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©-DR- John Travolta -BLOW OUT
29/01/2012 19:41
BLOW OUT de Brian de Palma (1981)
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©-DR- John Travolta -BLOW OUT p2
29/01/2012 19:46
Je n'avais pas aimé ce film,sauf les scènes "techniques"...
(Le studio de montage,l'équipement,le matos)
Il m'a même influencé ultérieurement
dans le choix de mon métier.
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©-DR- John Travolta / PULP FICTION
30/01/2012 07:41
Il y en a une tartine sur ce film dit "culte"...Qu'est-ce que ça peut m'éxaspérer ces expressions récemment admises par tout le monde!!! "Coup de coeur,citoyen lambda,sa vie va basculer,rester zen,se ressourcer c'est vendeur,c'est tendance"Tout ça provient de ces salauds de médias..Bon passons;je n'ai pas envie de me mettre en colère;du moins pas tout d'suite...il n'est que 7h26 du mat...
Ben moi ce film quand je l'ai vu au cinoche,j'ai quitté la salle au bout de 20mn...J'avais pourtant payé deux places.Il m'a fallu attendre 12 années,pour que je l'apprécie en K7...Donc la tartine qui va suivre vient de tonton Wiki comme d'hab,sauf que des fois il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent...Cette fois ci il y en a beaucoup trop à mon gôut;J'en met un peu et ajouterai le lien.Point barre.
Pulp Fiction,
ou Fiction pulpeuse au Québec,(Je rêve!!!!)
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est un film de gangsters américain réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 1994. Le scénario est co-écrit par Tarantino et Roger Avary. Utilisant la technique de narration non linéaire, il entremêle plusieurs histoires ayant pour protagonistes des membres de la pègre de Los Angeles et se distingue par ses dialogues stylisés, son mélange de violence et d'humour et ses nombreuses références à la culture populaire. Sa distribution principale se compose notamment de John Travolta, dont la carrière a été relancée par ce film, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman.
Il a été récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes 1994, ainsi que par l'Oscar du meilleur scénario original l'année suivante, et a été un succès aussi bien critique que commercial, établissant ainsi définitivement la réputation de Tarantino. Il est, selon le classement établi en 2007 par l'AFI, le meilleur film américain de tous les temps. L'AFI le classe également à la place de sa liste des meilleurs films de gangsters. meilleur film américain de tous les temps. L'AFI le classe également à la place de sa liste des meilleurs films de gangsters.
En 2013, le film est sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ». Le film revendique son artificialité et est considéré comme l'un des principaux représentants du cinéma postmoderne. Sa structure et son style non conventionnels en ont fait un film culte dont l'influence s'est ressentie sur de nombreux autres films mais aussi dans d'autres domaines culturels. Il tient son nom des pulp magazines, type de revues très populaires dans la première moitié du XXe siècle aux États-Unis et connues pour leur violence graphique et leurs dialogues incisifs.
Dans un café restaurant de Los Angeles, dans la matinée, un couple de jeunes braqueurs, Pumpkin (appelé Ringo par Jules) et Yolanda (Tim Roth et Amanda Plummer), discutent des risques que comporte leur activité. Ils se décident finalement à attaquer le lieu, afin de pouvoir dévaliser à la fois l'établissement et les clients.
Deux truands, Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) et son ami Vincent Vega (John Travolta), qui revient d'Amsterdam, ont pour mission de récupérer une mallette au contenu mystérieux et de la rapporter à Marsellus Wallace (Ving Rhames), leur patron. Avant de commencer leur affaire, ils discutent de tout et de rien (les différences entre la vie en Europe et aux États-Unis,les hamburgers le massage des pieds…) et Vincent confie à Jules que Marsellus l'a chargé de tenir compagnie à sa femme Mia (Uma Thurman) pour une soirée.
Ils interrompent ensuite le petit déjeuner de petits escrocs, Brett (Frank Whaley) et Roger (Burr Steers), qui ont vraisemblablement tenté de doubler Marsellus. Ils récupèrent la mallette et, comme à son habitude, Jules cite un passage de la Bible (qui serait dans le livre d'Ézéchiel) avant de tuer Brett.
Chronologie
Les trois histoires qui constituent le film sont présentées dans un ordre non-chronologique et ont un protagoniste principal différent (Vincent Vega, Butch Coolidge et Jules Winnfield)[1]. Par ailleurs, l'épilogue du film rejoint la première scène introductive. Les trois histoires principales, identifiées chacune par un sous-titre, paraissent indépendantes mais sont reliées entre elles pour former une intrigue qui a été décrite comme « un récit par épisodes, avec des évènements circulaires ajoutant un début et une fin, et comportant dans sa narration des références aux éléments de chacun des autres épisodes »[2].
