Revue de presse
«Au service de la vision de Wes Anderson, les acteurs s'amusent avec leur image, Bruce Willis en tête, parfait en flic neurasthénique gagné par l'optimisme.»(Première) «Lorsque les éléments se déchaînent, Moonrise Kingdom devient quasiment haletant, entre cartoon et film catastrophe.» (Télérama) «On se lasse ...etc... Mais si vous n'avez jamaisvu un film de ce réalisateur dont beaucoup aimeraient avoir le quart du tiers du talent, c'est un très bon début.» (Studio CinéLive)
*
Il s'agit de la sixième collaboration du réalisateur avec Bill Murray. En effet les deux hommes se sont rencontrés en 1999 sur le tournage de Rushmore. Ils ont ensuite tourné ensemble La Famille Tenenbaum en 2002, La Vie aquatique en 2005, A Bord du Darjeeling Limited en 2008 et Fantastic Mr. Fox en 2010 où l'acteur assure la voix d'un des personnages.
La famille Coppola
Wes Anderson écrit à nouveau le scénario avec Roman Coppola, le fils Francis Ford Coppola. Ils ont déjà travaillé ensemble sur A bord du Darjeeling Limited, qu'il produisait également. On retrouve aussi au casting le neveu de Coppola, Jason Schwartzman. C'est la quatrième fois que ce dernier joue pour Wes Anderson aprés Rushmore, Hotel Chevalier en 2007, A Bord du Darjeeling Limited où il porte également la casquette de scénariste et Fantastic Mr. Fox.
Bruce Willis
Pour la première fois, le cinéaste Wes Anderson fait appel à Bruce Willis. Habitué des films d'action, le sauveur du monde d' Armageddon est cette fois utilisé dans un rôle surprenant, celui du capitaine Sharp, personnage simple et «normal», bien loin de ses rôles de gros bras
*
Influences
*
Anderson confiera que trois films l'ont particulièrement influencé ; il s'agit de L'argent de poche de François Truffaut, Melody de Waris Hussein et Black Jack de Ken Loach.
Décors
*
Les prises de vues ont été tournées sur l'île Prudence dans la baie de Narragansett au nord-est des Etats-Unis. Cette île a la particularité de ne pas avoir d'infrastructures et reflétait, autant pour les intérieurs que les extérieurs, l'architecture voulue pour coller à l'époque du film qui se déroule en 1965.