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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009) p2

    13/12/2014 06:18

    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009)  p2


    Miljan Chatelain

     

     

    *

    Fiche technique
    Réalisation : Michael Haneke
    Scénario : Michael Haneke et
    Jean-Claude Carrière (consultant)
    Directeur de la photographie : Christian Berger
    Son : Guillaume Sciama et Jean-Pierre Laforce
    Montage : Monika Willi
    Costumes : Moidele Bickel
    Producteurs : Stefan Arndt (en), Margaret Menegoz,
    Veit Heiduschka (en), Michael Katz, Andrea Occhipinti
    Production : Les Films du Losange,
    X-Filme Creative Pool GmbH (de),
    Wega Film GmbH (de), Lucky Red
    Distribution : Les Films du Losange
    Couleur : noir et blanc
    Genre : drame
    Durée : 144 min
    Langue : allemand
    Sortie : 21 octobre 2009 (France)





    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009) p3

    13/12/2014 06:26

    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009)  p3


    Roxanne Duran

    *

    *

    SENS CRITIQUE
    1

     


    Critique publiée par Gatore le 6 février 2011
    Tout simplement un chef d'oeuvre.Comme le reste des Haneke c'est froid,sans la moindre concession au divertissement ni à la facilité.Une photographie exceptionnelle lumière traitement NB cadrage trois heures de tableaux impressionnants de maitrise.Rien n'est jamais gratuit,tout est à sa place,ce film confirme que Haneke est un des plus important cinéaste vivant.Vous aurez compris que comme les autres films du réalisateur,un petit effort du spectateur est nécessaire.

    Critique publiée par Gueslie le 8 novembre 2012
    Tu fixes l'écran noir immobile devant toi pendant que dans la salle, les lumières se rallument. Les autres spectateurs, autour de toi, ne prononcent pas le moindre mot. T'es sonné. Tu sors de la salle, et tu te dis, quand même, qu'il est bon ce Haneke.

    Critique publiée par LibertaiPunk le 30 décembre 2010
    Quelle ambiance! waw! On est projeté dans le passé et on ne peut plus en repartir. Enorme suspens sur les péripéties qui malheureusement ou heureusement ne se dévoile pas. Les enfants sont ils coupables la question est là,qu'est-ce qui, dans cette campagne allemande a bien pû faire dégénérer la vie? Le noir et blanc passe très bien et la caméra irréprochable. On ne s'ennuie pas malgrès la longueur et la relative lenteur du récit. Très bien joué.

    Critique publiée par Noelle8 le 25 mai 2013
    Maltraitances,vengeances perverses, actes vicieux,c'est le lot de cette histoire qui relate la vie de cette époque révolue, ce qui la rend passionnante. La pureté de la photographie est remarquable. Ames sensibles s'abstenir.

    Critique publiée par Aurea le 4 août 2011 (modifiée le 26 septembre 2012)
    Un film que je qualifierai de joyau d'une absolue pureté, à commencer par ces photos sublimes, en noir et blanc, écrin symbolique du bien et du mal dans ce petit village d'Allemagne entre 1913 et 1914.D'où proviennent ces accidents étranges, ces disparitions d'enfants retrouvés battus et torturés, alors que toute la gent enfantine semble s'être donné rendez-vous dans les parages ? que cachent ces visages d'anges parfois butés, cette politesse et ces silences convenus ? Que se passe-t-il derrière les portes de ces notables : médecin,pasteur, régisseur, voire le baron lui-même, celui qui régente tout ?

    Hypocrisie, violence et maltraitance faite aux femmes d'abord, objets de désir puis de mépris, à cet égard la scène entre le médecin veuf et sa bonne est insoutenable,l'homme crachant sa haine et son dégoût avec cynisme et délectation.Et que dire de cette rigidité qui stigmatise l'adolescent dans son plaisir solitaire, lui attachant les bras la nuit?!Alors oui, ce ruban blanc est bien le symbole d'une pureté inaccessible, celle qui engendre une violence sourde et transforme de jeunes êtres en monstres
    *
    Subsiste pourtant un homme pur et sincère : l'instituteur, la voix off du film, celui qui attend sa jeune promise encore sous le joug du Pater Familias.Une réalisation admirable, qui par son esthétique m'a fait penser à un film de Dreyer: sublime!





