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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- LA VIE D'ADELE de Abdellatif Kechiche (2012)

    30/09/2015 05:39

    ©-DR- LA VIE D'ADELE de Abdellatif Kechiche (2012)


    La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2
    *
    souvent désigné simplement sous le titre La Vie d'Adèle, est une comédie dramatique belgo-hispano-française écrite, produite et réalisée par Abdellatif Kechiche, sortie en 2013.

    Le film est tiré du roman graphique Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh. C'est ce titre qui sera retenu pour sa sortie internationale. La Vie d'Adèle est présenté lors du Festival de Cannes 2013 en sélection officielle, où il reçoit un accueil quasi unanime de la presse. Il se place très rapidement comme le grand favori pour la Palme d'or, qu'il obtient finalement. La récompense suprême est même attribuée de façon exceptionnelle au réalisateur Abdellatif Kechiche ainsi qu'à ses deux actrices principales Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.

    Mais, alors qu'il reçoit un accueil critique positif de la part des médias français et internationaux, le film est entouré par une polémique opposant le réalisateur Abdellatif Kechiche avec d'une part certains de ses techniciens et d'autre part les deux actrices principales, tous dénonçant un tournage difficile.Abdellatif Kechiche a déclaré qu'il comptait faire une version plus longue de 40 minutes[1].

    Résumé (partiel)

    Âgée de dix-sept ans, la jeune Adèle croit que forcément une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle se laisse brièvement séduire par Thomas, élève de Terminale, et met rapidement fin à cette liaison. Elle croise alors Emma, une jeune femme aux cheveux bleus ; c'est le coup de foudre. C'est cette rencontre-là qui bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle et Emma se rencontrent à nouveau fortuitement, se découvrent, s'aiment follement, vivent ensemble. Mais Emma est une artiste peintre pleine d'ambition, évoluant dans un milieu cultivé et intellectuel ; Adèle tient la maison, fait la cuisine, se contente d'exercer son métier d'institutrice et d'aimer Emma....

    Fiche technique

    Cast

    Production

    En préproduction, Abdellatif Kechiche cherche à Paris la personne à qui confier le rôle d'Adèle. Après avoir rencontré Adèle Exarchopoulos, le réalisateur multiplie les rendez-vous dans son bar favori de Belleville (La Vielleuse), où il la teste par des silences, des discussions, des tests scéniques du scénario ainsi que des tests sportifs. Après plus d'un mois, c'est en observant sa façon de manger de la tarte au citron, sa façon de bouger la bouche et d'agir, il décide qu'Adèle Exarchopoulos est l'actrice qu'il cherchait pour ce rôle.

    Pour le rôle d'Emma, Abdellatif Kechiche avait d'abord pensé à Sara Forestier, une actrice qu'il avait lui-même fait découvrir, puis à Mélanie Thierry pour incarner le personnage. Cependant, Léa Seydoux avait demandé à venir et à rester sur le tournage, elle avait tout fait pour obtenir ce rôle et le garder bien qu'au bout des vingt jours de tournage, le réalisateur avait énoncé qu'elle pouvait en rester là si elle le souhaitait (se référer aux polémiques de tournage)[réf. insuffisante].

    Le réalisateur a pour vocation de choisir des acteurs débutants, sortant d'écoles d'art dramatique ou de seconds ou petits rôles dans de précédents films. C'est pourquoi il faut noter la présence de Stéphane Mercoyrol, d'Aurélie Lemenceaux, de Lucie Bibal (une amie d'Emma dans le film) et de plusieurs autres petits comédiens.

    La grande majorité des figurants visibles dans les scènes du lycée sont de réels lycéens de cet établissement que les responsables de casting et Abdellatif Kechiche ont choisis sur place, lors de castings ou de repérages directement sur les lieux[ souhaitée] souhaitée].

    Conception

    Le film est librement adapté du roman graphique Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh. Il devait initialement reprendre le titre de la bande dessinée[8],[9].

