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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- Les nouveaux philosophes

    22/02/2015 12:44

    ©-DR- Les nouveaux philosophes


    Ch'ais pas pour vous,mais moi Onfray m'agace...tout comme BHL
    trouvé cette chronique critique et bien ironique (sa reum)
    et jubile bien fort à la poster derechef

     

    ONFRAY OU LE PLAISIR DE PUER
    par Christian Dubuis Santini
    http://cdsonline.blog.lemonde.fr/a-propos/

     

     

    Dans cette époque formidable où n'importe qui peut dire n'importe quoi sur n'importe qui, le culturiste médiatique Onfray, prolifique prof de philo pour la ménagère de moins de 50 ans (et autres ex-terminales techniques), non content d'exploiter le glorieux nom de Nietzsche de façon déplacée, obscène, éhontée, n'a rien trouvé de mieux cette fois pour faire sonner son tiroir-caisse que d'essayer de tirer tout ce qu'il pourrait du cadavre de Sigmund Freud, dont la substance théorique, loin d'être épuisée, délivre aujourd'hui encore son message avec une acuité renouvelée : en effet, comment se fait-il qu'en notre ère d'hédonisme mâtiné d'une spiritualité allégée, doublé d'une sexualité virtuellement débridée, où le bonheur est expressément défini comme le but de la vie, explose à un niveau inouï la proportion des anxieux, des dépressifs, des largués?

     Après la farce Bernadette (dont ne se sont toujours pas remis les néo-kantiens paraguayens) Grasset n'hésite donc pas à en remettre une couche pour conforter son image de maison d'édition sérieuse, rigoureuse, conséquente, toujours aux avant-postes de la pansée, en misant pour le coup un gros paquet de pognon sur : « Le crrrrépuscule d'une idole, affabulation freudienne » dernière trouvaille marketing du filousophe en second (BHL oblige) de la maison de la rue… des Saints-Pères!

    Vous croyez rêver? Mais non! Y a Onfray qui va parler de Freud à la télé, kooâââ !!! Faut dire, ça sonne un peu comme "Bonjour, vous êtes sur France-Inculture, nous recevons aujourd'hui Danielle Gilbert qui va nous parler de la maison de l'être chez Martin Heidegger… Ou bien Thierry Rolland, à l'occasion de ce match France-Danemark, parlez-nous un peu des stades esthétique, éthique et religieux chez Kierkegaard… Et vous Monsieur Joey Starr, que pensez-vous de la phrase de Lacan: "Qu'on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s'entend"? HEIN!?! …

    Et oui. C'est précisément ça, le sujet…

    Et même Le sujet qui fâche, pour reprendre le titre d'un vrai livre de philosophie, écrit par un vrai philosophe contemporain, avec des vrais bouts de philosophie dedans… Car s'il est une "dit-mension" qui passe largement au-dessus des frisettes du sophiste poupin à la vue basse et à la lippe humide, c'est justement cette articulation majeure formulée par Freud pour dire en 6 mots seulement la décisive avancée de l'idéalisme allemand (l'acmé de la philosophie : Kant-Fichte-Schelling-Hegel) concernant l'énigme de la subjectivité humaine : "Wo es war, soll ich werden."

    Ça veut dire quoi? Ça veut dire Trouduc que t'a beau t'affubler du titre de philosophe comme des centaines d'autres confrayres auto- journalistico- ou universitaro-proclamés, que t'as beau te la péter à pérorer que Nietzsche ceci et que Foucault cela, t'as beau aller faire le mariolle à la télé et à la radio, que t'en es pas un de philosophe, et t'en seras jamais un. Et tu sais pourquoi? Parce que déjà t'es tout le contraire d'un philosophe, t'es juste un sophiste, comme l'autre naze , c'est à dire que tu fais définitivement partie des adversaires de l'esprit de la philosophie, de l'art et de la pensée.

    "Wo es war, soll ich werden."
    Non, sérieux, ça veut dire quoi? On vient de te le dire Humprey Tocard, mais c'est vrai que tu ne sais pas lire… "Wo es war, soll ich werden." C'est la formule à résoudre, l'énigme de ton sujet, laissée à ton attention par ce Sigmund Freud que tu dénigres et dont tu ne serais même pas digne de lécher la semelle de ses chaussures ; et si tu étais capable de penser, de méditer, de créer (ne serait-ce qu'une seule formule digne de ce nom!) au lieu de passer ton temps à calculer, ça t'éviterait de dire et d'écrire autant de niaiseries, des caen-caen du genre : "Freud motivé par l'argent, l'ambition, la réussite, la gloire (…) Freud quêtant un peu partout ce qui pourrait faire rapidement sa fortune viennoise à tous les sens du terme (…) Freud effectuant une auto-analyse pour la forme (…) Freud trompant sa vie durant son épouse avec sa belle-sœur (…)"

    Ach c'est bien ça ta conception de la rigueur philosophique Môôôssieu l'agité du bocage! Représentant du trou normand? Je crois que c'est Kundera qui disait : "c'est curieux chez les marins, cette manie de faire des phrases…" Non ça c'est Audiard… Kundera c'était plutôt "c'est marrant ces biographes qui savent tout sur la vie de gens qu'ils n'ont jamais rencontrés, et qui ignorent tout de la vie de leur propre femme…" Alors, elle fait quoi ta femme en ce moment Michou-bidou, hein? tu le sais?

