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©-DR-Yves Montand -filmo
27/04/2014 03:29
Filmographie
1944 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Pierre 1945 : Silence...antenne de René Lucot - court métrage - 1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné : Diego 1948 : L'Idole d'Alexandre Esway : Fontana 1949 : La Ville et ses chansons de Jacques Planche - court métrage - 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque : Raoul, dans le sketch : Un violon 1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), de Luciano Emmer - uniquement chanson 1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara (non crédité au générique,
1951 : Mon ami Pierre de Paula Neurisse et Louis Félix - Uniquement le commentaire - 1952 : Paris chante toujours ! de Pierre Montazel : lui-même 1953 : Le Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot : Mario 1953 : Etoiles au soleil de Jacques Guillon - Lui-même - court métrage - 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot : Vasco 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné - Uniquement la voix - 1955 : Les héros sont fatigués d'Yves Ciampi : Michel Rivière 1955 : Napoléon de Sacha Guitry : le Maréchal Lefebvre 1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : M.Léon 1956 : Hommes et loups (Uomini e lupi) de Giuseppe De Santis : Ricuccio 1957 : La Rose des vents de Joris Ivens et Yannick Bellon,-sketch : Un matin comme les autres - Yves 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : John Proctor 1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo : Giovanni Squarcio 1958 : Premier mai (Festa di maggio) de Luis Saslavsky : Jean Meunier 1958 : Les Vikings - (The Vikings) de Richard Fleischer - Uniquement la narration - 1959 : La Loi (La Legge) de Jules Dassin : Matteo Brigante 1959 : Django Reinhardt de Paul Paviot : voix off récitant 1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love) de George Cukor : Jean-Marc Clément / Alexander Dumas 1961 : Sanctuaire (Sanctuary) de Tony Richardson : Candy 1961 : Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again) d'Anatole Litvak : Roger Demarest 1962 : Ma geisha (My Geisha) de Jack Cardiff : Paul Robeix 1963 : Le Joli Mai de Chris Marker - Uniquement la narration - 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : l'inspecteur Grazziani, dit "Grazzi" 1966 : La Guerre est finie d'Alain Resnais : Diego Mora 1966 : Paris brûle-t-il ? (Is Paris Burning?) de René Clément : Marcel Bizien 1966 : Grand Prix de John Frankenheimer : Jean- Pierre Sarti 1966 : Rotterdam Eurosport de Joris Ivens - court métrage, uniquement le commentaire - 1966 : Le Cours d'une vie de J. Desvilles et J.d'Arribehaude-court métrage,uniquement le commentaire 1966 : Louis Lecoin de (inconnu) - court métrage, uniquement le commentaire - 1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Robert Colomb 1968 : Un soir, un train d'André Delvaux : Mathias 1969 : Mister Freedom de William Klein : le Capitaine Formidable 1969 : Z de Costa-Gavras : le député 1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : le baron César 1969 : L'Aveu de Costa-Gavras : Gérard 1969 : Le Deuxième Procès d'Arthur London de Chris Marker - moyen métrage 1969 : Jour de tournage de Chris Marker - court métrage - 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau - Uniquement la voix - 1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli : Dr Marc Chabot 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Jansen 1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Blaze 1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard : Jacques 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : César 1973 : Le Fils de Pierre Granier-Deferre : Ange Orahona 1972 : État de siège de Costa-Gavras : Philip Michael Santore 1973 : Les Deux Mémoires de Jorge Semprún - Uniquement la narration - 1974 : La Solitude du chanteur de fond de Chris Marker (documentaire) 1974 : Le Hasard et la violence de Philippe Labro : Laurent Bermann 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Vincent 1974 : T'es fou Marcel de Jean Rochefort - court métrage - 1974 : Una mariposa en la noche de Armando Bo - court métrage, uniquement la voix - 1974 : Vive la France de Michel Audiard - documentaire, uniquement la voix - 1975 : Section spéciale de Costa-Gavras (simple apparition) 1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau : Martin 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau : l'inspecteur Marc Ferrot 1977 : Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau : Morland 1977 : Jacques Prévert de Jean Desvilles -court métrage,documentaire:uniquement le commentaire 1977 : La Menace d'Alain Corneau : Henri Savin 1977 : Le Fond de l'air est rouge de Chris Marker - Participation - 1978 : Les Routes du sud de Joseph Losey : Jean Larréa 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Michel 1979 : I... comme Icare d'Henri Verneuil : le procureur Henri Volney 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Noël Durieux 1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau : Victor Valance 1983 : L'Été meurtrier de Jean Becker - Chanson uniquement - 1983 : Garçon ! de Claude Sautet : Alex 1985 : Tempête de neige sur la jungle de J-Yves Cousteau - documentaire, uniquement le commentaire 1986 : Jean de Florette de Claude Berri : César Soubeyran dit "Papet" 1986 : Manon des sources (suite de Jean de Florette) Claude Berri : César Soubeyran dit "Papet" 1987 : Beyond therapy de Robert Altman - Uniquement la voix - 1988 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy : lui-même 1991 : Netchaïev est de retour de Jacques Deray : Pierre Marroux 1992 : IP5 : L'île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix : Léon Marcel
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Les César
Le prénom César est plusieurs fois présent dans sa filmographie, on peut citer, par ordre chronologique Le baron César du Diable par la queue de Philippe de Broca.Dans la Folie des grandeurs de Gérard Oury, il est Blaze, le valet de Don Salluste/Louis de Funès, lequel lui fait endosser l’identité du brigand César. César, le macho craquant de César et Rosalie, de Claude Sautet, avec Rosalie/Romy Schneider.Et enfin, le Papet César Soubeyran de Marcel Pagnol, dans les films de Claude Berri, Jean de Florette et Manon des sources.
Théâtre 1954 : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller,mise en scène Raymond Rouleau,Théâtre Sarah-Bernhardt 1963 : Des clowns par milliers d'Herb Gardner,mise en scène Raymond Rouleau,Théâtre du Gymnase
Discographie Il grave également (?) Et la fête continue - deux chansons extraites du film Les portes de la nuit. Dès 1947, la chanson Les feuilles mortes est créée par Jacques Douai et enregistrée par Cora Vaucaire. En 1951, Yves Montand l'interprète dans le film de Luciano Emmer Paris est toujours Paris
Bibliographie 1955 : Du soleil plein la tête, souvenirs recueillis par J. Denys,Les Édit français réunis 1981 : Montand Yves de Ysabel Saiah (éd. du Sciapode) 1983 : Montand la vie continue de Jorge Semprún (éd. Denoël) 1990 : Tu vois, je n'ai pas oublié de Hervé Hamon et Patrick Rotman (éd. Seuil/Fayard) 2001 : Montand raconte Montand récit recueilli par Hamon et Rotman au cours de l'élaboration du livre "Tu vois je n'ai rien oublié (Éditions du Seuil 2007 : Lettres à Montand de Carole Amiel 2011 : Les Sentiments de Agnès Michaux (Flammarion/J'ai lu)
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©-DR- IT'S A FREE WORLD! de Ken Loach (2008)
27/04/2014 12:00
It's a Free World! est un film britannique réalisé par Ken Loach, date de sortie en France le 2 janvier 2008.
Résumé
Angie n'a peut-être pas fait d'études, mais elle est jeune, énergique et ambitieuse. Elle a connu des moments difficiles, mais cette fois, elle est bien décidée à avoir sa part du gâteau. Avec sa colocataire Rose, Angie monte un cabinet de recrutement. Elle évolue désormais dans le monde nébuleux des agences pour l'emploi, des contremaîtres et des ouvriers immigrés, au coeur du miracle économique anglo-saxon
Cast
Kierston Wareing : Angela dite Angie
Juliet Ellis : Rose, sa colocataire
Leslaw Zurek : Karol
Raymond Mearns : Andy
Joe Siffleet : Jamie, le jeune fils d'Angie
Colin Coughlin : Geoff, le père d'Angie
David Doyle : Tony
Maggie Russell : Cathy
Davoud Rastagou : Mahmoud,
Mahin Aminnia : Mahin, la femme de Mahmoud
Shadah Kavousian : Shadah,
Sheera Kavousian : Sheera,
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©-DR- IT'S A FREE WORLD! de Ken Loach (2008) p2
27/04/2014 12:07
Revue de presse
Ken Loach renoue avec ses thème favoris dans ce drame social à la différence près qu'ici l'exploité devient l'exploiteur. C'est donc une mini révolution dans le cinéma de Loach qui opère un renversement des valeurs et «bouleverse les schémas moralisateurs et les aspirations héroïques» comme l'écrit Amélie Dubois des Inrocks.Ken Loach passe cette fois au crible le miracle anglo-saxon et juge non pas son héroïne mais"le système qui réveille son égoïsme"note Jean-Luc Douin dans Le Monde.
