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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013) p8

    19/08/2015 11:55

    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013)  p8







    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013) p9

    19/08/2015 12:00

    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013)  p9


    SENS CRITIQUE

    *

     

     

    Critique publiée par cloneweb le 21 mars 2013
    L'histoire de Yip Man a toujours fasciné les cinéastes orientaux. L'homme né en 1893 en Chine, maitre de Wing Chun, a ouvert plusieurs centres de formation que ça soit à Foshan sa ville natale ou à Hong Kong. Il est surtout connu du public pour avoir enseigné, sur la fin de sa vie à un jeune homme du nom ... de Bruce Lee. Sa vie a connu plusieurs longs métrages récents dont celui de Wilson Yip et sa suite, tous les deux avec Donnie Yen dans le rôle principal (et tous deux excellents !) ou encore un film appelé The Legend is Born Ip Man et sorti en 2010.

    Mais c'est la version de Wong Kar-Wai qui nous intéresse aujourd'hui car le réalisateur de In the Mood for Love a un univers visuel suffisamment particulier pour qu'on soit intrigué. Malheureusement, le film n'est pas aussi parfait qu'on aurait aimé qu'il soit... The Grandmaster a perdu le "s" final de son titre et le film s'en ressent. Wong Kar-voulait réaliser un grand film sur plusieurs maître de kung-fu pour finalement se recentrer sur Yip Man. Il semble que la production ait été laborieuse et le spectateur le perçoit dans la construction. D'abord le film qui sortira sur les écrans européens a été raccourci d'une quinzaine de minutes par rapport à la version asiatique mais on n'a aucun mal à imaginer que Wong Kar- Wai a encore beaucoup de rushes sous le coude.

     The Grandmaster contient en effet des scènes (ou des absences de) assez étonnantes. On va par exemple avoir droit à quelques passages sur un maître appelé "The Blade" sans qu'ils soient directement rattachés au récit et sans qu'ils soient suffisamment denses pour intéresser le spectateur. Ca sent la coupe à tous les niveaux et un montage final un peu pénible. Peut-être aurait-il mieux valu ne se limiter qu'à Yip Man sans vainement tenter d'insérer d'autres personnages. Mais au delà de ce problème structurel, The Grandmaster est un régal visuel. Emmené par deux excellents acteurs, l'exceptionnel (bof) Tony Leung (Les Trois Royaume) et la sublile Ziyi Zhang (Tigre et Dragon), (surtout LES POIGNARDS VOLANTS) le film est un ravissement visuel mêlant incroyables scènes d'actions et moments plus intimes, voir contemplatifs.

    Yuen Wo-Ping, chorégraphe connu pour avoir travaillé sur Il Etait une Fois en Chine mais aussi Matrix et Kill Bill propose des combats d'anthologie sublimement filmés par un Wong Kar-Wai plus qu'inspiré. Le réalisateur mélange les techniques : ralentis, accélérés, gros plans, séquences très cut ou plus longues. Il filme sous la pluie, sous la neige tombant en douceur ou encore sur un quai de gare avec en arrière plan un long train en marche et frôle le sublime. On ne va pas se mentir : The Grandmaster contient parmi les plus belles scènes de kung-fu qu'on ait pu voir.Le réalisateur de My Blueberry Nights n'oublie pas non plus que le kung fu n'est pas un sport mais bien un art où les techniques et les écoles sont multiples.

    C'est pourquoi, voulant proposer autre chose que juste un film sur le kung fu mais bien une fresque sur les arts martiaux en général, il nous propose de voir différentes pratiques (notamment à travers une scène où Ip Man affronte différemment maitres), filme très souvent les positions de pieds si importantes dans les enchainement. Et il montre que les Chinois vivent leur pratique comme quelque chose de mystique, où la neige, la poussière et la pluie font figure d'aura autour des combattants.

    En limitant ses décors au strict minimum et ne filmant que des hommes et des femmes, Wong Kar-wai montre que The Grandmaster est avant tout une histoire humaine. Les années passent, les gens changent, les relations se font et se défont, la guerre éclate mais l'art du kung fu et ses maitres sont toujours là. Yip Man est toujours là, jusqu'à ce qu'on le voit entrainer un petit garçon sur lequel la caméra insistera suffisamment...