    La vérité c'est qu'on s'en fout de ce qu'elle fait ta femme, si tu en as une, ou même plusieurs… et qu'on s'en fout encore plus de tes simagrées, c'est juste que face à la complaisante inculture journalistique te conférant à qui mieux mieux le qualificatif de "nietzschéen" (que tu t'auto-attribues sans barguigner) — on ne peut pas aller plus loin dans le contre-sens ! — je veux dire à mes étudiants que c'est faux, que tout ça c'est du pipeau, que non seulement tu n'es pas le moins du monde nietzschéen, mais que l'esprit de Nietzsche t'est à jamais inaccessible, barré, inapprochable (même pas en rêve comme dit Ève) et tu sais pourquoi? Parce que précisément tu es incapable de t'attarder assez longtemps sur cette énigme qui a été formulée expressément pour toi par le génial Sigismund : "Wo es war, soll ich werden."

    Mais diable qu'est-ce que ça veut dire? Tu vois, tu t'impatientes, tu trépignes, tu ne veux pas apprendre à lire, alors que celui dont sans cesse tu instrumentalises le nom et pollues la mémoire, Friedrich t'avait pourtant prévenu : "Dans d’autres cas, la forme aphoristique de mes écrits présente une difficulté: de nos jours on n’accorde pas suffisamment de poids à cette forme. Un aphorisme, si bien frappé soit-il, n’est pas " déchiffré " du seul fait qu’on le lit ; c’est alors que doit commencer son interprétation, ce qui demande un art de l’interprétation. " […] " Évidemment pour pouvoir pratiquer la lecture comme un art, une chose avant tout autre est nécessaire, que l’on a parfaitement oubliée de nos jours – il se passera donc encore du temps avant que mes écrits soient " lisibles " -, une chose qui nous demanderait presque d’être de la race bovine et certainement pas un " homme moderne ", je veux dire: savoir ruminer… " in Généalogie de la morale – Avant-propos, §8 – traduction I. Hildenbrand et J. Gratien – Folio Essais (page 17).

    Et au lieu d'apprendre à ruminer, au lieu de te fixer l'objectif noble de pratiquer la lecture comme un art, et donc d'apprendre à penser, tu fais quoi? Tu pérores, tu cabotines, tu trépignes, tu t'affaires, tu t'agites, tu projettes, et au final tu t'y crois, tu t'la pètes et tu racontes n'importe quoi. Et comme tu n'as ni la structure, ni la culture, ni la volonté de tenir plus de dix secondes dans le "Wo es war, soll ich werden", avec la question qu'immanquablement la formule invoque et convoque, à savoir la question du sujet, tu ne te rends même pas compte qu'en voulant (te) faire croire que tu parles de Freud, en vérité tu ne fais que parler de toi : "On-fraye motivé par l'argent, l'ambition, la réussite, la gloire (…) On-fraye quêtant un peu partout ce qui pourrait faire rapidement sa fortune (…) à tous les sens du terme (…) On-fraye mentant (…) etc. On f'rait n'importe quoi pour se faire remarquer, pas vrai? Il faut bien reconnaître que dans la névrose narcissique qui te caractérise, il est plus que courant de constater ce genre de projection-identification, cette quête effrénée à jamais inassouvie d'une reconnaissance imméritée, car toujours doublée d'une insurmontable difficulté à se confronter au concept même de paternité… Du père, au pire… Ça te parle, l'hédoniste de mes deux?

    Non.
    "Wo es war, soll ich werden" ça te parle pas.
    Pas du tout.
    T'en as rien à foutre. Toi ça t'intéresse pas, ça. Ni je.
    Les énigmes philosophiques ça vend pas coco! (Freud avait vendu 300 exemplaires de la Traumendeutung en dix ans!) rien à voir avec ç'qu'on peut se faire comme thune en faisant croire à tous les gogos de bonne volonté qu'ont jamais ouvert un vrai livre de philo de leur vie, qu'eux aussi ils peuvent penser. Y z'y ont droit ! Mieux: ils savent penser. Et ils savaient même pas qu'ils le savaient doudou-dis-donc! Avant de tomber sur Toi! Plus d'effort à faire, z'ont qu'à t'écouter. Et acheter tes bouquins, bien sûr, tes cédés, tes dévédés… La Phénoménologie de l'esprit, pfffff aucun intérêt, Être et temps, rien à péter, Critique de la faculté de juger? Oh la la, mais c'est dépassé. Aristote? Putain trop compliqué, la priiiise-deeeu-têêête! Toi au moins, tu résumes, tu simplifies, tu rends aaaaa-cccccèèèè-ssssssible! Freud? Un affabulateur. Et hop!

