à gauche : Rona Lipaz Michael -la femme du ministre de la Défense
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Infos tournage
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Aux racines du film
Eran Riklis avait à cœur de réaliser un film sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences au quotidien. C'est à ce moment qu'il a eu connaissance de cas de Palestiniens qui ont porté plainte contre l'Etat d'Israël. Le réalisateur évoque en ces termes ce que lui inspire ces affaires : «d'abord, le fait que les Palestiniens puissent aller à la Cour suprême est un point positif pour la justice israélienne, mais malgré cela il y a un profond sentiment d'injustice mais aussi de blocage qui résulte de tant d'années d'occupation.»
Une oeuvre politique?
Bien que Les Citronniers traite d'un sujet éminemment polémique, le réalisateur se défend d'avoir réalisé un film politique : «il n'y a rien de politique parce que le film n'impose aucun point de vue au spectateur mais raconte une histoire, montre des émotions et glisse vers une situation complexe et délicate dans un contexte explosif.»
Acteurs, réalisateur : mode d'emploi
Après le tournage de La Fiancée syrienne en 2005, Eran Riklis n'avait qu'une envie, retrouver la comédienne Hiam Abbass. Chose faite avec Les Citronniers. Plus qu'une relation professionnelle, c'est une vraie complicité qui unit les deux artistes et c'est encore le réalisateur qui en parle le mieux : «Hiam est comme une partie de moi et j'espère que j'étais une partie d'elle. J'en suis même sûre. Acteurs et réalisateurs ne doivent faire qu'un pour atteindre le degré d'intensité, de vulnérabilité et de franchise nécessaire pour atteindre une situation à la fois crédible et émouvante.»