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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - LA DOLCE VITA de F.Fellini (1960)

    09/12/2012 16:03

    © DR - LA DOLCE VITA de F.Fellini (1960)


    La dolce vita

    sorti initialement en France sous le titre La Douceur de vivre, est un film italien de Federico Fellini, sorti en 1960. Ce film marque un tournant dans la filmographie de Federico Fellini. Il fait suite à trois films proches du néoréalisme : La strada (1954), Il bidone (1955) et Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) (1957) et inaugure le vocabulaire cinématographique personnel qui deviendra définitivement la marque de fabrique « fellinienne » des films de la maturité.

     

    Résumé
    Journaliste, Marcello est appelé par son travail à faire des reportages à écrire des articles sur les sujets les plus divers : transport d'une statue du Christ, ragots mondains glanés dans les boîtes de nuit. Lassé par les exigences et les cris de sa maîtresse, il passe la nuit avec la fille d'un industriel dans le lit d'une prostituée. Il réussira in-extrémis le lendemain à sauver sa maîtresse qui a tenté de se suicider. Un peu plus tard il accueille une star et cherche avec elle une nouvelle aventure. Il sera rossé par le fiancé. Steiner, un ami écrivain, le sermonne et Marcello semble découvrit que la vie a un autre sens.

    Résumé Wiki
    La dolce vita est composé d'une série d'épisodes en apparence déconnectés. La structure du scénario n'est pas sans rappeler celle des films à sketches chers au cinéma italien et auxquels Fellini a lui-même eu recours plusieurs fois. Situé à Rome dans les années 50, le film suit, sur ce mode apparemment décousu, les pérégrinations de Marcello Rubini (Marcello Mastroianni), un jeune provincial aux aspirations littéraires devenu chroniqueur dans un journal à sensations.

    La longueur du film (2 h 46) empêche souvent d'en percevoir, à la première vision, le caractère extrêmement structuré. À travers des tableaux connectés par la présence de Marcello et de quelques autres personnages-clés (Pierotto, Paparazzo), Fellini explore systématiquement, en faisant appel à sa propre biographie, les choix existentiels qui s'offrent à un jeune homme doué : le mariage et la famille, la foi, les exigences de l'intellect, la facilité de l'hédonisme. Sans porter de jugement, le film évoque la face obscure et la face claire de chacun des parcours possibles, laissant finalement Marcello devant le choix de l'innocence ou de la déchéance.Cette exploration se déroule en 12 étapes, précédées par un prologue et conclues par un codicille.

    -Prologue — Une statue du Christ destinée au Vatican est transportée par hélicoptère au-dessus de Rome.
    -Le travail de Marcello — Marcello et son photographe ont suivi un couple dans un restaurant. On comprend qu'il travaille pour un journal à scandales. Il y retrouve Maddalena (Anouk Aimée), une grande bourgeoise désœuvrée.

    -Les plaisirs pervers — Maddalena et Marcello quittent le cabaret et traînent dans Rome. À l'instigation malsaine de Maddalena, ils raccompagnent une prostituée en banlieue et se font prêter sa chambre pour y faire l'amour. À l'aube, Emma (Yvonne Furneaux), la compagne délaissée de Marcello, a fait une tentative de suicide. Marcello la découvre et la transporte à l'hôpital.

    -La femme — Sylvia (Anita Ekberg), une star américaine, arrive à Rome. Cette séquence se divise en six tableaux : l'arrivée à l'aéroport, la visite au Vatican, l'interview, la fête dans les ruines, la promenade nocturne, la fontaine de Trevi. D'abord entouré d'une foule de confrères journalistes et photographes, Marcello, à la fois envoûté et calculateur, manœuvre pour se trouver, finalement, seul avec la star. Le jour se lève sur la scène mythique de la Fontaine de Trevi et l'aube dissipe le rêve de la « vie inimitable ».

    -La force de l'intellect — Cette séquence est la première apparition du personnage de Steiner (Alain Cuny). On comprend qu'il a connu Marcello en d'autres temps, à un moment où celui-ci avait des ambitions littéraires. Marcello, fourvoyé dans le journalisme à scandale, supporte mal le reproche muet de cette personnalité qui lui a sans doute été un modèle.

    -Les mirages de la foi — Le travail de Marcello l'appelle hors de Rome, sur les lieux d'un prétendu miracle : deux enfants, manipulés par une famille peu scrupuleuse, attirent les foules en simulant des apparitions de la Vierge. Après la montée de la ferveur, le jour se lève sur l'escroquerie et la détresse des croyants trompés.

