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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- Isabelle Adjani -Bio (1)

    19/01/2015 11:48

    ©-DR- Isabelle Adjani -Bio (1)


     

    Isabelle Adjani

    née le 27 juin 1955 dans le 17e arrondissement de Paris[1], est une comédienne française, cinq fois lauréate du César de la meilleure actrice.

    Elle débute à 14 ans au théâtre, puis entre à 17 ans à la Comédie-Française et devient célèbre au milieu des années 1970 grâce au cinéma. Elle y interprète fréquemment des personnages névrosés, fragiles, mystérieux, perturbés, déments ou psychologiquement instables.

    Isabelle Adjani est reconnue pour l'intensité dramatique de ses compositions, la dévotion totale qu'elle accorde à son jeu et l'empathie extrême qu'elle revendique pour chacun de ses personnages[2],[3].


     

     

    Biographie

    Isabelle Yasmina Adjani naît le 27 juin 1955 dans le 17e arrondissement de Paris, d'un père algérien, Mohammed Chérif Adjani, né à Constantine (Algérie), mort en 1983, soldat dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale, originaire d'Iferhounène en Kabylie, et d'une mère allemande, d'origine bavaroise, Emma Augusta Schweinberger, surnommée Gusti, décédée en février 2007[4],[5],[6]. Dans une interview donnée en 1985, Isabelle Adjani explique pourquoi sa mère avait l'habitude de dire que son mari était d'origine turque : elle avait honte de ses origines algériennes. Elle lui demanda également de changer son prénom Mohammed en Chérif car cela faisait plus « américain »[7].

    Elle grandit à Gennevilliers, au nord-ouest de Paris, avec son frère cadet Éric Hakim (qui deviendra plus tard photographe), va au collège Paul-Lapie à Courbevoie et poursuit ses études secondaires à Reims, au lycée Jean-Jaurès. Elle obtient un premier rôle à 14 ans dans un film pour enfants, Le Petit Bougnat, puis joue à seize ans dans Faustine et le bel été avec les jeunes premiers Muriel Catala, Francis Huster, Jacques Spiesser, Jacques Weber, Nathalie Baye et, le temps d'une scène, Isabelle Huppert.

    Elle entre à la Comédie-Française le 1er décembre 1972 ; grâce à la télévision puis au cinéma, elle accède rapidement au vedettariat.

    En 1996, Adjani quitte la capitale française et s'établit en Suisse, à Genève. Elle déclarera : « lorsqu'on a la possibilité d'offrir à ses enfants une meilleure qualité de vie, il ne faut plus hésiter ». Elle reviendra en France présider le jury du 50e Festival de Cannes en 1997.

    Elle a deux fils : le premier du chef opérateur et réalisateur Bruno Nuytten, Barnabé Saïd, né en avril 1979 et le second de l'acteur Daniel Day-Lewis, Gabriel-Kane, né le 9 avril 1995.

    En novembre 2009, elle met douloureusement fin à une aventure sentimentale de cinq années avec le docteur Stéphane Delajoux et à sa participation au projet de site internet médical de celui ci.

    Le jour de Noël 2010, son frère, Éric Hakim, meurt subitement d'une crise cardiaque. Il avait cinquante-trois ans.

    Carrière

    Révélation

    En 1972, Isabelle Adjani joue avec la troupe de Robert Hossein, dans La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca avec Annie Ducaux. La pièce, une coproduction avec la Comédie-Française, est un triomphe et sera reprise plus tard au Théâtre de l'Odéon.

    En 1973, Annie Ducaux recommande sa partenaire à Jean-Paul Roussillon qui prépare une mise en scène de L'École des femmes de Molière à la Comédie-Française et cherche l'Agnès idéale. Elle prend le rôle dans lequel elle fait sensation aux côtés de Pierre Dux dans le rôle d'Arnolphe (après une version télévisée avec Bernard Blier). Elle tient ensuite le rôle-titre d'Ondine de Jean Giraudoux, mis en scène au Français par Raymond Rouleau.

    Au cinéma, elle est révélée au grand public en 1974 grâce à son rôle de jeune fille en rébellion contre son père dans La Gifle de Claude Pinoteau, dont le succès la propulse au rang des jeunes actrices françaises les plus en vue. Plusieurs cinéastes de premier plan l'engagent : François Truffaut pour L'Histoire d'Adèle H., André Téchiné pour Barocco et Les Sœurs Brontë, Roman Polanski pour Le Locataire ou encore Werner Herzog dans Nosferatu, fantôme de la nuit. Son interprétation dans ces cinq films révèle son goût du mystère et de la complexité psychologique. Elle illustre par ailleurs déjà son registre de prédilection : la fragilité et la passion jusqu'à la perdition, la folie ou la mort.

