L'Express (suite)
Car il est bienvenu d'assister, avant de se rendre sur le tournage, à une représentation de la pièce tirée de Cheval de guerre, le best-seller de Michael Morpurgo (Folio junior). "J'y avais emmené mes enfants, dira le lendemain Kathleen Kennedy, productrice au service de Spielberg depuis 1982. J'ai adoré et j'en ai parlé à Steven." Lequel fit immédiatement un saut à Londres et sortit du spectacle bouleversé, décidé à le porter à l'écran.
Cela dit, la pièce, à l'affiche depuis 2007, est réussie. Sur scène, les chevaux sont d'immenses pantins manipulés par des marionnettistes. Un parti pris artistique qui joue la poésie et fait naître une émotion qui colle parfaitement au propos du livre, hommage vibrant aux 8 millions de chevaux sacrifiés durant la der des ders.
Un détour par les coulisses, une démonstration in vivo de Charles Evans, chargé de l'ingénieuse animation, et au lit. Demain, lever dès potron-minet pour ne pas arriver trop tard sur le décor du film.