Marija Pikic : Rahima...bouleversante de justesse,
convaincante par son jeu d'une grande sobriété 
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Revue de presse
Djeca, le deuxième film de la cinéaste serbe Aida Begic, évoque de manière subtile le souvenir de la guerre d'ex-Yougoslavie, et la difficulté d'une femme à se reconstruire. Une mise en scène maîtrisée, un personnage marquant: un film à ne pas manquer.
« Le jeu tout en retenue de Marija Pikic pare son personnage d’une vérité poignante où morale et pathos n’ont pas leur place » (CinéObs) « Une énergie et une sécheresse convaincantes » (Le Monde) « On pense à Rosetta, tant cette jeune « soeur courage » de 23 ans est dans le mouvement perpétuel,se dévouant à toutes sortes de tâches ménagères  (Télérama)
Récompenses
Le film a reçu la Mention spéciale du jury dans la catégorie Un Certain Regard à Cannes et le prix Coeur de Sarajevo de la meilleure actrice au Festival du film de Sarajevo en2012.
 
 
Et de 3!
Djeca (enfants de Sarajevo) est le troisième film de la réalisatrice bosniaque Aida Begic, après Prvo, Smrtno Iskustvo (Première Expérience de Mort) en 2001 et Snijeg (Première Neiges) en 2008.
 
 
Intentions
Le récit n'est pas autobiographique, mais traite pourtant d'un style de vie et d'un contexte que la jeune réalisatrice a expérimenté. Bien que le conflit bosniaque se soit terminé il y a environ 20 ans, cet après-guerre n'offre toujours aucune visibilité sur l'avenir de toute une génération dont Aida Begic fait partie.C'est de cette reconstruction difficile et de ce quotidien sans certitudes dont traite Djeca à travers la vie d'une cette jeune femme, victime d'une double discrimination régulière, par rapport à son statut de femme et de porteuse du voile.