    Succès

    En 1981, elle est à l'affiche de Possession d'Andrzej Å»uÅ‚awski et de Quartet de James Ivory, deux films pour lesquels elle remporte le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes. Ces deux succès, joints à celui, immense, de L'Été meurtrier de Jean Becker en 1983 en font, dans les années 1980, l'actrice française la plus populaire et la plus adulée. La même année, Mortelle Randonnée de Claude Miller lui offre un autre nouveau rôle sombre de jeune meurtrière, poursuivie par Michel Serrault qui croit reconnaître en elle sa fille disparue et efface les quelques traces laissées sur les scènes de crime.

    Dans Possession, elle interprète un double rôle sulfureux, halluciné et extrême qui fait d'elle l'incarnation-type de l'héroïne romantique, tumultueuse et exaltée. Elle reçoit pour son interprétation un premier César en 1982. Vingt ans plus tard, en pleine promotion de La Repentie, de Laetitia Masson, elle déclare à Studio Magazine détester ce film : « je dois à la « mystique » d'Andrzej Å»uÅ‚awski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes... Possession, c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher... Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas... en cauchemar ! ».

    Chanson

    Avec Serge Gainsbourg, Isabelle Adjani s'essaye à la chanson en 1974. Il lui fait enregistrer, pour une émission de télévision animée par Maritie et Gilbert Carpentier, Rocking Chair. En 1983, elle réalise un album entier sous sa direction et se retrouve en tête des ventes de 45 tours avec Pull marine[8], dont le vidéo-clip est réalisé par Luc Besson. Elle obtient également un petit succès avec les titres Ohio[9] et Beau oui comme Bowie[10]. Quelques années plus tard, elle sort un single écrit sans Gainsbourg, La Princesse au petit pois, qui n'obtient qu'un succès très faible[réf. nécessaire]. Adjani a aussi enregistré des duos avec Jacques Higelin[11], Pascal Obispo (sur l'album Sidaction, Ensemble contre le Sida, 10 ans ensemble) et Christophe. Un album écrit et composé par Pascal Obispo était prévu pour 2007, avec des duos prometteurs (Étienne Daho, Christophe, Daniel Darc, Youssou N'Dour, Akhenaton…), mais n'est jamais paru.

    Actrice aux multiples Césars

    Après Possession, elle obtient quatre autres Césars du meilleur premier rôle : en 1984, 1989, 1995 et 2010. Ils ont distingué respectivement son interprétation d'Elle, la jeune femme mystérieuse et provocante de L'Été meurtrier où elle vainc sa répugnance à tourner nue ; son incarnation de la sculptrice, fragile et sensible, Camille Claudel dans le film du même nom ; sa prestation en truculente et passionnée Marguerite de Valois dans La Reine Margot et enfin le rôle de Sonia Bergerac, professeur de français en ZEP qui perd pied et prend sa classe en otage dans La Journée de la jupe. Elle a en outre été nommée deux fois à l'Oscar de la meilleure actrice : en 1976 et en 1990 respectivement pour ses rôles d'Adèle Hugo dans L'histoire d'Adèle H. et de Camille Claudel dans l'œuvre qu'elle a d'ailleurs produite. Lors de la réception du 3e César de sa carrière, elle fait sensation en lisant un extrait des Versets sataniques de Salman Rushdie, sous le coup d'une fatwa islamique[12].

    Très tôt, Isabelle Adjani internationalise sa carrière à la suite du succès de L'Histoire d'Adèle H., tournant en 1978 aux États-Unis le film noir The Driver au côté de Ryan O'Neal, expérience sans intérêt selon ses dires[réf. nécessaire]. Outre Herzog, Zulawski et James Ivory – qui la met en scène dans le Paris des années folles avec Quartet –, elle travaille avec l'Espagnol Carlos Saura pour lequel elle incarne l'intellectuelle féministe mexicaine Antonieta Rivas Mercado dans Antonieta. En 1987, elle connait une seconde expérience américaine, jugée catastrophique : la comédie d'action Ishtar, où elle donne la réplique à Warren Beatty et Dustin Hoffman, est un très lourd échec commercial[13].

    En France, elle s'impose aussi dans la comédie sentimentale, dans la lignée de La Gifle, grâce à Violette et François avec Jacques Dutronc en 1977, puis avec Clara et les chics types et L'Année prochaine... si tout va bien où elle a pour partenaire Thierry Lhermitte. Suit Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau, où elle joue une polytechnicienne angoissée, victime d'un père baroudeur, immature et inconséquent incarné par Yves Montand. Grâce à Subway de Luc Besson (1985), elle marque les esprits avec un rôle plutôt court mais plein de fantaisie aux côtés de Christophe Lambert, Michel Galabru et Jean-Hugues Anglade.récompensée de la cérémonie, hommes et femmes réunis (5 trophées gagnés sur 8 nominations).


     






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