Notre avis : Au bout du tunnel est une histoire de braquage de banque avec des escrocs s’apprêtant à cambrioler une banque. L’espace cinématographique est déjà occupé par un nombre considérable de films traitant de ce sujet. Pour se distinguer du tout-venant, le jeune réalisateur argentin Rodrigo Grande a cherché à intégrer dans Au bout du tunnel des éléments novateurs.
Le premier tient au fait que le « héros », Joaquin, est une personne paraplégique. C’est son point de vue dont on dispose tout au long du film et non celui des brigands, ce qui est atypique. Disposant d’un appartement qui communique juste à côté de l’endroit où les cambrioleurs préparent leurs méfaits, il compte bien les prendre à défaut et tirer profit de la situation.
Or, il n’est déjà pas aisé de devancer des professionnels du vol dans une situation normale. La chose devient encore plus périlleuse lorsque l’on est handicapé.Pour réussir son coup Joaquin devra se mouvoir dans le fameux tunnel (d’où le titre du film) qui communique entre son appartement, le lieu où travaillent les cambrioleurs et la banque faisant l’objet de toutes les convoitises.