INTERNENETTES
Camille Claudel a beaucoup créé… mais beaucoup détruit. On la retrouve un jour de crise dans son atelier, une masse à la main, au milieu des débris de ses œuvres… Son fondeur, également son ami, réussi à rassembler quelques morceaux qu'il fera fondre, mais de nombreuses œuvres sont en miettes… Elle est inguérissable, et après la mort de son père, elle est internée. Mais même à l'asile, elle n'est pas tranquille : on raconte qu'elle ne mangeait que des patates bouillies avec leur peau et des œufs durs ayant encore leur coquille quand on les lui apportait, par peur d'être empoisonnée… Elle meurt internée et dans une grande solitude.
Aujourd'hui, seule une centaine d'œuvres sont connues. Beaucoup ont été détruites par Camille, d'autres ont disparu… Le Musée Rodin en possède une douzaine, une petite dizaine de musée en ont chacun une, voire deux, et Reine-Marie en a repéré une cinquantaine dans différentes collections privées. Elle a même découvert des plâtres qui n'ont pas été fondus et qui permettrait de réaliser quelques originaux posthumes… Le rêve de Reine-Marie : regrouper toutes ces œuvres pour fonder un musée Camille Claudel qui rendrait hommage au talent de sa grande tante. C'est déjà elle qui a été à l'initiative du film Camille Claudel, assez fidèle, sauf pour les dialogues inventés, afin de faire connaître Camille Claudel au public… Mission réussie !