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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- François Truffaut : Un fou de Cinéma (bio) 1

    28/10/2014 17:33

    ©-DR- François Truffaut : Un fou de Cinéma (bio) 1


    François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort décédé le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine, est était un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français. Il a également été acteur et critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.


    Biographie
    (écrite à la va comme j'te pousse)


    Enfance (1932-1948)

    François Truffaut naît le 6 février 1932 de père inconnu. Sa mère, Jeanine de Monferrand, secrétaire au journal L'Illustration, confie son bébé à une nourrice, au terme d'une grossesse cachée.Elle épouse le 9 novembre 1933 Roland Truffaut, dessinateur dans un cabinet d'architecte-décorateur, qui reconnaît l'enfant à l'état civil. Celui-ci est confié le plus souvent à sa grand-mère, Geneviève de Monferrand, qui habite rue Henry-Monnier dans le 9e arrondissement de Paris.

    En 1968, Truffaut engage un détective privé pour retrouver son père biologique. Il découvre qu'il s'agit d'un certain Roland Lévy, un dentiste juif né à Bayonne en 1910 (issu d'une famille israélite portugaise, les Lévi Alvarès, établie à Bayonne dès le 17e siècle), fils de Gaston Lévy et de Berthe Kahn. François Truffaut va à l'école maternelle de la rue Clauzel puis au lycée Rollin, théâtre de ses premiers « 400 coups ». Dès 1939, le jeune François Truffaut, passionné de lecture, fréquente aussi les cinémas, le soir et souvent pendant les heures de classe.

    Il collectionne près de trois cents dossiers constitués d'articles de journaux découpés et de photographies volées dans les cinémas sur les cinéastes, Renoir, Gance, Cocteau, Vigo, Clair, Allégret, Clouzot, Autant Lara… En 1943, il trouve un complice de ces escapades en son voisin de classe de l'école de la rue Milton, Robert Lachenay. En 1944, il retrouve définitivement le deux pièces de ses parents, rue de Navarin. Il n'a pas de chambre et dort dans le couloir. Ses parents passent habituellement leurs week-ends à Fontainebleau, sans lui. La découverte du journal de son père lui apprend la vérité sur sa naissance.(ben j'croyais qu'il avait engagé un détective en 1968 !?)

    À partir de 1946, ayant quitté l'école, il vit de petits boulots, coursier, magasinier, soudeur à l'acétylène dans une usine, puis grainetier. Il découvre avec son ami Robert Lachenay le cinéma américain, fréquente assidûment les cinéclubs et finit par rencontrer le critique de cinéma André Bazin qui anime un Centre d'initiation cinématographique dans le cadre d'un programme gouvernemental, Travail et Culture. Encouragé par celui-ci, il ouvre en 1948 avec Lachenay un ciné-club, Cinémane, dans une salle du boulevard Saint-Germain. Le programme mirifique de la seconde séance n'est pas honoré et les billets doivent être remboursés. L'affaire finit au poste. Le beau-père de François Truffaut fait l'objet d'une enquête de police qui amène le commissaire à décider de placer l'adolescent dans le Centre d'observation des délinquants mineurs de Villejuif.

    Le cinéaste a plus ou moins transposé certains de ces épisodes de sa vie dans Les Quatre Cents Coups et son personnage d'adolescent dans celui d'Antoine Doinel. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Doinel « sèche » son cours de gym pour lire La Recherche de l'absolu. Truffaut était lui-même grand lecteur de Balzac, dans sa jeunesse. Il le montre ouvertement en faisant ressurgir Balzac dans un autre film, Baisers volés. Antoine Doinel (Truffaut ?) y vit littéralement l’intrigue du Lys dans la vallée. Mais Fabienne Tabard, en qui il voit l'héroïne du roman, le rappelle à la réalité : « Moi aussi, dit-elle, j’ai lu Le Lys dans la vallée, mais je ne suis pas Madame de Mortsauf et vous n’êtes pas Félix de Vandenesse. »

    Critique (1949-1956)
    À sa sortie des cinq mois de maison de redressement, en 1949, André Bazin le fait travailler à la section cinématographique de Travail et Culture ; et lui ouvre les portes de quelques magazines. Truffaut rédige ses premiers articles dès 1950. Mais à la suite d'une déception amoureuse, il s'engage dans l'armée en 1951 pour se faire tuer en Indochine. Envoyé en Allemagne, il prolonge une permission à Paris au-delà du terme de celle-ci, et fait de la prison militaire pour désertion. Grâce à André Bazin il se fait réformer pour instabilité caractérielle, Bazin l'héberge chez lui, à Bry-sur-Marne et lui trouve, en 1952, un poste au service cinématographique du ministère de l'Agriculture où son contrat de quelques mois n'est pas renouvelé.

    François Truffaut publie des articles dans les Cahiers du cinéma puis entre à la revue Arts en 1953. Au sein de ces revues, il forme avec Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jacques Demy, Éric Rohmer, Jean-Luc Godard la jeune garde autour d'André Bazin. En 1954, il publie dans les Cahiers « Une certaine tendance du cinéma français», un texte pamphlétaire contre les cinéastes de « qualité française ». L'article vise notamment les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost, et le réalisateur Claude Autant-Lara. Il défend le cinéma d'auteur contre le cinéma de consommation.avec une grande intransigeance.Dans l'entretien qu'il accordera en 1984 à Bert Cardullo , il dira regretter d'avoir été aussi dogmatique.

