-"Nardo ? c'est moi....il faut que je te voie...je n'en peux plus "
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http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/2015/04/05/retrospective-et-exposition-michelangelo-antonioni-a-la-cinematheque-francaise/
Extraits
Dès son premier long métrage, Chronique d’un amour en 1950, Antonioni témoigne d’une maîtrise, d’une perfection et d’une sophistication qui ne feront que croître dans les chefs-d’œuvre suivants. Antonioni dira en 1960 dans un entretien accordé aux Cahiers du cinéma :
« Une image n’est essentielle que si chaque centimètre carré de l’image est essentiel ». Chronique d’un amour débute comme une enquête policière, de même La Dame sans camélias (1953), aura d’abord les attraits d’une satire ironique du monde du cinéma. À partir d’un matériau conventionnel, le cinéaste invente une nouvelle forme d’écriture cinématographique, constituée de ruptures, de mystères et de béances offre une étude fouillée de l’âme humaine, une radioscopie de l’angoisse et du désespoir qui frappent des personnages ancrés dans leur époque.