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Ordre dans le film
- Le petit déjeuner (première partie)
- Vincent et Jules
- Vincent Vega and Marsellus Wallace's Wife
- The Gold Watch
- The Bonnie Situation
- Le petit déjeuner (deuxième partie)
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Ordre de l'intrigue
- Prélude de The Gold Watch (monologue du capitaine Koons)
- Vincent et Jules
- The Bonnie Situation
- Le petit déjeuner
- Vincent Vega and Marsellus Wallace's Wife
- The Gold Watch
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©-DR-John Travolta - PULP FICTION p2
30/01/2012 07:48
Fiche technique
Titre : Pulp Fiction Titre québécois : Fiction pulpeuse(ridicule!!!) Réalisation : Quentin Tarantino Scénario : Quentin Tarantino Histoires Originales : Quentin Tarantino et Roger Avary Décors : David Wasco Costumes : Betsy Heimann Photographie : Andrzej Sekula Montage : Sally Menke Production : Lawrence Bender Sociétés de production : Miramax Films, Jersey Films, A Band Apart Sociétés de distribution : Miramax Films (États-Unis) ; BAC Films (France) Budget : 8 000 000 $ Pays d'origine : États-Unis Langue originale : anglais Formats : Couleur - Dolby Digital - 2,35:1 Cinémascope - 35 mm Genre : film de gangsters Durée : 154 minutes / 168 minutes (édition spéciale) Dates de sortie : États-Unis et Canada : 14 octobre 1994 France : 26 octobre 1994 Belgique : 9 novembre 1994 Classification : R (Restricted) aux États-Unis
(en raison de la violence, du langage et de l'usage de drogues)
[N 1], -12 en France[N 2], 16+ au Québec[N 3]
Production
Développement du projet
L'inspiration initiale de ce qui va devenir Pulp Fiction est Les Trois Visages de la peur (1963), film à sketches en trois parties de Mario Bava. Quentin Tarantino et Roger Avary décident d'écrire un film en trois parties, chacun d'eux écrivant une partie et la troisième restant à déterminer[5]. Le titre provisoire donné à ce projet est Black Mask, d'après le pulp magazine du même nom[6]. Mais la partie écrite par Tarantino devient finalement Reservoir Dogs, son premier film[7], tandis que celle écrite par Avary à l'automne 1990, intitulée Pandemonium Reigns, va former l'ossature de l'histoire The Gold Watch dans Pulp Fiction[8], Tarantino y rajoutant l'histoire de la montre racontée par le personnage du capitaine Koons[9].
Après avoir réalisé Reservoir Dogs, Tarantino revient à son idée de faire un film en trois parties, expliquant par la suite : « J'ai eu l'idée de faire quelque chose que font les romanciers mais pas les réalisateurs : raconter trois histoires distinctes avec des personnages qui vont et viennent dans chacune d'entre elles mais dont l'importance diffère selon l'histoire »[10]. Son idée pour Vincent Vega and Marsellus Wallace's Wife est de prendre une histoire bien connue dans les romans noirs et les films noirs, « celle du type qui sort avec la femme de son patron mais ne la touche pas », et de la faire aller de travers en prenant ce genre de personnages et de situations et en les confrontant « à certaines règles de la vie réelle afin de voir comment ils s'en démêlent »[1].
Tarantino commence à travailler sur le scénario du film à Amsterdam en mars 1992[11]. Avary rejoint ensuite le projet en y apportant Pandemonium Reigns, qu'il réécrit, et en participant au développement des nouvelles histoires qui vont être liées à la sienne[8]. Deux scènes qui ont été à l'origine écrites par Avary pour le scénario de True Romance, sont incorporées à l'histoire The Bonnie Situation : le « miraculeux » tir manqué du complice caché sur Vincent et Jules et la mort accidentelle de Marvin dans la voiture[12]. La notion du « nettoyeur » du monde criminel, le personnage de Winston Wolfe, est inspirée par un court métrage, Curdled, que Tarantino a vu dans un festival de cinéma. Il engage son actrice principale, Angela Jones, pour jouer le rôle d'Esmarelda Villalobos dans Pulp Fiction et participe plus tard à la production d'un remake de Curdled sous forme de long métrage[6]. Lors de l'écriture du scénario deux marques fictives sont inventées, les Big Kahuna Burgers et les cigarettes Red Apples, qui feront d'autres apparitions dans les films suivants de Tarantino[13]. Tarantino écrit l'essentiel du scénario du film alors qu'il voyage en Europe et au Japon à l'occasion de la présentation de Reservoir Dogs dans différents festivals et le script est finalement terminé, même s'il sera légèrement remanié plus tard, en janvier 1993[14].