    Tournage

    Concernant les polémiques à propos des conditions de tournage, voir la section correspondante.Initialement prévu pour une durée de deux mois et demi, le tournage du film a duré cinq mois, de mars à août 2012 , pour un budget de 4 000 000 d'euros[4]. Il a eu lieu à Lille notamment au Lycée Pasteur, à la Grand'Place de Lille (Place du Général-de-Gaulle) pour la rencontre entre Adèle et Thomas (Jérémie Laheurte) et Boulevard de la Liberté pour la rencontre avec Emma (Léa Seydoux) ainsi qu'à la galery Metling Art et enfin à la discothèque gay Le Privilège située dans le Vieux-Lille. Le tournage a également eu lieu à Roubaix à La Piscine, Musée d'art et d'industrie, et Liévin pour la maison où habite Adèle (dans le film) et à la maternelle Lamartine[10].

    Exploitation

    Les œuvres d'arts visibles tout au long du film, notamment à la fin dans la galerie d'art, ont été réalisées par Cécile Desserle, une artiste peintre de Montpellier. Exposant à Lille, Abdellatif Kechiche, passant dans la rue, tomba sous le charme de ses œuvres et demanda à contacter Cécile Desserle, auprès de qui, il fit des commandes de portraits d'Adèle Exarchopoulos. Un passage du film évoque La vie de Marianne de Marivaux (scène du cours de philosophie).

     

    Festivals

    Le film est présenté au cours du festival de Cannes 2013, où il devient rapidement le favori en compétition officielle pour la Palme d'or[11],[12],[13].Cette récompense fut attribuée de façon exceptionnelle à trois personnes : le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos[14].

    Polémiques et controverses

    Déclarations de Christine Boutin

    Au soir du 26 mai 2013, suite à la remise de la Palme d'or au film et à la manifestation parisienne d'opposition au « mariage pour tous » qui a eu lieu le même jour, Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), regrette qu'un tel film soit ainsi récompensé et déclare au micro de RMC, dans l'émission Les Grandes Gueules, que l'homosexualité est « une mode », qu'« on est envahi de gays » dans la société et qu'il s'agit d'une forme de « pensée unique »[15],[16]. Ces propos font réagir de nombreuses associations de défense des droits des homosexuels[17]. Ainsi, Nicolas Gougain, alors porte-parole de l'Inter-LGBT, considère que Christine Boutin « a complètement déraillé »[18].

    Dans le monde politique, cinq cadres de l'UMP (auquel le PCD est associé) publient un communiqué de presse où ils qualifient les propos de Christine Boutin de « déclarations aussi haineuses que déplacées » et appellent leur « famille politique à s’en désolidariser clairement et largement afin qu’elle ne prenne pas le risque d’apparaître complice de ces déclarations infamantes »[17].

    Quelques jours après les propos de Christine Boutin, dans la « Boîte à questions » de l'émission Le Grand Journal sur Canal+, Adèle Exarchopoulos traite l'ex-ministre de « frustrée de la fouffe » en lui adressant un doigt d'honneur[19]. Quelques mois plus tard, l'actrice « regrette de l'avoir insultée » mais elle insiste sur le fait qu'elle « trouve ses propos minables » et considère que « la bêtise de ces gens-là peut devenir dangereuse »[20].

    Conditions de tournage

    À la suite de sa présentation au festival de Cannes, le Syndicat des professionnels de l'industrie de l'audiovisuel et du cinéma (Spiac-CGT) publie un communiqué relatant les conditions de tournage « [il a eu lieu dans un] climat lourd, [avec] des comportements proches du harcèlement moral », poussant des techniciens et ouvriers à démissionner[4]. D'autres critiques visaient également « les horaires anarchiques » et des heures travaillées non déclarées[21].

    « Si ce long métrage devait devenir une référence artistique, nous espérons qu'il ne devienne jamais un exemple en termes de production. »

    — L'ATOCAN[22].

    Quelque 750 heures de rushes ayant été tournées, il se peut, selon Hugues Dayez (RTBF), que l'œuvre soit un work in progress.

    Quelques jours après l'attribution de la Palme d'or, Julie Maroh, l'auteur de la bande dessinée dont le film est tiré, dit regretter le choix de nombreuses scènes de sexe lesbien chirurgicales, démonstratives et crues, qu'elle juge dénuées de désir amoureux puis exprime sa déception quant au comportement méprisant de Kechiche à son égard qui n'a plus répondu à aucun de ses messages après la cession des droits d'adaptation, ne l'a pas invitée avec l'équipe à Cannes et a omis de la mentionner lors de son discours de remerciements pour la récompense[23].

