La musique du film a été composée par Hans Zimmer, qui signe ainsi sa cinquième collaboration avec Christopher Nolan après Batman Begins, The Dark Knight : Le Chevalier noir, Inception et The Dark Knight Rises.
Pour ce long métrage, le réalisateur a demandé à Hans Zimmer de composer une musique sans rien lui dévoiler de l'intrigue du film : Christopher Nolan a écrit un texte d'une page à Hans Zimmer, sans rapport direct avec le récit développé dans le long métrage, et lui demandant d'écrire la musique que ce texte lui inspirait[16].
La sortie de l'album a eu lieu le 18 novembre 2014, édité par Warner Bros. Records et Sony Music Entertainment. Trois éditions seront commercialisées : la Star Wheel Constellation Chart Digipak, contenant 16 morceaux issus du film, le Digital Deluxe Album, incluant 22 pistes, et la Illuminated Star Projection Edition, un double-album contenant 28 morceaux[17].
Accueil critique
Interstellar reçoit des critiques très positives dans le monde entier. L'agrégateur Rotten Tomatoes rapporte que 71% des 286 critiques ont donné un avis positif sur le film[21]. L'agrégateur Metacritic lui donne une note de 74 sur 100[22] et une moyenne de 8,4/10. Sur SensCritique, il reçoit une note de 7,7/10 pour près de 30 000 votants. Sur Allociné, la presse française lui a donné une note de 3,8/5 pour 40 critiques, les spectateurs, une note de 4,5/5 pour 20 246 notes dont 3 006 critiques, le classant dix-septième meilleur film de tous les temps. Le site Internet Movie Database lui accorde une note de 8,6/10 pour plus de 700 000 votants, le classant vingt-neuvième meilleur film de tous les temps[23].
Vraisemblance scientifique
Nolan a fait appel au physicien spécialiste des trous noirs Kip Thorne pour simuler l'apparence visuelle d'un trou noir entouré d'un disque d'accrétion de matière en rotation rapide. Thorne a eu la possibilité de développer une simulation numérique avec un degré de précision très avancé, menant même selon le magazine américain Wired à des découvertes scientifiques[13],[3]. En effet, le disque d'accrétion, qui est matériellement plat comme les anneaux de Saturne paraît, par le jeu des déformations de l'espace-temps générées par le trou noir, entourer celui-ci comme une coquille, formant des figures complexes avec de multiples couches, ce qui était inattendu[3]. Le disque d'accrétion n'entoure pas réellement le trou noir, mais la lumière dégagée par le disque est piégée par les déformations de l'espace-temps et suit des géodésiques entourant le trou noir.
Jean-Pierre Luminet, physicien également spécialiste des trous noirs, remarque cependant que la simulation du film néglige un phénomène physique : l'effet Doppler[25]. La coquille de lumière aurait dû apparaitre comme fortement dissymétrique, car une partie du disque d'accrétion en rotation s'éloigne à haute vitesse de l'observateur, et la partie opposée s'en rapproche. La partie s'éloignant devrait apparaitre beaucoup plus sombre et celle approchant plus brillante. Kip Thorne en convient et affirme que cet effet a volontairement été supprimé pour que le spectateur ne soit pas désorienté par le résultat visuel[25].
Distinctions
Récompenses
Nominations
Autour du film
Le début du film intègre d'authentiques témoignages de victimes du « Dust Bowl », issus du documentaire The Dust Bowl (en) réalisé par Ken Burns.
Produits dérivés
En novembre 2014, le magazine Wired publie Absolute Zero, un comic strip de sept pages scénarisé par le réalisateur Christopher Nolan et dessiné par Sean Murphy, relatant un épisode inédit du film : le moment où le Docteur Mann décide de fausser les données de sa planète[26], comme une sorte de prequel au film[27].