Tarantino et son ami et producteur Lawrence Bender présentent le script à Jersey Films, société de production dirigée par Danny DeVito, Michael Shamberg et Stacey Sher qui avait déjà approchée Tarantino avant même la sortie de Reservoir Dogs[15]. Un accord d'un million de dollars par lequel Jersey Films obtient une part du projet et le droit de vendre le scénario à un studio est alors conclu, cet argent servant de financement initial pour A Band Apart, la compagnie nouvellement créée par Tarantino et Bender[16],[17]. Jersey Films cède ensuite la distribution du film à Columbia TriStar et, en février 1993, Pulp Fiction apparaît dans Variety sur la liste des films en préproduction chez TriStar[18]. Mais, en juin, Columbia TriStar met en vente les droits du projet[19], son président Mike Medavoy trouvant le scénario « trop démentiel »[20]. Avary, qui est alors sur le point de commencer le tournage de son propre film, Killing Zoe, décrit en ces termes l'explication donnée par Columbia TriStar : « C'est la plus mauvaise chose jamais écrite. Ça n'a aucun sens. Quelqu'un meurt et ensuite il est vivant. C'est trop long, trop violent et infilmable ! » et explique que les objections du studio étaient compréhensibles étant donné la structure fondamentale du scénario[12].
Bender apporte alors le scénario à Miramax Films, un ancien studio indépendant qui vient d'être racheté par Disney. Harvey Weinstein, coprésident de Miramax avec son frère Bob, est immédiatement captivé par le script et en rachète les droits[21]. Pulp Fiction devient le premier projet de Miramax à obtenir le feu vert depuis le rachat de la compagnie par Disney et un budget de 8 000 000 $ est établi[22],[23]. C'est aussi le premier film que Miramax finance en totalité[24]. Pour réussir à rester dans les limites de ce faible budget, Bender prévoit de payer tous les acteurs principaux au même salaire par semaine indépendamment de leur notoriété[19],[23]. La plus grande star à participer au film est alors Bruce Willis qui, bien qu'il soit récemment apparu dans quelques échecs commerciaux[N 4], est toujours une star internationale. Grâce à sa célébrité dans le monde entier, Miramax recueille 11 000 000 $ pour la vente des droits du film à l'étranger, assurant quasiment ainsi sa rentabilité[25].
Choix des acteurs
Tarantino veut attribuer le rôle de Vincent Vega à Michael Madsen, qui a déjà interprété Vic Vega dans Reservoir Dogs, mais celui-ci préfère jouer dans Wyatt Earp, un choix qu'il regrettera par la suite[26]. Daniel Day-Lewis est alors approché par Harvey Weinstein pour jouer le rôle, mais Tarantino lui préfère John Travolta et persuade l'acteur, hésitant devant l'amoralité du personnage qui lui est proposé, d'accepter le rôle[27]. Travolta accepte de travailler pour un cachet modeste, de 100 000 à 140 000 $ selon les sources, mais voit sa carrière revitalisée par le succès du film et sa nomination à l'Oscar du meilleur acteur[6],[28]. En 2004, Tarantino envisage de réunir Madsen et Travolta pour une idée de film intitulé The Vega Brothers mais ce projet est finalement abandonné[29].
Le réalisateur crée le personnage de Jules Winnfield en le destinant à Samuel L. Jackson, persuadé qu'il saura exprimer mieux que quiconque le charisme malveillant, à la Richard III, du personnage[30]. Cependant, l'acteur manque de le perdre après sa première audition, sa prestation étant éclipsée par celle de Paul Calderon. Jackson reconnaît que son audition était simplement une lecture et Harvey Weinstein le persuade de revenir auditionner une deuxième fois pour la scène de l'épilogue, sa performance étant cette fois-ci jugée convaincante par Tarantino[31]. Le personnage doit à l'origine avoir une coiffure afro mais le réalisateur et l'acteur se mettent d'accord pour lui faire adopter à la place une coupe bouclée plus courte appelée Jheri curl, Jackson portant pour cela une perruque[6]. Jackson reçoit pour son rôle une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, alors que Calderon apparaît finalement dans le film dans le rôle de Paul, le barman du club de Marsellus Wallace.
