Notre avis : Au premier abord, Darling semble se démarquer assez nettement de la trilogie anglaise. Certes, on trouve entre ce film et les deux premiers volets bien des résonances thématiques : la peur des engagements, la difficile question du mariage, occupent comme dans A kind of love et Billy Liar une place importante.
Le personnage "éponyme" de Diana, interprété par Julie Christie, évoque même à certains égards celui de Liz, qui annonçait à la fin de Billy Liar son départ pour Londres : les métrages semblent ainsi greffés l’un à l’autre par une sorte de continuité narrative. Mais en dépit de ce rapport de parenté, Darling apparaît comme un film singulièrement différent des deux autres, non seulement parce qu’il explore un tout autre milieu social (cette fois, c’est la bonne société et le milieu du show business qui sont dépeints), mais encore parce que le personnage-même de Diana, à certains égards plus complexes que Billy, Vic ou Ingrid, semble relativement affranchie des conventions sociales inhérentes à son milieu.