Critique publiée par PApossible le 17 mai 2014
La vie rêvée de Walter Mitty, raconte l'histoire d'un employé du magazine Life, grand rêveur, qui est incapable de retrouver le dernier cliché de Sean O'Connell. Or ce cliché, le meilleur de Sean devait servir pour la une du dernier Life magazine.Walter, qui n'a jamais quitté New York, n'a jamais vécu quoi que se soit, va partir à la recherche de Sean grâce à ces photos qui lui serviront d'indice.Walter va alors devoir partir pour le Groenland, pour essayer de retrouver Sean et la photo afin de ne pas perdre son job.Va alors commencer un voyage, a travers certains des plus beaux endroits de la planète à la recherche de la photo.

Ce film est remplie d'une poésie, d'une mélancolie, assez rare dans les films de Ben Stiller (qu'il soit réalisateur ou juste acteur). Et sur le coup j'ai eu l'impression de voir un autre acteur, autre que le comique Ben Stiller. Sur ce point, ça m'a rappelé mon premier visionnage de Eternal sunshine of the Spotless Mind, où j'avais découvert un autre visage de Jim Carey. Et quel joie que de voir un acteur qui semble cantonné à un genre, faire quelque chose différent et ce avec brio.

De plus le film est tout de même drôle a certains moments (la scène du vélo est juste géniale).Mais pour moi, le plus réussi c'est l'idée du voyage avec ses paysages tous plus magnifique les uns que les autres. De plus la photographie est juste parfaite ajoutant encore un plus aux paysages. Le tout étant accompagné d'une très agréable musique.En commençant le film, je ne pensais pas voyager de telle sorte (sans même sortir de chez moi), vraiment une grande réussite, un film vraiment beau, vraiment touchant,drôle aussi. Un belle réussite J'attends avec impatience le prochain Stiller, maintenant.

Que raconte l'histoire ?
Walter Mitty, quarantenaire célibataire, développeur négatif photo au célèbre Life Magazine, gentil rêveur présenté comme un loser n'ayant jamais voyagé ni fait quoi que ce soit d'extraordinaire dans sa vie se retrouve malgré lui propulsé dans une aventure à la découverte du monde et de lui-même, suite à la disparition/absence d'un cliché essentiel pour le tout dernier numéro du magazine.

La scène qui m'a marquée ?
Il y en a 2. Lorsque Walter se lance enfin dans l'aventure en sautant dans l'hélicoptère et celle où il fait du skateboard en Island. A couper le souffle. La scène qui m'a fait le plus rire est celle où il saute de l'hélicoptère ;-)

Une bonne raison d'aller voir ce film ?
C'est une bouffée d'air pur ! Une vraie ode au rêve, à l'aventure et à la prise de risques. Tout le monde peut à un moment ou à un autre de sa vie s'identifier à Walter Mitty parce que même en évoluant régulièrement, il y a toujours un instant où l'on déprime de voir que l'on n'est pas toujours au top, que l'on stagne, qu'on n'avance pas aussi vite qu'on le souhaiterait. Ce film redonne de l'espoir et donne la pêche ! J'ai adoré aussi me retrouver en Walter par son côté grand rêveur, je suis pareil !

Avec qui irais-je le voir ?
Une amie un peu déprimée par sa vie personnelle.

Note attribuée ?
Film hybride qui n'est ni vraiment une comédie, encore moins un drame, ce film s'inscrit dans une catégorie que l'on pourrait qualifier "d'initiation/apprentissage". Il fait du bien au moral et incite chacun à réaliser ses rêves.

SENS CRITIQUE

Critique publiée par Eleanor Rigby le 11 janvier 2014
Ben Stiller est principalement connu pour ses rôles comiques. Tout le monde se rappelle ses performances dans « Mary à tout prix » ou encore « Zoolander ». Ce que le grand nombre ignore, c’est qu’il joue aussi bien en tant que comique qu’en tant qu’acteur dramatique. Il nous l’avait déjà démontré dans Greenberg de Noah Baumbach, en 2009, où il incarnait un dépressif, paumé qui reconnaissait une âme sœur dans une jeune femme de 25 ans, tout aussi paumée.

C’est aujourd’hui avec La vie rêvée de Walter Mitty que l’acteur nous montre tout son talent, puisqu’en plus de tenir le rôle principal du film, il en est aussi le réalisateur. Alors,ce film c’est quoi ? Tout d’abord c’est un remake, puisqu’un premier film avait déjà été adapté de la nouvelle de James Thurber, en 1947. Je ne l’ai  pas vu,ni lu la nouvelle;du coup j’ai vu ce film sans aprioris. Quant à définir ce film par un style ou un genre, c’est déjà plus difficile. En effet, ce film est un condensé de plusieurs genres : comédie parfois potache, comédie romantique, film d’aventure, comédie sociale…