    -Les labyrinthes de l'intellect — Marcello et Emma sont invités à une soirée chez Steiner. Triée sur le volet, la compagnie rivalise d'intelligence pour le seul plaisir de la joute intellectuelle. À Marcello qui lui demande conseil, Steiner révèle ses propres doutes et sa crainte du chaos tenu en respect par une fragile sérénité.
    L'innocence entrevue — Retiré dans un petit restaurant de plage du littoral romain (l'Arcobaleno), Marcello essaye de reprendre l'écriture. Il est distrait par le va-et-vient de la serveuse, une très jeune fille qui incarne l'innocence et la pureté.

    -La jeunesse enfuie — De retour à Rome, Marcello retrouve son père, de passage en ville. Celui-ci entraîne Marcello sur les traces de sa jeunesse, dans un cabaret qu'il a jadis fréquenté. Ils en sortent aux petites heures, le père de Marcello au bras de Fanny (Magali Noël), une danseuse qu'ils raccompagnent chez elle. L'aube se lève sur un malaise qui rappelle le vieil homme à la réalité.

    -La décadence — Entraîné par Nico (dans son propre rôle), une jeune femme qu'il a connue lorsqu'elle était mannequin, Marcello se joint à un groupe d'aristocrates dégénérés qui investissent un château de la campagne romaine pour une fête décadente. Marcello croit y avoir retrouvé Maddalena. Après une fin de partie dans un pavillon délabré, l'aube trouve les invités défaits et avilis.

    -L'amour captatif — Sur une route de nuit, Marcello et Emma se disputent dans une voiture arrêtée. Il la chasse. À l'aube, il revient la chercher.

    -L'absurdité de l'intellect — Son travail amène Marcello à être informé le premier du suicide de Steiner. Il se rend chez lui et examine la scène avec la police : Steiner s'est donné la mort après avoir tué ses deux enfants.

    -La déchéance — Marcello et un groupe de noctambules investissent une villa du bord de mer pour y terminer la soirée par une orgie. Interpellé par des invités sur ses ambitions littéraires passées, Marcello revendique le choix de la déchéance.

    -Codicille — Chassés de la villa à l'aube, les noctambules se retrouvent sur la plage, où les pêcheurs hissent un filet où agonise un monstre marin. Après avoir contemplé longuement l'œil glauque du monstre, Marcello entend une voix l'appeler. C'est la jeune fille du restaurant Arcobaleno qui l'interpelle. Séparé d'elle par l'embouchure d'une petite rivière, Marcello préfère feindre ne pouvoir comprendre ce qu'elle dit et lui tourne le dos pour rejoindre le groupe des fêtards. Le film se termine sur un gros plan du visage de la jeune fille, qui tourne lentement vers la caméra un sourire navré.


    Fiche technique
    Titre original : La dolce vita
    Réalisateur : Federico Fellini
    Sujet: Federico Fellini, Tullio Pinelli et Ennio Flaiano
    Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano,
    Brunello Rondi, Pier Paolo Pasolini (non crédité)
    Musique : Nino Rota
    Photographie : Otello Martelli, assisté
    d'Ennio Guarnieri et Arturo Zavattini
    Décors et costumes : Piero Gherardi
    Montage : Leo Cattozzo
    Producteurs : Giuseppe Amato, Angelo Rizzoli
    Sociétés de production : Riama Film (Italie),
    Pathé Consortium Cinéma (France), Gray-Film (France)
    Distributeurs d’origine : Cineriz pour l’Italie,
    Pathé Consortium Cinéma pour la France
    Pays d’origine :  France,  Italie
    Langue : italien, anglais, français, allemand
    Format : noir et blanc — 2.35:1 Totalscope
    — son monophonique (Western Electric) — 35 mm
    Genre : chronique dramatique
    Durée : 172 min
    Dates de sortie :
    5 février 1960 en  Italie
    11 mai 1960 en  France
    Affiche pour la France : Yves THOS

