Objectif Cinéma
...Loulou, ce film mythique en France, notamment grâce au culte que la critique cinématographique des années 60 aura voué à Louise Brooks, s’appelle donc en réalité La Boîte de Pandore. C’est d’ailleurs sous ce titre que Georges Sadoul, dans son Histoire mondiale du Cinéma l’évoque.
Mais la ferveur avec laquelle on aura, en Allemagne comme en France, à plusieurs reprises, adoré Louise Brooks, et Louise Brooks seule, fait que la pièce de Wedekind, et même quelquefois le réalisateur du film, ont été éclipsés par le personnage, et celui-ci lui-même par la chevelure noire, les dents blanches et les seins minuscules de sa plus illustre interprète.
Possesseurs de magnétoscopes, à vos appareils, si le cœur vous en dit : dans la scène où, dans les coulisses du théâtre, Fritz Kortner/Schön violente Lulu/Louise Brooks, le sein gauche de celle-ci se révèle l’espace d’un instant...
Die Büchse der Pandora connaîtra d’ailleurs à son tour un remake : la version autrichienne de 1960, dirigée par Rolf Thiele et mettant en scène Nadja Tiller.Enfin, en 1980, le réalisateur franco-polonais Valérian Borowczyk (Les Contes Immoraux) livrera à son tour une version, Lulu.