(suite)
La nuit de la rue de Ponthieu, dans le bas des Champs-Elysées, Gilles Grangier la reconstitua scrupuleusement dans les Studios de Boulogne : d’une part parce que, comme le disait Julien Duvivier (rapporté par Bertrand Tavernier), « il était impossible de faire tourner Gabin dans la rue à cause de la foule qui s’amasserait », et d’autre part parce que cela contribuait, là encore, au parfum spectral d’artificialité d’un film qui invite à révéler ce qui se dissimule derrière les apparences, celles des lieux comme celles des êtres, de leur physique, de leur vertu ou de leur bienséance.
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