    Cast
    Marcello Mastroianni  : Marcello Rubini
    Anita Ekberg : Sylvia
    Anouk Aimée : Maddalena
    Yvonne Furneaux  : Emma
    Magali Noel : Fanny
    Alain Cuny : Steiner
    Annibale Ninchi  : Père de Marcello
    Walter Santesso : Paparazzo
    Valeria Ciangottini : Paola
    Riccardo Garrone  : Riccardo
    Ida Galli : Débutante de l'année
    Audrey McDonald : Jane
    Polidor : Clown
    Alain Dijon : Frankie Stout
    Enzo Cerusico : Journaliste photographe
    Giulio Paradisi : Journaliste photographe
    Enzo Doria : Journaliste photographe
    Enrico Glori : Admirateur de Nadia
    Adriana Moneta : Ninni
    Massimo Busetti : Enfant du miracle
    Mino Doro : Amant de Nadia
    Giulio Girola : Commissaire de police
    Laura Betti : Laura
    Nico Otzak : Elle-même
    Domino : Danseur travesti
    Carlo Musto : Travesti
    Lex Barker : Robert
    Jacques Sernas  : Idole
    Nadia Gray : Nadia
    Adriano Celentano : Le chanteur de rock

    Scandale
    Lors de la première projection du film à Milan, le 5 février 1960, Federico Fellini et Marcello Mastroianni échappent de peu au lynchage. L'Osservatore Romano menace les spectateurs italiens d'excommunication.

    Autour du film
    La Via Veneto, une des plus célèbres artères de Rome, devient, devant la caméra de Fellini, un personnage à part entière de La Dolce Vita. Elle sert de liant au différents tableaux. C'est là que les personnages se croisent et que les soirées débutent. « Je sais naturellement que, depuis La Dolce Vita, on lie obstinément mon nom à la Via Veneto, à la vie plus ou moins mondaine qui s'y déroule la nuit. […] J'ai inventé dans mon film une Via Veneto qui n'existe pas du tout, je l'ai élargie et modifiée avec une liberté poétique jusqu'à ce qu'elle prenne la dimension d'une fresque allégorique. Il est un fait que la Via Veneto s'est transformée après La Dolce Vita, qu'elle a accompli des efforts considérables pour devenir telle que je l'ai représentée dans mon film. »

    La scène où Anita Ekberg et Marcello Mastroianni se retrouvent dans le bassin de la fontaine de Trevi avec de l'eau jusqu'à mi-cuisses est devenue une scène culte du cinéma.

    Le nom de Paparazzo, le photographe qui accompagne Marcello, est resté dans la langue courante pour désigner les photographes de presse qui cherchent à forcer l'intimité de personnes célèbres. Il est souvent utilisé au pluriel : les paparazzis. Quant à l'origine exacte de ce nom, dans une entrevue donnée à l'hebdomadaire Oggi après la sortie de La Dolce Vita, Giulietta Masina, femme de Federico Fellini, affirme lui avoir suggéré ce nom, composé à partir de « pappataci » (« petits moustiques ») et « ragazzi » (« jeunes hommes »).
     
    Ennio Flaianno, un des scénaristes du film et le créateur du personnage de Paparazzo, explique quant à lui qu'il l'a trouvé dans un livre de voyages signé George Gissing, By the Ionian Sea (1901), où apparaît un Signor Paparazzo.

    « Alessandro Ruspoli, « Dado », fut le roi de la « dolce vita » romaine immortalisée par Federico Fellini. Tous les épisodes figurant dans ce long-métrage de 1960 avaient du reste été inspirés au cinéaste par des faits et des gens réels, du strip-tease d'Aïcha Nana à l'actrice hollywoodienne habillée en cardinal. C'était en réalité Ava Gardner. »

    Distinctions
    Festival de Cannes 1960 : Palme d'or
    Prix David di Donatello 1960 : Federico Fellini, Meilleur réalisateur
    Ruban d’argent 1961 :
    Meilleur acteur principal : Marcello Mastroianni
    Meilleur sujet : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano
    Meilleurs décors et meilleure scénographie : Piero Gherardi
    Oscars 1961 : Piero Gherardi, Oscar de la meilleure création de costumes
    NYFCC Award 1961 : Meilleur film étranger

    Notes et références
    -Comme hors-la-loi, ces films ont fait scandale, magazine Le Point, no 1984 du 23 septembre 2010
    -Les propos de Fellini,Collection Ramsay Poche Cinéma,Éditions Buchet Chastel, repris dans l'Europeo,      
    -Article avec photo du journal italien La Repubblica [archive]
    -Bondanella, The Cinema of Federico Fellini, p.136.
    -Tribune de Genève [archive]





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