Critique de la presse
Les Fiches du Cinéma
Décrivant le combat d'une femme palestinienne pour sauver ses citronniers, injustement considérés comme une menace à la sécurité nationale, le réalisateur israélien Eran Riklis propose un conte universel, subtil, intelligent, chaleureux et plein d'espoir. Avec ce film, l'auteur de La fiancée syrienne retrouve la grande Hiam Abbass, et récidive dans la fable humaniste à portée universelle.
Eran Riklis choisit avec Les Citronniers de représenter le conflit israélo-palestinien à travers deux femmes, l'une cultivatrice palestinienne, l'autre épouse du ministre de l'Intérieur israélien.L'intention est certes louable, mais l'oeuvre,"dégoulinante de bons sentiments" (Les Inrocks), pêche par mollesse. Pour Première, Les Citronniers sentent « un peu le réchauffé ». Est-ce à dire que les citrons sont cuits ? Que nenni, « les portraits de femmes finissent pas emporter le morceau ».
Notamment grâce à l'interprétation de Hiam Abbass, « à la fois parfaitement droite et merveilleusement souple », comme l'explique Le Figaro. Hiam Abbass n'est eneffet pas étrangère au succès du film selon L'Express.
A lire Studio, Les Citronniers sont mi-figue, mi-raisin : si le film est touchant, il peine à « dépasser ses indéniables bonnes intentions «, bien que » l'excellence des acteurs et la sincérité de son metteur en scène finissent par dépasser ces réserves « (TéléObs). Tout le contraire de Télérama, selon lequel, Eran Riklis fait « preuve d'une étonnante finesse », et "parvient à décrire un pays, une société, un système démocratique."