Bruce Willis est engagé pour tenir le rôle principal de la deuxième histoire, celui de Butch Coolidge. Pour l'acteur, accepter un rôle dans un film à petit budget « signifie d'accepter de réduire son cachet et de mettre en danger son statut de star mais la stratégie se révèle payante ; Pulp Fiction apporte à Willis un nouveau respect en tant qu'acteur et lui fait aussi gagner plusieurs millions de dollars comme résultat de son intéressement aux bénéfices »[32]. Pour le personnage de Butch Coolidge, Tarantino s'est inspiré du personnage de Mike Hammer, dur avec les hommes mais très sentimental avec sa petite amie, joué par Ralph Meeker dans le film En quatrième vitesse (1955)[33]. L'apparence et la présence physique de Willis se révèlent alors décisives pour son obtention du rôle, Tarantino (qui a également envisagé Matt Dillon[34] et Sylvester Stallone[35] pour interpréter le personnage) expliquant : « Bruce a le look d'un acteur des années 50. Je ne pense pas qu'il y ait une autre star qui ait ce look. » Le réalisateur poursuit en disant que Willis lui évoque en particulier le personnage joué par Aldo Ray dans Poursuites dans la nuit (1957) et lui fait adopter une allure similaire[36].
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©-DR- PULP FICTION de Q.Tarentino p3
30/01/2012 07:58
Bruce Willis
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Tournage
Le tournage du film commence le 20 septembre 1993[46], Tarantino prenant pour principaux collaborateurs des personnes ayant déjà travaillé avec lui sur Reservoir Dogs (Andrzej Sekula, David Wasco, Betsy Heimann, Sally Menke). Malgré son budget limité de 8 000 000 $, le réalisateur veut que son film ait l'aspect d'une production disposant d'un budget plus élevé : « Je voulais qu'il ressemble à une épopée. C'est une épopée dans tous les domaines, l'inventivité, l'ambition, la durée, le cadrage, tout excepté le coût »[6]. Le film est tourné avec une pellicule 50 ASA, qui est la plus lente, afin qu'il n'y ait quasiment pas de grain de l'image. « C'est ce que nous avons de plus proche du technicolor des années 50 » explique Tarantino[47]. L'élément le plus coûteux du budget, 150 000 $, est la création du décor du Jack Rabbit Slim's dans un entrepôt de Culver City qui est également utilisé pour d'autres décors et qui abrite les locaux de la production[48].
Le film est entièrement tourné à Los Angeles et dans ses environs. Le café restaurant qui sert de cadre à l'introduction et à l'épilogue du film est le Hawthorne Grill, situé sur Hawthorne Boulevard, qui a depuis été démoli ; la poursuite à pied entre Butch Coolidge et Marsellus Wallace est filmée sur Fletcher Drive, à Glendale ; l'appartement où Jules Winnfield et Vincent Vega opèrent leur massacre est situé sur Van Ness Avenue, au nord d'Hollywood Boulevard, et la maison de Lance à Echo Park[49].
Pour les costumes, Tarantino s'inspire de Jean-Pierre Melville, pour qui les vêtements que les personnages de ses films portaient étaient leurs armures symboliques[47]. Outre son rôle de Jimmy, le réalisateur fait apparaître sa main dans le film, celle-ci tenant en effet les clefs du chopper de Zed quand elles sont filmées en gros plan lorsque Butch sort de la boutique du prêteur sur gages. Il utilise aussi certaines de ses marques de fabrique, tel que le plan depuis le coffre d'une voiture ou la présence à l'écran d'un paquet de céréales Fruit Brute, comme il l'avait déjà fait dans Reservoir Dogs[35]. La scène la plus difficile à tourner fut, d'après le réalisateur, celle de l'injection de l'adrénaline. Elle est filmée à l'envers (John Travolta retirant la seringue de la poitrine d'Uma Thurman) avant d'être inversée au montage[50]. Le tournage se termine le 30 novembre 1993[51].