    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009) p4

    13/12/2014 06:37

    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009)  p4


    SENS CRITIQUE
    2

     


    Critique publiée par popsi_netn le 15 février 2014
    Le Ruban Blanc préside au podium des Meilleurs films. Pas meilleur film de tel genre, ni meilleur de tel réalisateur ou acteur. Meilleur film - Meilleur avec M majuscule - tout court.Attention, mon avis est totalement subjectif. Le long métrage de Michael Haneke transpose sur pellicule tout ce qui me plaît. Je n'y trouve aucun défaut mais y retrouve toutes les qualités que je prise. Il donc s'agit de mon film préféré, un choix plus logique qu'émotif tant tout me rejoint. Allez, plutôt qu'une longue critique fastidieuse (pour conclusion le même résultat), voici une liste de ce que j'admire en White Ribbon (et au 7e art en général).

    *

    - Noir & Blanc
    - La langue allemande
    - Les sous-titres
    - L'austérité de la langue et des sous-titres
    - L'austérité de tout le film
    - Le point spatio-temporel (Allemagne rurale des années 1910)
    - La rareté (unique?) du lieu et époque au cinéma
    - L'histoire
    - La crédibilité du scénario
    - La construction lente mais ferme du scénario
    - Le jeu fin des acteurs
    - Le jeu clé des enfants
    - Le rôle des enfants, à contre-emploi de tout ce que les têtes blondes
    nous-on jamais démontreré jusqu'ici
    - La banalité des péripéties
    - L'importance de chaque péripétie
    - La part dramatique
    - La part mystérieuse
    - La part haletante
    - La part horrifique
    - La tension sous-jacente à chaque minute
    - Le dénouement à demi-mot
    - La conclusion
    - Le message du film, guidé mais jamais expliqué
    - L'absence de morale
    - Le silence lourd
    - La contemplation de la photographie, parfois active parfois passive
    - La poésie
    - L'arrière-goût de mort du récit
    - L'impression d'irréel
    - La profondeur du film, réclamant plus d'une écoute
    - Le choix de l'angle pour le visionnements futurs
    - La face terre-à-terre, montrant les personnages immuables et l'histoire fataliste
    - La face psychologique, montrant les personnages dépassés et l'histoire dramatique
    - La face fantaisiste, montrant les personnages fantomatiques et l'histoire irréelle
    - L'intemporalité, accommodant le visuel scénique d'il y a un siècle
    à une technique irréprochable sans âge
    - La transcendance le Ruban Blanc n'affichant aucune mode, i
    l aurait été aussi bon en 1919, en 1962, en 2001 qu'il le sera en 2026.
    - La provocation commerciale
    - L'élitisme forcé
    - La pureté cinématographique
    - L'Art, point.





    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009) p5

    13/12/2014 06:44

    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009)  p5


    Projet et réalisation du film

    Initialement, l'œuvre est prévue pour la télévision et constitue une mini-série de trois épisodes mais, pour des raisons de coûts, la productrice Margaret Ménégoz convainc Michael Haneke d'en réduire la durée pour en faire un long métrage de plus de deux heures et sollicite l'aide du scénariste Jean-Claude Carrière qui raccourcit le scénario.

    Comme pour La Pianiste et Le Temps du loup, le scénario du Ruban blanc a été écrit dix ans avant sa réalisation.

    Haneke désirait tourner directement le film en 35 mm et en noir et blanc mais les recherches concernant le noir et blanc sur l'argentique ayant été abandonnées par les laboratoires et les industries techniques, le cinéaste fut contraint de tourner en couleur. Il passa au noir et blanc lors du report en numérique, au montage, pour enfin repasser à la pellicule lors

    du tirage du positif bien qu'il fallût à nouveau un report numérique pour l'exploitation en salles car la plupart de ces dernières était déjà majoritairement convertie à la projection numérique .En France, le film fut finalement exploité sur les deux supports : argentique et numérique.






    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009) p6

    13/12/2014 11:31

    ©-DR-LE RUBAN BLANC de Michael Haneke (2009)  p6


    Leonie Benesch : Eva






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