Electron libre, Diana semble évoluer au gré de ses envies et de ses inclinations. Si elle fait preuve d’une certaine jalousie à l’égard de Robert, elle ne cherche toutefois pas à influencer sa vie familiale. L’épisode douloureux de son avortement montre son indépendance à l’égard des codes de la bonne société britannique : contrairement à Ingrid, dont la fausse couche était provoquée par une chute involontaire, Diana agit de son plein gré, prenant le risque de souffrir. Les quelques jours de convalescence passés auprès de sa soeur ne font que confirmer son indépendance d’esprit. Son beau-frère s’étonne que Diana, pourtant éduquée dans les mêmes circonstances que sa femme, ait pu mener une vie si dépourvue de repères. Contrairement aux autres personnages de la trilogie, Diana "Darling" Scott semble donc nettement en retrait des préoccupations du milieu social dans lequel elle évolue.