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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- François Truffaut : Un fou de Cinéma (bio) 3

    28/10/2014 18:08

    ©-DR- François Truffaut : Un fou de Cinéma (bio) 3


    Séducteur compulsif dès le soir tombé, comme il s'est trouvé décrit dans le journal d'Henri-Pierre Roché qui a inspiré L'Homme qui aimait les femmesnote , Truffaut a en effet été amoureux de toutes ses vedettes comme autant d'icônes .Son dernier amour fut l'actrice Fanny Ardant (La femme d'à côté, 'Vivement dimanche !) , avec laquelle il a eu une fille,Joséphine, née le 28 septembre 1983.

    Après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, soutenu sans ferveur par le réalisateur, Jack Lang l'invita à rencontrer le président américain, Ronald Reagan à Yorktown. Truffaut refusa à la dernière minute en raison d'un problème de planning et provoqua l'ire du ministre de la culture.

    Postérité
    En novembre 1996, Serge Toubiana et Antoine de Baecque publient une importante biographie de François Truffaut. Du 20 novembre au 20 décembre 1996, Marie-Paule André a mis en scène l'acteur Robin Renucci dans des lectures de la correspondance de Truffaut au théâtre du Rond-Point.

    L'une des filles de Truffaut, Éva Truffaut, déclare trouver en 2004 les dernières scènes de son père et produit avec Elisabeth Butterfly un canular-hommage radiophonique Le journal d'Alphonse, où on retrouve Christine Doinel (Claude Jade) et son fils Alphonse (Stanislas Merhar). En octobre 2014, la cinémathèque française lui dédie une exposition rétrospective.

    Méthodes de travail
    Comme la plupart des protagonistes de la nouvelle vague, François Truffaut n'aime pas les studios et préfère tourner en décor réel. À l'exception de Fahrenheit 451, son film de science-fiction, il a ainsi tourné tous ses films en décor réel. Ce pendant il a presque reproduit les conditions du tournage en studio pour le Dernier Métro et Vivement dimanche !

    Analyse de l'œuvre

    Cinéma et littérature
    François Truffaut n'est pas seulement un grand cinéphile. Il est aussi un grand lecteur. Sa correspondance publiée en 1988 par Claude de Givray et Gilles Jacob révèle de très nombreuses références littéraires et il semble que l'enfant Truffaut, quand il faisait l'école buissonnière, allait voir de très nombreux films mais passait également de nombreuses heures à lire.

    Dans sa correspondance avec son ami d'enfance Robert Lachenay, il cite régulièrement Honoré de Balzac, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Jacques Audiberti, Jean Genet et Georges Bernanos.Dans son attaque contre le cinéma de qualité à la française publiée dans les Cahiers du cinéma en 1954, François Truffaut s'en prend notamment à la manière dont les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost adaptent les grandes œuvres de la littérature française au cinéma.

    En tant que metteur en scène, il a lui-même adapté de nombreux romans au cinéma (Tirez sur le pianiste, Jules et Jim, La Mariée était en noir, Le Rapport sur le sauvage de l'Aveyron, Les Deux Anglaises et le continent, La Sirène du Mississipi, etc). À l'exception des deux romans d'Henri-Pierre Roché, que Truffaut considérait comme un grand écrivain français, Truffaut n'a jamais porté à l'écran de grands classiques de la littérature française. Au contraire, la majorité de ses adaptations sont issues de la littérature anglo-saxonne et, plus particulièrement, du roman noir.

    Pour son deuxième film, Truffaut s'inspire de Down there de David Goodis. À la différence des scénaristes qu'il critiquait, il adapte un roman appartenant à un genre considéré comme mineur plutôt qu'un chef-d'œuvre de la littérature. Concernant les films réalisés à partir de l'œuvre de Roché, il ne les considère pas comme des « adaptations cinématographiques d'œuvres littéraires » mais comme des « hommages filmés » à un écrivain qu'il admire.

    Personnages
    Les personnages masculins de François Truffaut sont souvent isolés et renfermés sur eux-mêmes. Charlie Kohler, dans Tirez sur le pianiste, finit seul à son piano. Montag, dans Fahrenheit 451, est isolé du reste de la société. Pierre Lachenay dans La Peau douce, finit aussi dans la solitude, quitté par sa maîtresse et assassiné par sa femme. Antoine Doinel est un inadapté. C'est aussi le cas d'Alphonse dans La Nuit américaine ou de Claude dans Les Deux Anglaises et le Continent, qui se retrouve isolé à la fin du film, et de Julien Davenne dans La Chambre verte.

