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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962)

    07/01/2013 06:20

    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962)


    La Fille à la valise (La Ragazza con la valigia)
    est un film italien réalisé par Valerio Zurlini, sorti en mai 1962.

    *

    External Reviews

     

    9 critiques SEULEMENT ! pour ce film...là ça m'fout un peu les glandes dois-je dire






    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p2

    07/01/2013 18:43

    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p2


     

    Résumé
    Modeste chanteuse de cabaret, Aïda s'est laissé séduire par les promesses intéressées du beau Marcello. Elle a abandonné son contrat pour le suivre à Parme ; là Marcello charge bientôt son jeune frère Lorenzo (Jacques Perrin) d'éconduire cette conquête passagère.Marcello, tout de même honteux de la conduite de son frère, sent qu'il a un rôle à tenir à l'égard de cette pauvre fille abandonnée, avec sa valise et sa désillusion.
    *
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    Fiche technique
    Titre : La Fille à la valise
    Titre original : La Ragazza con la valigia
    Réalisation : Valerio Zurlini
    Scénario : Leonardo Benvenuti,
    Piero De Bernardi, Enrico Medioli,
    Giuseppe Patroni Griffi et Valerio Zurlini
    Production : Titanus (Italie), S.G.C. (France)
    Musique : Mario Nascimbene
    Photographie : Tino Santoni
    Montage : Mario Serandrei
    Pays d'origine : Italie
    Format : Noir et blanc - Mono - 35 mm
    Genre : Comédie dramatique
    Durée : 111 minutes
    Date de sortie : Mai 1962
    *
    *
    Cast
    Claudia Cardinale : Aida
    Jacques Perrin : Lorenzo Feinardi
    Luciana Angiolillo : La tante
    Renato Baldini : Francia
    Riccardo Garrone : Romolo
    Elsa Albani : Lucia
    Corrado Pani : Marcello Feinardi
    Gian Maria Volontè : Piero
    Romolo Valli : Le curé
     





    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p3

    07/01/2013 18:49

    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p3


    Analyse de Stephan Baillard
     
    La Fille à la valise a été présenté à Cannes en 1961, tandis qu’un an plus tôt sortait  À bout de souffle, de Jean-Luc Godard. Le jeu spontané des acteurs principaux, la mise en scène gracieuse et souvent aérienne, semblent être liés par une parenté secrète aux films de la Nouvelle Vague.

    Aida, une jeune danseuse de province, se laisse séduire par les belles promesses de Marcello, un Don Juan aisé qui l’abandonne bien trop vite. Il confie à son frère Lorenzo la mission de la décourager à le revoir...

    Le scénario se prêtait volontiers au mélodrame mais les larmes demeurent fugitives ou cachées. Zurlini refuse les émotions trop ostensibles pour faire primer la grâce de ses deux jeunes premiers, Claudia Cardinale et Jacques Perrin.Claudia Cardinale n’a pas encore la sophistication de l’héroïne du Guépard. Même si son personnage à la dérive entraîne cœurs et hommes dans son sillage, elle ne joue pas les femmes fatales, mais transcrit la féminité avec une simplicité évidente.Sa facilité à passer du rire aux larmes en un clin d’œil, sa vivacité évoquent parfois Anna Karina ou encore Jean Seberg. Souvent imprévisible, elle semble échapper à l’objectif et disparaît parfois hors champ. Zurlini la filme décoiffée, faisant la vaisselle, mais aussi dansant en robe du soir, multipliant ses visages et ses contradictions, belle et insaisissable.

    « Valerio fut pour moi un père spirituel et un ami, sa personnalité rayonnante, sa culture prodigieuse étaient, pour le jeune homme autodidacte que j’étais, d’une séduction absolue (...) Par lui j’ai appris que c’était de l’intérieur que l’on “habillait” un personnage, et j’ai compris que même les sentiments, l’âme cachée derrière un regard, pouvaient être traduits dans une écriture cinématographique. »

    Cette confidence n’est pas un vain mot. Lorenzo/Jacques Perrin a la beauté juvénile et l’introversion d’un Jean-Pierre Léaud dans Les Quatre Cents Coups même lorsqu’Aida est absente du cadre, elle existe dans ses yeux brûlants. Rarement regard aura été aussi expressif.

    Cette intériorité est renforcée par une utilisation virtuose du noir et blanc. Le cinéaste présente souvent ses personnages en contre-jour laissant une partie de leur visage dans l’ombre et préservant leur mystère. Cette utilisation du clair-obscur a une portée symbolique. L’ombre est le lieu des émois cachés et Zurlini sonde les émotions de ses héros.Comme Godard il filme les nuques, lieux de la vulnérabilité, les yeux, les mimiques, autant de partie du corps qui permettront peut-être de reconstituer le puzzle des sentiments. Dans une très belle scène où le héros téléphone à Aida, seules les pupilles de Lorenzo demeurent visibles : difficile de déterminer ce qu’il pense réellement à cet instant. Nous ne le saurons pas. Aucune certitude chez Zurlini. Des êtres vivants, tout simplement.

    Zurlini semble privilégier une caméra subjective, reflet des battements de cœur de Lorenzo. Le regard du metteur en scène se fond alors avec celui de son personnage. L’émerveillement du personnage devant l’héroïne et celui du metteur en scène devant l’actrice ne font plus qu’un.La bande-son fait la part belle au silence, qui souvent l’emporte sur les scènes dialoguées. Parfois le décalage volontaire entre la bande-son et les actions à l’écran provoquent des ruptures et des instants de rêverie.Travail sonore dont les parentés avec la Nouvelle Vague sont évidentes. Les passages de jazz rythment le film, relaient les mots, et expriment les états d’âme, suggérant une véritable mélancolie, cachée sûrement dans la valise.

    Remerciements sincères et reconnaissants à Stephan !

     

     





    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p4

    07/01/2013 18:53

    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p4







    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p5

    07/01/2013 18:57

    © DR - LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini (1962) p5


    I'll comment on one single scene...

    Author: Corto_Maltese from Montréal, Québec, Canada
    23 June 2001
    *
    ... the one where Lorenzo watches Aida dancing with that older man. She was supposed to go to the movies with him but she chose to have dinner with a group of other guests at the hotel, and after dinner they start partying and dancing. At one point there is a close-up of Lorenzo that lasts for at least one minute. He looks at them dancing, looks away, takes a sip from his drink, fidgets, with all these different expressions on his face: jealousy, frustration, anger, discomfort, despair. No dialogue. Wonderfully acted and directed. That scene is worth more than all car chase sequences since the beginning of Cinema put together.





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