La critique (suite)
Au Québec, la réception est du même ordre. Les critiques déplorent une romance peu convaincante entre les deux acteurs[38], un scénario et des dialogues faibles et des thèmes traités d'une manière simpliste[39], mais aussi le sexisme du film « techniquement à la fine pointe, mais sexuellement au goût d'hier »[40].
En France, l'accueil critique est un peu plus enthousiaste : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,1/5[41]. Pour Télérama, « le scénario est simpliste » mais « le spectacle est hors du commun »[42]. Première pense que « la première heure de Valérian et la Cité des mille planètes pourrait bien rester dans les annales, en associant brillamment les deux grandes tendances de la science-fiction : la prospection […] et l'imagination jusqu'au délire » mais « lorsque le carcan du scénario – déjà vu et prévisible – se referme sur Valérian, le film semble fonctionner sur les réserves, vite à court d'énergie »[43].
Le Figaro affirme qu'« on ressort de Valérian avec des ailes aux pieds, sachant que cette œuvre hors du commun, qui innove à chaque scène, est l'antiblockbuster américain »[44].Parmi les critiques négatives, Le Monde considère que le film est « à éviter » : « Laissant ses personnages à l’état de figures, ses situations à l’état d’esquisses, Besson n’a pas su combler le vide entre les cases de la bande dessinée. Le récit, la chair, la vie, font défaut. » Le journal critique également le personnage joué par Cara Delevingne considérant qu'« elle […] est cette aventurière typiquement bessonnienne [...]. La personnalité en moins.
Elle n’a pour exister que son joli minois et les quelques lignes de dialogues téléphonés dont on a bien voulu la gratifier[45]. » La critique de Libération déclare qu'« avec son blockbuster [de science-fiction] à 180 millions d’euros, Luc Besson n’a jamais joué aussi gros. Défi risqué pour un film sans originalité ni relief[46]. »
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