« Ça, c'est du BSA Extra piste[13] » dit Jean Gabin, dans le dialogue écrit par Michel Audiard. Gabin et Audiard étaient des habitués du Vélodrome d'Hiver, avant 1939, et avaient connu cette grande publicité qui ornait la piste, vantant les mérites de roulements britanniques. Pour eux, c'était le summum dans l'excellence d'un produit.
À la fin du générique, apparaît la citation de Jean de La Fontaine« Bien mal acquit (sic) ne profite jamais », ainsi qu'un très court texte qui tient à nous expliquer que tout ce beau monde a été bien sûr arrêté par la police[14].
affiche du film montre le dabe sortant de sa poche de poitrine des billets de 100 francs Bonaparte, alors que le billet contrefait[15], dans ce film, est celui de 100 florins néerlandais avec un portrait d’Érasme.
Le cave est invité chez Lepicard où le dabe, pour tester ce graveur, a une discussion avec lui sur quelques-uns de ses prédécesseurs du XVIIIe siècle. Sont cités alors : l'un des membres de la dynastie Nicolas de Larmessin ; Moreau le Jeune ; et un certain Binet[16].
À la fin du film, Maurice Biraud et Jean Gabin s'envolent à bord du 1erBoeing 707Château de Versailles d'Air France[17]. Le
, deux mois avant la sortie du film, lors d'un autre vol, l'avion se disloque en sortie de piste à Hambourg faisant dix blessés graves[18].
Accueil
Le film fut un succès public lors de sa sortie en salles (plus de 2,8 millions d'entrées[5] en France), même s'il n'a pas remporté l'adhésion de certains critiques[19].
Postérité
Pour le magazine Télé Loisirs, Le cave se rebiffe est « l'un des meilleurs dialogues signés par Michel Audiard, au service de comédiens qui étaient de vieux complices. La bonne humeur qui a régné lors du tournage de ce film est très rapidement partagée par les spectateurs »[20].
Colorisé en 1995[21], le film est diffusé sur Canal+ en 1996 et figure sur l'édition DVD d'EuropaCorp en 2009, qui permet de visionner le film en noir et blanc ou en colorisé[22].