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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - WALK ON THE WILD SIDE de Edward Dmytryk (1962) p5

    17/06/2017 14:43

    © DR - WALK ON THE WILD SIDE de Edward Dmytryk (1962) p5


    WILD WESTERN OVER BLOG
     
    LA RUE CHAUDE  est un des films les moins connus d’Edward Dmytryk qui, s’il n’a rien d’un chef-d’œuvre, mérite d’être redécouvert car il a tous les atouts d’un cult-movie pas piqué des vers. 
     
    Le film démarre comme une sorte d’ersatz de Tennessee Williams, filmé dans un clair-obscur de ‘film noir’ et à l’arrivée à New Orleans se mue progressivement en mélodrame tellement sordide qu'il frise la parodie pure et simple. Pourtant tout le monde semble prendre le scénario très au sérieux, à commencer par les comédiens castés en dépit du bon sens ???!:
     
    l’ambigu Anglais Laurence Harvey joue un fermier texan naïf et fou d’amour, Anne Baxter une cantinière mexicaine (avé l’accent !), Barbara Stanwyck est hallucinante en maquerelle lesbienne mariée à un cul-de-jatte (sic !) et la très distinguée Capucine est une traînée, vedette du bordel où elle officie. Quant à Jane Fonda, elle s’éclate à camper une clocharde mineure et allumeuse à la vulgarité revigorante.
     
    Cela pourrait être glauque et poisseux, comme un bon vieux Elia Kazan, mais à force de dialogues emphatiques, de grandes envolées sentimentales, « LA RUE CHAUDE » a plutôt opté pour le kitsch (le ‘camp’ comme disent les Américains) et en acquiert un certain charme au second degré.
     
    Parmi les vraies qualités du film : un sublime noir & blanc de Joe McDonald, une BO jazzy d’Elmer Bernstein et un générique superbe, suivant les pérégrinations d’un chat noir sur son territoire nocturne. Il vaut à lui seul le déplacement.Un drôle de film qui entre définitivement dans la catégorie des « so bad they’re good ». Tellement mauvais qu'il en devient bon !
     





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