Tilda Swinton est née en Angleterre d'une mère australienne, Judith Balfour (née Kilen), et d'un père écossais, Sir John Swinton of Kimmerghame, Major-général[1]. La famille Swinton est une ancienne famille anglo-écossaise dont la lignée remonte jusqu'au Xe siècle[2].
Elle revient au premier plan au début des années 2000, en tournant dans des films aussi variés que Vanilla Sky, Bleu profond (qui lui apporte des récompenses) ou Constantine avec Keanu Reeves. Mais c'est surtout sa participation à l'adaptation de la saga littéraire à succès Le Monde de Narnia qui va la propulser sous le feu des projecteurs. Elle y incarne la Sorcière Blanche, rôle qu'elle reprend dans les deux suites cinématographiques.
Adepte des transformations physiques pour les personnages qu'elle interprète, elle se dévoile autrement dans des films comme Julia (2008), We need to talk about Kevin (sa performance est saluée au Festival de Cannes 2011 où le film est sélectionné en compétition officielle), Snowpiercer (2013), The Zero Theorem (2013) ou encore The Grand Budapest Hotel (2014). Dans ces deux derniers films, elle arbore des looks pour le moins extravagants, les maquillages transformant facilement les traits de son visage androgyne.
Dans un autre registre artistique, elle est proche d'Olivier Saillard ; elle réalise donc régulièrement des performances avec lui.
Vie privée
Tilda Swinton vit à Nairn, en Écosse, avec ses deux enfants et son compagnon Sandro Kopp, un peintre allemand. Le père de ses jumeaux Xavier et Honor (nés en 1997) est le dramaturge John Byrne(en) qui vit à Édimbourg[4]. Tilda Swinton dément toute rumeur de ménage à trois[5].
En 2013, elle figure dans la liste des 50 quinquagénaires les plus élégants établie par le Guardian[6].
Résumé Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre. La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ? A moins que tout soit déjà là ?...
Pour l'écriture du scénario, Marion Vernoux a collaboré avec Fanny Chesnel, auteure du roman dont le film est adapté par ce film. Vernoux raconte que Fanny Chesnel était enceinte au moment d'écrire le scénario, que le roman évoque la mère de l'auteure et que cela lui donnait « l'impression d'écrire avec trois générations de femmes de la même famille »[1]. Selon la réalisatrice, Chesnel n'a eu qu'une exigence non négociable : garder les mêmes prénoms que dans son roman[1]. Par ailleurs, elle apparaît dans le film, dans le rôle de la guide.