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Posté dans Critiques par MentheFraiche - 4 juillet 2013

Zat Batmanglij et Brit Marling se retrouvent pour écrire, réaliser et interpréter The East Produit par (Sir) Ridley Scott,The East raconte comment un ancien agent du FBI va infiltrer un groupe terroriste « écologique ».D’abord volontairement marginalisée, Sarah (Brit Marling) va intégrer une petite communauté secrète avant d’en comprendre les objectifs…

De somptueux décors…

Premier point qui saute aux yeux ; la beauté des décors.On n’est pas dans de la beauté au sens strict mais plutôt dans l’application mise en œuvre pour trouver les lieux adéquats…Outre la maison abandonnée, le repaire du groupuscule The East, l’austérité des locaux de la société de Sarah (Brit Marling) offre une réelle personnalité au lieu. C’est de cette manière que l’on dissocie à merveille les deux vies de notre agent infiltré…

Une mise en situation…

Brit Marling et Zat Batmanglij ont porté leurs sacs à dos plusieurs mois pour comprendre la vie de ces marginaux.L’idée était de comprendre avant d’écrire ce qu’est cette vie…Pour le résultat, on ne peut que leur faire confiance. Le rendu semble convaincant et l’on arrive presque à envier la situation de certains personnages…

Une autre vision…

Comme un profond projet personnel, The East est écrit, produit et interprété par Brit Marling.La jeune actrice semble avoir complètement habité son personnage pendant les sept semaines de tournage…Cela permet d’être convaincante au moment d’exposer la morale de l’histoire.On aurait pu tomber sur le cas d’un agent infiltré fidèle à ses principes ou sur le cas d’un agent retourné mais The East propose une autre alternative plus honnête mais également plus naïve…

Une bonne infiltration ?

The East possède une ambiance propre qui lui donne un certain intérêt.Ce n’est, certes, pas un film exceptionnel mais les décors ainsi que le jeu des acteurs ont été très travaillés…Le manque de rythme de The East ne pénalise finalement pas ce film qui se termine sur une jolie morale.A checker, pourquoi pas…