Bande originale
Aucune musique originale n'est composée pour le film, Quentin Tarantino préférant utiliser à la place un assortiment de morceaux de pop, de soul, de surf music et de rock 'n' roll. La reprise de Misirlou par Dick Dale est le morceau que l'on entend pendant le générique de début du film. Le réalisateur explique son choix d'introduire de la surf music dans la bande originale en disant qu'elle « ressemble à du rock'n'roll de western spaghetti »[52]. Certaines chansons ont été suggérées à Tarantino par ses amis Chuck Kelley and Laura Lovelace, qui sont crédités en tant que consultants musicaux. Lovelace apparaît également dans le film dans le rôle d'une serveuse, rôle qu'elle a repris dans Jackie Brown[6]. Le réalisateur a aussi pensé utiliser My Sharona, des Knack pour la scène du viol de Marsellus Wallace avant d'y renoncer car l'effet aurait été trop comique[33].
L'album, sorti le 27 septembre 1994, a atteint la 21e place du classement Billboard 200[53], alors que la reprise de la chanson de Neil Diamond, Girl, You'll Be a Woman Soon, par le groupe Urge Overkill est parvenue à la 59e place du classement Billboard Hot 100[54]. La musique du film a également remporté le prix de la meilleure bande originale aux Brit Awards en 1995. La combinaison de chansons peu connues, représentatives d'une sous-culture basée autour d'un style de vie résolument apolitique, avec des classiques comme Son of a Preacher Man ou Flowers on the Wall a été décrite comme jouant un rôle important dans la reconnaissance du film en tant qu'œuvre postmoderne et dans son lien le rattachant à un public jeune et cinéphile[55]. La bande originale est composée de 20 titres qui sont, pour sept d'entre eux, des extraits de dialogues du film. Une version collector en double CD a été commercialisée en 2002. Elle contient les titres remastérisés de la première version ainsi que cinq titres bonus et une interview de Tarantino.
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Sortie du film et box-office
Avant la sortie du film, Quentin Tarantino demande à Roger Avary de renoncer à être cocrédité pour le scénario et d'accepter à la place un crédit pour l'histoire afin que la mention « Écrit et réalisé par Quentin Tarantino » puisse apparaître au générique et être utilisée pour la campagne de promotion [25]. Cela provoquera plus tard une brouille entre les deux amis, Tarantino « omettant » de mentionner Avary dans son discours de remerciements après avoir reçu le Golden Globe du meilleur scénario[56], et Avary, cette fois-ci récompensé avec Tarantino, s'éclipsant très vite de la scène, prétextant une envie pressante, après avoir été corécompensé de l' Oscar du meilleur scénario original[57]. En mai 1994, le film est en compétition officielle pour le Festival de Cannes 1994 et les frères Weinstein organisent sa promotion à la façon d'une « opération commando » en faisant venir ses principaux acteurs et en multipliant déjeuners et dîners autour du film [58]. Celui-ci est projeté pour la première fois, lors d'une séance de minuit et fait sensation [59]. Il remporte la Palme d'or, ce qui lui assure une notoriété immédiate et propulse Tarantino au premier plan. Les frères Weinstein veulent que le film sorte aux États-Unis pendant l'été mais John Travolta les persuade plutôt d'attendre le mois d'octobre, période propice aux films en compétition pour les Oscars [60].
Durant les mois suivants, le film est donc présenté dans plusieurs festivals européens à Nottingham, Munich, Taormina, Locarno, Haugesund et Saint-Sébastien ainsi qu'en ouverture du New York Film Festival à la fin du mois de septembre[61]. Pendant la campagne de promotion qui précède la sortie du film aux États-Unis, Miramax joue sur la réputation de Tarantino d'idéaliser la violence et utilise notamment comme slogan « You won't know the facts till you've seen the fiction »[62],[N 6].
Le film sort aux États-Unis le 14 octobre 1994 dans 1 338 salles et rapporte 9 311 882 $ pour son premier week-end d'exploitation[3]. Il reste deux semaines en tête du box-office américain, devançant L'Expert, sorti la semaine précédente et qui est projeté dans deux fois plus de salles[63] et rapporte au total 213 928 762 $ dans le monde entier (dont 107 928 762 $ aux États-Unis)[3], succès commercial considérable comparativement à son budget qui le classe au rang du box-office mondial 1994. En , il réalise . Il dépasse également les deux millions d'entrées en et le million d'entrées en et réalise plus de de recettes au . Dans ce dernier pays, le scénario du film devient un , entrant dans le classement des dix meilleures ventes de livres. rang du box-office mondial 1994. En , il réalise . Il dépasse également les deux millions d'entrées en et le million d'entrées en et réalise plus de de recettes au . Dans ce dernier pays, le scénario du film devient un , entrant dans le classement des dix meilleures ventes de livres.
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