    Le projet était immense et Wong Kar-Wai a du faire des choix face à une concurrence autour de son héros de plus en plus rude. Ainsi son film à lui est peut-être moins biographique que celui de Wilson Yip, car se voulant étendu à d'autres maitres et aux arts martiaux au sens large et noble du terme. Ça lui coûtera en terme de montage et de narration, imparfaite. Mais à la vue de chaque image, si soignée, de chaque mouvement si bien filmé, on ne peut que lui pardonner et se laisser emporter par les tourbillons de Tony Leung et Ziyi Zhang.

    The Grandmaster est tellement beau, tellement bien filmé mais malheureusement un peu bancal en terme d'histoire, que Wong Kar-Wai est passé à un cheveu, un seul, du chef d'oeuvre ultime.






    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013) p10

    19/08/2015 15:58

    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013)  p10







    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013) p11

    19/08/2015 16:04

    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013)  p11







    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013) p12

    19/08/2015 16:07

    ©-DR-THE GRANDMASTER de Wong KarWaï (2013)  p12


    Critique publiée par Pukhet le 27 avril 2013
    The Grandmaster est tout de même un film pas mal raté.

    La scène d'introduction d'abord, survendue dans la bande-annonce et sur l'affiche même du film, se révèle fade, profondément kitsch une fois à l'écran. Voir Ip Man se battre sous des trombes d'eau, avec une vitesse telle que les plans permettent difficilement de discerner les corps qui voltigent, et pire, au son d'un morceau aux accents rock très malvenus, font déjà grincer des dents.

    Mieux encore, par la suite l'intrigue sinueuse ne permet pas de comprendre le tiers de ce qu'il se passe à l'écran. La première partie se focalise sur l'opposition Nord-Sud, sur les différents Kung-Fu et les différentes lignées correspondantes, à l'arrivée de la guerre civile. Certes. Mais les nombreux protagonistes de cette première partie viennent meubler ¾ d'heure de film avec pas grand chose pour au final qu'on s'arrache les cheveux à tenter de suivre qui est qui, qui veut quoi et pourquoi.

    Wong Kar-Wai s'applique de plus à nous amener sur un plateau d'argent des scènes d'une beauté inouïe pour nous introduire des personnages qui au final n'auront qu'un rôle minime à jouer. Le personnage de La Lame ne semble être là que pour permettre au réalisateur d'apprécier deux-trois scènes de combat en plus, puisqu'on ne le voit à aucun moment rejoindre les principaux protagonistes. Il est là, il se bat, et disparaît comme il est arrivé, sans qu'on ait rien compris à son rôle dans l'histoire.

    Du coup évidemment, arrivée à la moitié du film, j'étais moyennement conquise.Mais la seconde partie du film approche de si près la perfection que je n'ai pu que fermer l’œil devant ces grands flous dans l'intrigue qui estompent  l'intensité du film. D'abord parce que Tony Leung et Zhang Ziyi y sont magnifiques. Wong Kar-Wai décidément sait filmer l'élégance de ses acteurs, la caméra semble sublimer une aura de majesté qui irradie d'eux d'un bout du film à l'autre.

    Lors des combats mais surtout lors de scènes plus intimes, les plans serrés sur leurs visages calmes ne fait qu'intensifier le message d'adoration que Wong Kar-Wai s'évertue à nous faire partager. Leur supériorité est distinguée à chaque plan. Et puis il y a évidemment la beauté des plans et des couleurs. Alors certes les ralentissements se font très nombreux, mais lorsque c'est pour filmer des mouvements pareils avec des jeux de lumière et des couleurs aussi splendides, je reste bouche-bée et je me délecte en faisant Imprime écran dans ma tête, et je ne pose pas de questions.

    Et les critiques ciné ont eu beau s'amuser à dire de Wong-Kar-Wai qu'il sait filmer les gouttes de pluie, je retiendrai surtout qu'il sait filmer la neige. Bon sang cette séquence qui met en lumière tout l'héritage Gong est PARFAITE.Alors si l'histoire en elle-même est racontée n'importe comment, et si suivre les personnages dans leur quête n'est pas le principal attrait du film, Wong Kar-Wai affirme que par ce film il souhaitait montrer le Kung-Fu comme une philosophie de vie basée sur un héritage, et non pas uniquement comme des luttes et combats. Et sur ce point il a parfaitement réussi.

    Et puis la scène de référence à Il Était une fois en Amérique explique à elle seule mon indulgence. La musique d'Ennio Morricone. Dans un film de Wong Kar-Wai. Avec un clin d’œil à l'enseignement de Bruce Lee. LA PERFECTION.

     






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