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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © -DR- BOYCHOIR (Le virtuose) de François Girard (2014) p7

    06/05/2017 01:43

    © -DR- BOYCHOIR (Le virtuose) de François Girard (2014)  p7


    Dustin Hoffman : Il Maestro

     

    *

    Les voix des anges

    Pierre Ranger
    CRITIQUE

    Les voix pures des jeunes garçons prépubertaires ne durent qu’un moment puis disparaissent avec la mue. Elles émettent des sons mélodieux magnifiques qui expliquent pourquoi tant de ces jeunes sont la prisée des chorales. Ce fait exceptionnel est le thème central du septième long métrage de François Girard (Le Violon rouge, Soie). Son film trace le portrait initiatique de Stet, un garçon de onze ans perturbé qui, grâce à la rencontre avec Monsieur Carvelle, un directeur exigeant de la chorale d’une prestigieuse institution aux États-Unis, voit son talent s’éclore et sa vie prendre une trajectoire inattendue.

    Sans doute le long métrage le plus accessible du réalisateur, Boychoir est un beau film touchant qui s’avère aussi par moments contemplatif.Les scènes où entonnent les élèves aux voix d’or des chants harmonieux provoquent chez le spectateur une réelle émotion qui frôle parfois la spiritualité. Il en est d’ailleurs beaucoup question de spiritualité tout au long de cette production où la symbolique tient aussi une place prépondérante : le carillon qui rappelle la présence de la mère du jeune garçon, le chef de cœur qui remplace le père trop occupé à fuir sa paternité, etc.

    Les scènes où entonnent les élèves
    aux voix d’or des chants harmonieux
    provoquent chez le spectateur une
    réelle émotion qui frôle parfois la spiritualité.

    On remarquera entre autres la réalisation fluide de François Girard dirigée d’une main de maître, la très belle musique de Brian Byrne qui accentue les voix célestes, la superbe direction photo de David Franco. Et aussi les prestations jubilatoires de Dustin Hoffman, méthodique et intransigeant à souhait dans le rôle du chef de la chorale qui, en cours de route, se transformera grâce à sa rencontre avec le jeune rebelle, de Kathy Bates, juste en directrice de l’institution spécialisée, de Debra Winger qui incarne avec empathie la directrice de l’école où étudie le jeune garçon au début du film et de Garrett Wareing qui interprète Stet, son premier rôle à l’écran, avec une aisance déconcertante.

    Seule bémol : le scénario de Ben Ripley est truffé ça et là de quelques clichés qui alourdissent le traitement du film. Petit détail qui, toutefois, n’enlève en rien le plaisir de découvrir et d’apprécier ce film à la croisée de Dead Poets Society (Le Cercle des poètes disparus)Les Choristes, Fame et la populaire télésérie Glee. Boychoir atteint par moments des états de grâce.

    revueséquences.org






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