    Cornélius Castoriadis alors qu'il parlait de l'imposteur en chef, à côté duquel tu apparais tout de même comme un petit joueur — fortune personnelle oblige ! — semble cependant déjà t'évoquer dès 1977 : " Mais des individus richement pourvus de ces absences de qualités ont existé de tout temps. Généralement, ils faisaient fortune dans d'autres trafics, non dans celui des « idées ». Une autre évolution a été nécessaire, celle précisément qui a fait des « idées » un objet de trafic, des marchandises consommables une saison et que l'on jette (oublie) avec le prochain changement de mode. Cela n'a rien à voir avec une « démocratisation de la culture » pas plus que l'expansion de la télévision ne signifie « démocratisation de l'information », mais très précisément, une désinformation uni-formément orientée et administrée."

    Bon allez, on essaie une dernière fois : "Wo es war, soll ich werden"… Littéralement : "Là où c'était, je dois advenir." Quel est le sens profond de cette énigme Môôôssieur le soi-disant "connaisseur" en philosophie, "pourfendeur" de théologie, "déboulonneur" d'idoles affabulantes?

    Hein? Rien? Non? T'es sûr que ça ne te dit rien?
    Eh bien je vais te dire un petit secret : ça ne m'étonne pas.Parce que ça se voit. Ça se voit que tu n'es même pas en mesure de faire la différence entre sujet de l'énonciation et celui de l'énoncé, ta fatuité, ton arrogance de cuistre, la trop haute opinion que tu te fais de toi-même, et qui t'amène à commettre ces outrances, écrire tous ces mauvais livres, tout ça se lit sur ton visage.Il ne peut échapper à aucun observateur un brin averti que tu crois que tu n'as pas d'inconscient

    Or seule la prise en compte de cet inconscient que tu dénies est susceptible d'instruire la possibilité d'une véritable éthique, l'éthique déjà préfigurée par Kant, un défi salutaire qui trouve toute son actualité dans notre époque postmoderne…Car je vais te dire un deuxième petit secret, l'inconscient freudien veut surtout dire: tes "intentions" dont tu te réclames, tes "opinions" qui t'illusionnent, tes "bons sentiments" qui t'animent, tout ça est un trompe-l'oeil.Une "façade" comme dit Freud (en français dans le texte). Car ce sont les conséquences de ce que tu dis et de ce que tu fais qui feront poids, et dont tu es responsable, et qui seront retenus contre toi.

    Que tu le saches ou non. Car l'inconscient est précisément ce qui t'interdit de te réfugier derrière ta "bonne intention" (si jamais tu t'imaginais en avoir une) ta "belle âme" (si tu t'illusionnes encore là-dessus) ainsi par exemple lorsque les conséquences de tes impostures philosophiques auront accompli leurs dégâts collatéraux, contribué à la désinformation et décérébration massives, ton "je n'ai pas voulu cela" ne vaudra jamais absolution. Car ce que tu auras fait ou qui résultera de ce que tu auras fait, tu l'auras désiré, et ce que tu auras désiré, tu ne le sais pas encore, ce seront les conséquences qui te l'apprendront…La dure loi ramenée à notre civilisation déclinante par Freud, c'est que ce que l'être humain aura désiré, il n'est condamné à le savoir qu'après coup…D'où le questionnement du sujet. (Tu te souviens le "wo es war, soll ich werden"?)

    Ouaip, pas très vendeur ton truc, coco! Tu vas me les faire flipper mes zapprentis zédonistes! Vont virer Bêêêhacheelle! Remarque c'est la même maison, alors, hein…Alors quoi?Alors au regard du génie freudien,l'humour et la fertilité de sa pensée,comment tes prises de position,tes interventions,tes bouquins pourraient-ils pas ne pas se révéler dans leur immanente vérité, pour le dire à la façon de Maurice Blanchot "une matière sans contour, un contenu sans forme, une forme capricieuse et impersonnelle qui ne dit rien et se contente d'annoncer, par ce refus de rien dire, qu'elle vient de la nuit et qu'elle retourne à la nuit, l'opacité étant leur réponse, le frôlement des ailes qui se ferment, leur parole…"?


    si vous en voulez encore
    http://laregledujeu.org/files/2012/06/Michel_Onfray_Le_Point.jpg






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