    L'année suivante il réalise un bout d'essai, Une visite, son premier court-métrage, et  écrit  un texte qui deviendra À bout de souffle.* En 1955, il réalise ses premières interviews d'Alfred Hitchcock, et publie une nouvelle, Antoine et l'orpheline, dans la revue La Parisienne. En 1956, il est embauché comme assistant du réalisateur Roberto Rossellini, « l'homme le plus intelligent que j'aie connu », pour trois films qui n'aboutissent pas. Il est alors appelé par Henri-Pierre Roché, le collectionneur a remarqué un des articles du critique où celui-ci parle, en termes pertinents et élogieux, de son livre Jules et Jim, alors roman sans succès.

    *Le scénario est crédité Jean Luc Godard d'après une idée de François Truffaud

    Une amitié brève mais exceptionnelle naît entre eux autour de l'expérience de l'enfance, des femmes, de l'écriture. Le romancier incite le futur cinéaste à réaliser des films d'après ses deux romans, ce que Truffaut ne tardera pas à faire, tant l'œuvre d'Henri-Pierre Roché le fascine. Cette rencontre le conforte dans la position qu'il défend avec violence contre le cinéma français de l'époque, dans les Cahiers du cinéma : prônant le cinéma d'auteur et, dans la lignée des idées d'André Bazin, la narration subjective qui jette un regard objectif, en usant de la profondeur de champ et du plan séquence, tout en respectant la continuité du cours de la vie.

    Producteur de cinéma (1957-1958)

    En 1957, il se lance dans la réalisation. Il fonde une société de production, Les Films du Carrosse, ainsi nommée en hommage à Jean Renoir et son film Le Carrosse d'or, et tourne Les Mistons.qui raconte l'histoire d'une bande d'adolescents qui regardent et tracassent un couple d'amoureux. Comme la plupart de ses camarades de la nouvelle vague, il se lance dans la réalisation sans expérience professionnelle dans le cinéma. En particulier, il n'a pas d'expérience en tant qu'assistant réalisateur.

    Selon lui, il est possible d'apprendre plus en regardant des milliers de films et en rédigeant des critiques à leur propos qu'en étant assistant d'un réalisateur. L'assistant est souvent cantonné à des tâches subalternes et est constamment empêché de voir comment le film se fait. À la différence d'un Jean-Luc Godard, il ne prétend pas faire une révolution dans le cinéma et conserve une conception classique de la manière de faire des films. Il prétend surtout faire des films personnels et sincères.

    En 1958, il est interdit de festival de Cannes, sans doute à cause des critiques virulentes qu'il a publiées.

    Le début de la saga Antoine Doinel (1959)
    En 1959, Truffaut tourne Les Quatre Cents Coups. Le film avait d'abord été imaginé comme un court métrage d'une vingtaine de minutes qui se serait intitulé Antoine prend la fuite.  L'intrigue était alors centrée sur l'épisode où Antoine, après avoir fait l'école buissonnière, raconte à son instituteur que sa mère est morte et prend la fuite après que ses parents ont  découvert son mensonge. Pour le scénario du long métrage, Truffaut collabore avec Marcel Moussy. Il recrute Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'Antoine Doinel après avoir passé une  annonce dans le quotidien France-Soir.

    Le film remporte le prix de la mise en scène au festival de Cannes la même année et devient un succès, ouvrant la porte au mouvement de la Nouvelle Vague et à sa carrière  mondiale. Avec 3,6 millions d'entrées, le film est un immense succès public. Le personnage d'Antoine Doinel réapparaîtra en 1962 avec Antoine et Colette, court métrage réalisé dans le cadre du film collectif L'Amour à vingt ans. Le film montre Antoine Doinel  en adolescent timide, qui aime maladroitement une jeune fille, Colette, jusqu'à ce qu'il s'aperçoive qu'elle en aime un autre.

    Truffaut retrouvera Jean-Pierre Léaud et le personnage d'Antoine Doinel dans Baisers volés en 1968. Avec Claude de Givray et Bernard Revon, il imagine la vie d'un jeune homme  d'une vingtaine d'années qui rentre du service militaire et se cherche un métier. Il est à la fois romantiquement amoureux d'une jeune fille de son âge, Christine (Claude Jade), et  fasciné par une femme mariée, Mme Tabard (Delphine Seyrig).

    Dans Domicile conjugal (1970), Truffaut raconte ensuite la vie conjugale du couple Antoine et Christine Doinel. Le film rassemble un million de spectateurs. En 1979, Truffaut réalise le dernier épisode de la saga « Antoine Doinel » (ouf!), l'Amour en fuite. Le film raconte la séparation du couple Antoine et Christine et contient en flashback des  scènes issues des films précédents. Truffaut exploite ici le privilège rare d'avoir pu filmer le même acteur à différents âges de la vie. Avec 430 000 entrées, le succès public est  mitigé.(normal)

    Des succès en plus de Doinel (1960-1970)
    Le succès des Les Quatre Cents Coups en 1959 permet à Truffaut l'année suivante de venir au secours (via Les Films du Carrosse) de Jean Cocteau, à court de producteur durant le tournage du Testament d'Orphée. La même année, il signe le Manifeste des 121.(j'aime plusieurs films de Cocteau...celui ci non ...dommage)






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