    Cinéaste très attentif aux acteurs et à leurs personnages, François Truffaut a offert à plusieurs comédiens des rôles qui ont fait date dans leurs carrières :

     

    Jean-Pierre Léaud fut révélé par Truffaut ; il tourna avec lui un moyen et six longs métrages
    (Les Quatre Cents Coups, Antoine et Colette, Baisers volés, Domicile conjugal,
    Les Deux Anglaises et le Continent, La Nuit américaine et L'amour en fuite);
    Claude Jade(bof) fut « Christine Darbon» aux côtés de Jean-Pierre Léaud,
    dans les aventures d'Antoine Doinel (Baisers volés, Domicile conjugal, L'Amour en fuite) ;
    *
    Nathalie Baye fit ses débuts dans le rôle de la scripte de La Nuit américaine et
    fut l'interprète féminine principale de La Chambre verte.
    Elle eut aussi un petit rôle dans L'Homme qui aimait les femmes;
    *
    Dorothée,(hélas!) chanteuse et animatrice de télévision, dont le premier rôle
    au cinéma était celui de Sabine dans L'Amour en fuite ;
    *
    Isabelle Adjani prêta son talent à L'Histoire d'Adèle H. ;
    *
    Jacqueline Bisset fut la star de La Nuit américaine ;
    *
    Catherine Deneuve joua dans le sombre film, à l'issue mélodramatique,
    La Sirène du Mississippi aux côtés de Jean-Paul Belmondo et
    interpréta la directrice du théâtre Montmartre
    dans Le Dernier Métro, aux côtés de Gérard Depardieu ;
    *
    Françoise Dorléac, sœur de la précédente, interprète le premier rôle féminin de
    La peau douce. Truffaut lui apprend à calmer son jeu et à débiter son texte plus lentement.
    C'est notamment grâce à ce rôle qu'elle accède au rang d'actrice de talent et de star
    incontestée du cinéma français à cette époque.
    *
    Bernadette Lafont participa au premier court métrage de Truffaut, Les Mistons et
    fut le rôle titre de Une belle fille comme moi ;

    Jean-François Stévenin fut lui aussi révélé par Truffaut. Il fut son assistant et
    joua dans L'Argent de poche et La Nuit américaine ;
    *
    Jeanne Moreau passa à la postérité dans Jules et Jim et incarna l
    'implacable vengeresse dans La mariée était en noir ;
    *
    Marie-France Pisier(aïe) débuta à 17 ans dans Antoine et Colette (court métrage),
    fit une très courte apparition dans Baisers volés et reprit son rôle de Colette dans L'Amour en fuite.
     
     

    Compositeurs des musiques des films de François Truffaut

    Jean Constantin
    Georges Delerue
    Antoine Duhamel
    Bernard Herrmann
    Maurice Jaubert
    Maurice Leroux
    Laurent Voulzy
    Alain Souchon
    Antonio Vivaldi
    Serge Rezvani

     

     

    Influences
    Truffaut revendique l'influence de Jean Renoir. Il dit avoir vu Le Carrosse d'or (1953) et La Règle du jeu (1939) une quinzaine de fois chacun.

    Il revendique également l'influence de Roberto Rossellini. Il admire notamment chez Rossellini la manière de filmer les enfants.

    Enfance
    Truffaut a une sensibilité particulière pour les enfants. Trois de ses longs métrages sont centrés sur des personnages enfants, Les Quatre Cents Coups, L'Enfant sauvage et L'Argent de poche.


    Publications

    Essais
    Le Cinéma selon Alfred Hitchcock, Robert Laffont,‎ 1966
    Les Films de ma vie, Flammarion,‎ 1975

    Recueil d'articles critiques
    Le Cinéma selon Alfred Hitchcock, Gallimard,‎ 1983, 2e éd.
    Le Plaisir des yeux, Flammarion,‎ 1987

    Recueil d'articles
    Le Cinéma selon François Truffaut, Flammarion,‎ 1988
    Textes réunis par Anne Gillain.
    Correspondance, Paris, Éditions des 5 Continents, Renens et Hatier,‎ 1988 (ISBN 2-88003-068-4 et 2-218-07862-7)
    Lettres recueillies par Gilles Jacob et Claude de Givray, notes de Gilles Jacob, avant-propos de Jean-Luc Godard.

    Scénarios et dialogues de film
    Les 400 Coups, (en collaboration avec Marcel Moussy), Gallimard, 1960
    Les Aventures d'Antoine Doinel, Mercure de France, 1970
    Jules et Jim, scénario et dialogues du film, Seuil, 1971
    La Nuit américaine et le Journal de Fahrenheit 451, Seghers, 1974
    L'Argent de poche, Flammarion, 1976
    L'Homme qui aimait les femmes, Flammarion, 1977
    Belle Époque avec Jean Gruault, Gallimard, 1996

    Documents
    « Correspondance de Claude Jutra et François Truffaut », Nouvelles vues,‎ hiver 2012-2013 (lire en ligne)

    Apocryphe
    2004 : Le Journal d'Alphonse d'Elisabeth Butterfly


    Ouvrages et références
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Truffaut






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