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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté, (2015) p11

    26/07/2017 15:03

    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté,  (2015)  p11







    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté, (2015) p12

    26/07/2017 15:12

    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté,  (2015)  p12


    www.cineseries-mag.fr
     
    L’été de Sangaïlé
     
    Dans la province lituanienne, l’annuel show aérien de l’été fait chaque fois lever les têtes des plus curieux, de ceux stupéfaits par les cabrioles, et des autres, qui aspirent à leurs ambitions les plus folles. Cette année-là, la chance va tourner pour Sangaïlé qui a le vertigineux rêve d’atteindre elle-aussi les nuages. À la tombola, elle pioche le numéro correspondant à son âge et croise le regard d’Austé.
    *
    On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, alors autant partir à la rencontre de celle qui l’a interpellée. Loin de la capitale et de sa vie d’ado mal dans sa peau, Sangaïlé profite de son été dans les bras d’Austé. Occasion pour elle de réparer ses ambitions ratées et démarrer sa vie d’adulte du bon pied.
     
    La réalisatrice franco-lituanienne Alanté Kavaïté retourne sur les terres de son enfance filmer l’histoire d’amour éphémère de deux jeunes filles aux conséquences décisives. Dans l’un des pays de l’Union Européenne les moins ouverts sur la question homosexuelle, la réalisatrice a l’intelligence d’éviter la charge sociale et le film donneur de leçons. 
     
    La meilleure façon de militer, était de mettre en scène cette histoire d’amour de manière la plus naturelle, sans s’attarder sur la question de l’orientation sexuelle. C’est la ligne de conduite de la cinéaste, faisant de son Summer un subtil et non moins nécessaire manifeste pour la tolérance.
     
    Sans prétention, le film, léger, est à la hauteur de ses ambitions. Solaire et pop, emmené par deux actrices rayonnantes, Summer est une véritable réussite esthétique et un subtil portrait de cet entre-deux-âges où l’on commence à penser comme un adulte tout en gardant sa fougue adolescente. Summer, l’une des belles surprises de cet été.





    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté, (2015) p13

    26/07/2017 15:35

    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté,  (2015)  p13







    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté, (2015) p14

    27/07/2017 03:34

    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté,  (2015)  p14


    DVDfr

    Summer (Sangailes vasara, l’été de Sangaïlé) est le second long métrage de la réalisatrice-scénariste lithuanienne Alanté Kavaité, après Fissures - Ecoute le temps, un thriller fantastique, tourné en France en 2006, avec Émilie Dequenne dans le rôle principal.

    Summer offre une rare occasion de découverte du cinéma lithuanien, peu présent dans nos bacs. On y trouve cependant plusieurs documentaires de Jonas Mekas et, du côté des fictions, quelques titres, dont La Révolte des Insoumis (2011) de Donatas Ulvydas, Vanishing Waves (Aurora, 2012) de Kristina Buozyte, Redirected (2014) d’Emilis Velyvis. Le plus présent étant Sharunas Bartas, avec Few of Us (1996), The House (1997), Seven Invisible Men (2005) et Indigène d’Eurasie (Les derniers jours d’un mafieux) (2010).

    La délicate sensualité du film tient autant à la photo éthérée de Dominique Colin, capturée par une caméra légère dans la pâle lumière de l’été nordique, qu’aux scènes intimes entre les deux jeunes filles, filmées avec pudeur. Difficile, également, de ne pas être touché par l’étrange beauté de Julija Steponaityte, l’interprète de Sangaïlé.

    Mais Summer raconte surtout la sortie de Sangaïlé d’une adolescence vécue dans une douleur silencieuse dont on ignore les causes. Les connaît-elle, elle-même ? Il faudra, pour l’inciter à sortir de son enfermement, la rencontre fortuite avec Austé, une tout autre fille.

    Summer révèle, par la force des images, séquence après séquence, le contraste entre les deux adolescentes. L’une semble traîner son ennui, ne s’intéresse à rien. À rien, sauf aux avions qui la fascinent, mais lui font peur, car elle souffre du vertige. Et aussi d’un autre mal, indéfinissable, qui la pousse à se punir en se scarifiant les avant-bras avec la pointe d’un compas. Austé, à l’inverse, semble déborder de confiance en elle et s’agite, comme un électron libre : elle dessine des tissus, crée des vêtements, photographie ses modèles dans des compositions surréalistes…

    Dans la chambre de l’une, un lit et une lampe de chevet, un tapis monochrome, aucune décoration sur les lambris, un discret mobile en bois au plafond, rien d’autre. Dans la chambre de l’autre, s’entasse un impossible capharnaüm multicolore d’objets hétéroclites ; des éclats de miroirs pendent du plafond, au milieu duquel trône… un fauteuil !

    L’environnement du drame est également contrasté : la douceur d’une campagne baignée par une douce lumière estivale, avec laquelle s’harmonise l’accompagnement musical de Jean-Benoît Dunckel, tranche avec l’agressivité des cheminées d’usine sur la rive du lac opposée à celle où Austé et ses amis viennent se baigner.

    Summer nous montre, avec une remarquable économie de dialogues, seulement par les images, comment Austé réussira, par une suite de petites attentions, à apprivoiser, puis à séduire Sangaïlé et à l’aider à sortir de sa coquille. Cela commence par quelques regards, puis se poursuit par la scène très tendre où, lui ayant proposé de lui faire une robe, elle lui demande, pour prendre ses mesures, de se déshabiller.

    Sangaïlé est mal à l’aise, honteuse de son corps. Contraste, là encore, avec sa totale libération qui adviendra plus tard, dans une belle scène quasi-féérique, filmée sous l’éclairage de loupiotes cousues sur les deux robes confectionnées par Austé.Si vous avez raté Summer en salles, la sortie du DVD vous donne une seconde chance de voir un film délicatement envoûtant, hypnotique.






    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté, (2015) p15

    27/07/2017 03:35

    ©-DR-SUMMER d'Alanté Kavaïté,  (2015)  p15







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