Selon Studio Ken Loach «frappe fort» et «nous identifient en douceur mais non sans profondeur à cette femme qui bascule dans un marché impitoyable». Cette immersion est rendue possible par la prestation toute en «rage, finesse, agressivité et conviction» de Kierston Wareing. It's a free world! est aussi a women's world.
Ciné live salue l'aspect puissant et surprenant» de l'oeuvre de Loach. Le Figaro quant à lui évoque «le réalisme absolu du film» qui sème «la confusion entre thèse et fiction» et en fait «une démonstration sans faille». Le réalisateur livre un portait tout en nuances en adéquation avec le monde qu'il dépeint comme l'écrit Bruno Icher de Libération qui voit dans le film «une démonstration terrifiante de l'inéxorable sens du monde».
Le film de Ken Loach ferait même oeuvre de salut public selon Téléobs pour qui il s'avère «indispensable» et «captivant». It's a free World! séduit donc avant tout par son propos, l'objectivité de sa démonstration ou sa rigueur morale comme le fait remarquer Christophe Carrière de L'Express. Une oeuvre donc qui dérange.
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©-DR-IT'S A FREE WORLD de Ken Loach (2008) p3
27/04/2014 12:13
Sites externes (sans ces pourritures de trailers et de clips merdiques)
Showing all 57 external sites
Official Sites
Miscellaneous Sites
Photographs
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©-DR- IT'S A FREE WORLD! de Ken Loach (2008) p4
27/04/2014 12:22
TV Classik
Angie est une fille de l’ère Thatcher. Jeune, dynamique, ambitieuse et pleine de charme, elle se donne corps et âme pour sa compagnie, une société spécialisée dans le recrutement d’interimaires étrangers. Et puis un jour le scandale arrive. Victime d’attouchements de la part d’un de ses responsables hiérarchiques, Angie laisse éclater sa colère. Elle quitte alors son emploi et doit trouver d'urgence un nouveau moyen de subvenir à ses besoins et assurer l'éducation de son fils.
Nullement découragée et forte d’un tempérament volontaire, elle persuade Rose, son ex-collègue, de monter une société d’intérim. Mais créer une société dans l’Angleterre d’aujourd’hui revient à se faire une place dans une jungle libérale que Ken Loach s’attache à décrire avec sa verve habituelle. Cinéaste militant, on avait vu Loach s’attaquer à la privatisation des chemins de fer dans The Navigators ou traiter de l’exploitation des immigrés dans Bread and Roses ou Just a Kiss.
Ici, il développe encore ce thème en peignant le portrait d’Angie, une femme d'abord victime sociale qui deviendra ensuite un véritable bourreau pour de nombreux clandestins. C’est l’ambiguité de ce personnage qui rend le récit si captivant. Le spectateur ressent d’abord de l’empathie pour Angie mais ensuite les choses changent: le bel ange blond doit tirer un trait sur sa morale et prendre des décisions peu scrupuleuses. On ressent d’abord une forme de compréhension ("Comment peut-elle faire autrement ?") jusqu’à ce qu’elle finisse par incarner l’immonde et l’insupportable.
Pris au piège, le spectateur se retrouve face à un miroir. Il est alors temps de s’interroger sur ses convictions, sa morale et son approche de la société capitaliste. C’est certainement ici que repose la grande force du film, cette capacité de Ken Loach à développer ou réveiller chez le spectateur une forme de conscience politique. Mais au-delà de ce talent pour venir stimuler notre regard sur la société, Ken Loach s’impose comme un des grands peintres de notre époque.D’un point de vue formel,le cinéaste est fidèle à son style et s’inscrit pleinement dans la veine hyperréaliste qui s’impose depuis quelques temps sur nos écrans. Ancrée dans des décors très naturels, sa mise en scène décrit avec précision et sans la moindre emphase l’Angleterre de ce début de 21ème siècle.
Il faut également souligner la finesse de la réalisation. Ici, il n’y a pas la moindre lourdeur, le montage fait preuve de dynamisme et le jeu des comédiens (éblouissante Kierston Wareing en tête) donne une belle énergie au récit. It’s a Free World... est l’une des perles de l’année 2008, une nouvelle preuve du talent de Ken Loach, une œuvre importante à découvrir évidemment de toute urgence !
François-Olivier Lefèvre
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