des invités sur ses ambitions littéraires passées, Marcello revendique le choix de la déchéance.
-Codicille — Chassés de la villa à l'aube, les noctambules se retrouvent sur la plage, où les pêcheurs hissent un filet où agonise un monstre marin. Après avoir contemplé longuement l'œil glauque du monstre, Marcello entend une voix l'appeler. C'est la jeune fille du restaurant Arcobaleno qui l'interpelle. Séparé d'elle par l'embouchure d'une petite rivière, Marcello préfère feindre ne pouvoir comprendre ce qu'elle dit et lui tourne le dos pour rejoindre le groupe des fêtards. Le film se termine sur un gros plan du visage de la jeune fille, qui tourne lentement vers la caméra un sourire navré.
Fiche technique
Titre original : La dolce vita Réalisateur : Federico Fellini Sujet: Federico Fellini, Tullio Pinelli et Ennio Flaiano Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano, Brunello Rondi, Pier Paolo Pasolini (non crédité) Musique : Nino Rota Photographie : Otello Martelli, assisté d'Ennio Guarnieri et Arturo Zavattini Décors et costumes : Piero Gherardi Montage : Leo Cattozzo Producteurs : Giuseppe Amato, Angelo Rizzoli Sociétés de production : Riama Film (Italie), Pathé Consortium Cinéma (France), Gray-Film (France) Distributeurs d’origine : Cineriz pour l’Italie, Pathé Consortium Cinéma pour la France Pays d’origine : France, Italie Langue : italien, anglais, français, allemand Format : noir et blanc — 2.35:1 Totalscope — son monophonique (Western Electric) — 35 mm Genre : chronique dramatique Durée : 172 min Dates de sortie : 5 février 1960 en Italie 11 mai 1960 en France Affiche pour la France : Yves THOS
Cast Marcello Mastroianni : Marcello Rubini Anita Ekberg : Sylvia Anouk Aimée : Maddalena Yvonne Furneaux : Emma Magali Noel : Fanny Alain Cuny : Steiner Annibale Ninchi : Père de Marcello Walter Santesso : Paparazzo Valeria Ciangottini : Paola Riccardo Garrone : Riccardo Ida Galli : Débutante de l'année Audrey McDonald : Jane Polidor : Clown Alain Dijon : Frankie Stout Enzo Cerusico : Journaliste photographe Giulio Paradisi : Journaliste photographe Enzo Doria : Journaliste photographe Enrico Glori : Admirateur de Nadia Adriana Moneta : Ninni Massimo Busetti : Enfant du miracle Mino Doro : Amant de Nadia Giulio Girola : Commissaire de police Laura Betti : Laura Nico Otzak : Elle-même Domino : Danseur travesti Carlo Musto : Travesti Lex Barker : Robert Jacques Sernas : Idole Nadia Gray : Nadia Adriano Celentano : Le chanteur de rock
Scandale Lors de la première projection du film à Milan, le 5 février 1960, Federico Fellini et Marcello Mastroianni échappent de peu au lynchage. L'Osservatore Romano menace les spectateurs italiens d'excommunication.
Autour du film
La Via Veneto, une des plus célèbres artères de Rome, devient, devant la caméra de Fellini, un personnage à part entière de La Dolce Vita. Elle sert de liant au différents tableaux. C'est là que les personnages se croisent et que les soirées débutent. « Je sais naturellement que, depuis La Dolce Vita, on lie obstinément mon nom à la Via Veneto, à la vie plus ou moins mondaine qui s'y déroule la nuit. […] J'ai inventé dans mon film une Via Veneto qui n'existe pas du tout, je l'ai élargie et modifiée avec une liberté poétique jusqu'à ce qu'elle prenne la dimension d'une fresque allégorique. Il est un fait que la Via Veneto s'est transformée après La Dolce Vita, qu'elle a accompli des efforts considérables pour devenir telle que je l'ai représentée dans mon film. »
La scène où Anita Ekberg et Marcello Mastroianni se retrouvent dans le bassin de la fontaine de Trevi avec de l'eau jusqu'à mi-cuisses est devenue une scène culte du cinéma.
Le nom de Paparazzo, le photographe qui accompagne Marcello, est resté dans la langue courante pour désigner les photographes de presse qui cherchent à forcer l'intimité de personnes célèbres. Il est souvent utilisé au pluriel : les paparazzis. Quant à l'origine exacte de ce nom, dans une entrevue donnée à l'hebdomadaire Oggi après la sortie de La Dolce Vita, Giulietta Masina, femme de Federico Fellini, affirme lui avoir suggéré ce nom, composé à partir de « pappataci » (« petits moustiques ») et « ragazzi » (« jeunes hommes »). Ennio Flaianno, un des scénaristes du film et le créateur du personnage de Paparazzo, explique quant à lui qu'il l'a trouvé dans un livre de voyages signé George Gissing, By the Ionian Sea (1901), où apparaît un Signor Paparazzo.
« Alessandro Ruspoli, « Dado », fut le roi de la « dolce vita » romaine immortalisée par Federico Fellini. Tous les épisodes figurant dans ce long-métrage de 1960 avaient du reste été inspirés au cinéaste par des faits et des gens réels, du strip-tease d'Aïcha Nana à l'actrice hollywoodienne habillée en cardinal. C'était en réalité Ava Gardner. »
Distinctions Festival de Cannes 1960 : Palme d'or Prix David di Donatello 1960 : Federico Fellini, Meilleur réalisateur Ruban d’argent 1961 : Meilleur acteur principal : Marcello Mastroianni Meilleur sujet : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano Meilleurs décors et meilleure scénographie : Piero Gherardi Oscars 1961 : Piero Gherardi, Oscar de la meilleure création de costumes NYFCC Award 1961 : Meilleur film étranger
Notes et références -Comme hors-la-loi, ces films ont fait scandale, magazine Le Point, no 1984 du 23 septembre 2010 -Les propos de Fellini,Collection Ramsay Poche Cinéma,Éditions Buchet Chastel, repris dans l'Europeo, -Article avec photo du journal italien La Repubblica [archive] -Bondanella, The Cinema of Federico Fellini, p.136. -Tribune de Genève [archive]
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