Analyse d'IKEN EIGA (suite)
LA PASSE DE TROIS
Bien qu'il n'y ait rien d'officiel, on peut assurément voir ce « Quai des orfèvres » comme la dernière page de la trilogie policière entamé en 1942. Etant donné que nous sommes à l'aube de sa carrière, plusieurs changements viennent grossir les rangs. Outre l'aspect cinématographique qui se raffermit – utilisation de travelling ... -, le mode de transmission change avec une facture moins spécifique. Après la forme théâtral et le confinement du village, Clouzot élargit en proposant la ville et une grande liberté de déplacement. Il entre donc dans une lignée de film noir à la française. Le suspens n'est donc pas tenu tout au long du film mais fluctue.