    En septembre 2013, les deux actrices principales affirment à leur tour que le tournage fut très difficile et parfois violent, et ne souhaitent plus jamais tourner avec ce réalisateur[24]. Elles se déclarent également choquées et gênées par les scènes de sexe très explicites (bien que simulées et utilisant des prothèses), au point qu'Adèle Exarchopoulos explique avoir fermé les yeux et s'être imaginée ailleurs lors de la diffusion du film à Cannes[25],[26].

    La réaction consécutive très violente du réalisateur, dirigée contre Léa Seydoux uniquement qu'il accuse d'être trop gâtée et « née dans le coton », relance la polémique dans les médias[27].

    Fatigué des controverses tout au long de la promotion de son film, Kechiche déclare en septembre 2013 à Télérama : « Selon moi, ce film ne devrait pas sortir, il a été trop sali. »[28],[29]. Dans cette interview, Kechiche répond cependant aux différentes accusations le concernant[30] et dans une très longue tribune diffusée en octobre sur Rue89[31]. Kechiche pensait engager Sara Forestier ou Mélanie Thierry pour remplacer Léa Seydoux si elle avait décidé de se retirer du film[30]. Dans sa tribune, le réalisateur accuse par ailleurs plusieurs personnalités du cinéma, parmi lesquelles ses anciens producteurs Jean-François Lepetit et Marin Karmitz et Léa Seydoux, d'avoir instrumentalisé une controverse stérile visant à le diffamer et à empêcher le succès du film[31].

    Lors de la cérémonie des Césars du cinéma 2014, bien que nommé huit fois, le film n'obtient que le César du meilleur espoir féminin, décerné à Adèle Exarchopoulos. La presse n'hésite pas à dénoncer dans ces votes une forme de boycott suite aux polémiques d'après-tournage, tant avec les comédiennes que les techniciens[ souhaitée] souhaitée].

    Accueil

    Réception critique

    Après sa diffusion au festival de Cannes, La Vie d'Adèle reçoit un accueil critique majoritairement favorable[32]. Dans Les Inrockuptibles, un journaliste parle d'une « bombe filmique »[33] ; le magazine en ligne Slate juge le film magnifique[34]. Mediapart ne partage pas l'enthousiasme des médias précédents mais voit ce film comme une « bonne surprise »[35]. Plutôt enthousiastes malgré des réserves importantes, les Cahiers du cinéma consacrent leur couverture au film, ainsi qu'un dossier de trente pages contenant de longs entretiens ; le film est classé du Top 10 2013 de la rédaction, et premier du classement des lecteurs. du Top 10 2013 de la rédaction, et premier du classement des lecteurs.

    On ne rencontre que quelques voix discordantes, comme dans la revue Zinzolin où le critique dit ne pas avoir été ému par le film ; il dénonce le manque de nuance d'Abdellatif Kechiche, la vacuité des dialogues et plus précisément des dialogues sur l'art, les poncifs dans les séquences chez les parents respectifs des deux personnages[37]. D'autres critiques négatives, comme dans le Figaro, reprochent au film sa longueur et la répétitivité des scènes[38], ou Valeurs actuelles le critiquant comme une « histoire d’amour sans relief et filmée avec un plat naturalisme[39]. », Laurent Dandrieu allant jusqu'à le qualifier d'« insupportable pensum lesbien, ennuyeusement militant et laidement pornographique. »[40].

    À sa sortie en France le 9 octobre 2013, le film obtient la note de 4,6/5 pour 30 critiques presse sur le site Allociné[41] alors que les spectateurs le notent plus sévèrement à 3,6/5 sur plus de deux mille avis[42]. Sur l'agrégateur de critiques anglo-saxon Rotten Tomatoes, le film obtient 91 % de critiques positives sur plus de 50 avis, le consensus du site indiquant que le film était : « cru, honnête, joué avec force et délicieusement intense. [Il] nous offre l'un des drames du cinéma moderne le plus élégamment composé et le plus émotionnellement captivant[43],[44]. »

    Aux États-Unis, le film, distribué par Sundance Selects sous le titre Blue is the Warmest Color, est classifié « NC-17 » (interdit aux moins de 17 ans) par la Motion Picture Association of America en raison de son « contenu sexuel explicite ». Ce classement, souvent synonyme d'échec commercial en raison d'une interdiction de promotion dans les médias[45], est cependant contrebalancé par les réactions positives des médias américains[46].En décembre 2013, le magazine américain Complex le classe 4e 47].

     

     






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